jeudi, décembre 31, 2009

Usines sans Patrons (prise 2)


Usines sans patron : la réponse des classes populaires argentines à la crise économique de décembre 2001 - Tournée panquébécoise de conférences (Prise 2)

Nous traversons l’une des pires crises économiques de l’histoire du capitalisme et les réponses fournies par l'État et ses laquais sont illusoires. En plus, face à cette impasse nos dirigeant-e-s tentent de faire porter tout le fardeau de la crise aux travailleurs et travailleuses.

Comment pouvons-nous répondre autrement à cette crise économique? Pouvons-nous s’inspirer des expériences de luttes qui se sont passées ailleurs dans le monde?

Pour réfléchir à ces questions, l'Union communiste libertaire (UCL) organise cet hiver une tournée panquébécoise de conférences sur la réponse des classes populaires argentines face à la grave crise économique qui secoua le pays au début des années 2000.

Du 18 janvier au 12 février prochain, un militant anarchiste de l’organisation Red Libertaria (Argentine) parcourra différentes villes du Québec et de l'Ontario pour nous entretenir sur ce sujet. Il traitera des différentes formes de résistance développées par le peuple argentin pour contrer les effets de la crise: récupération d'usine, création de coopératives autogérées, etc. ainsi que de l'implication des anarchistes dans ces différentes luttes.

La tournée s'arrêtera dans plusieurs villes : Montréal, Saint-Jérôme, Québec, Saguenay, Saint-Félicien, Drummondville, Sherbrooke, etc. Soyez alerte! Les lieux et dates de chaque conférence seront publicisés très bientôt.

samedi, décembre 26, 2009

26 décembre dans un centre d'achats

Joyeux Boxing Day...


(...)

Nos regards sont vides
Comme le sont nos vies
Qu’on veut combler
Par des objets bon marché
Nos regards sont vides
Comme le sont nos vies
30 % off sur une vie
Trop chère payée

Les vitrines
Comme des fenêtres
Nous offrent une vue
Sur un monde préfabriqué
Aidez-moi
Vendez-moi
Juste un bat de baseball
Pour les fracasser.
Les paroles complètes sont disponibles par là.

jeudi, décembre 24, 2009

Après Berlusconi, Benoît XVI y passe


Le Pape Benoit XVI a un nouveau point en commun avec le président de l'Italie, Silvio Berlusconi. En effet, outre le fait que tous deux sont réactionnaires, protégés par la police italienne, et possèdent un pouvoir destructeur, voilà que le souverain pontif s'est, tout comme Berlusconi dernièrement (voir article ici), fait agressé par une personne que les médias se sont empressés de qualifier de déséquilibrée... C'est donc la deuxième bonne nouvelle en provenance de la péninsule italienne en peu de temps!

En effet, le représentant de Dieu sur Terre s'est fait bousculer alors qu'il se déplaçait avec son cortège pour aller donner la messe de minuit (plutôt donnée à 22h vu l'état de l'homme) à la basilique St-Pierre lorsqu'une femme a traversé les clôtures de sécurité et a provoqué une bousculade, faisant tomber Benoît XVI et cassant, en même temps, le fémur du cardinal français Roger Etchegaray. Le souverain pontif s'est toutefois relevé rapidement.

Inutile de rappeler que c'est ce même Pape qui a déjà dit que "le condom fait empirer le problème du SIDA en Afrique", qui croit que l'homosexualité est un crime, que les moyens de contraceptions ou l'avortement mérite l'excommunication etc. On ne peut que se réjouir, donc, de la chute d'un autre des pilliers mondiaux du conservatisme!

lundi, décembre 21, 2009

Le syndicat FAU Berlin interdit!


Appel urgent à la solidarité internationale !

Depuis le 11/12/2009, le syndicat FAU Berlin est interdit de fait. L’arrêt a été prononcé sans audience contradictoire. Le fait même que l’entreprise « Neue Babylon GmbH » ait entamé une action judiciaire n‘avait pas été communiqué à la FAU Berlin, impliquée depuis plusieurs mois dans un conflit social avec cette entreprise. L’arrêt va bien au-delà de la privation pour la FAU Berlin de ses droits syndicaux au niveau de l’entreprise puisqu’elle n’a même plus le droit de se désigner comme « syndicat ».

L’interdiction prend effet immédiatement.

Le prélude

Depuis juillet 2009, la FAU Berlin et sa section syndicale revendiquent une convention collective et sont impliqués dans un conflit social avec ce cinéma, le seul partiellement communal de Berlin, recevant des subventions publiques et dans lequel on n’offre pas des salaires décents et ignore les droits de salariés. Dans ce cinéma une partie considérable du personnel est syndiquée à la FAU Berlin. Ce conflit social, qui est le premier conflit social majeur pour la FAU Berlin, encore bien petite, a rencontré un fort écho, non seulement à Berlin, mais dans toute la république. Les anarcho-syndicalistes lancés dans un conflit social, s’appuyant sur un boycottage très médiatisé et efficace pour gagner sur des revendications amples et innovantes, avec une participation, inhabituelle pour le syndicalisme allemand, des salariés eux-mêmes : tout cela a impressionné largement le public. Quand la pression a atteint un niveau tel que la direction ne pouvait plus éviter les négociations, ce ne sont pas seulement la municipalité, mais aussi le syndicat DGB ver.di qui sont intervenus.

Bien que ce syndicat ne dispose pas d’une base syndicale dans l’entreprise, ver.di a entamé des négociations avec la direction sans y être mandaté. Malgré son indignation, le personnel concerné n’a pas été impliqué.

Il est clair qu’un marché entre le syndicat ver.di, la municipalité et la direction est à l’origine de ces négociations afin de débarquer la FAU Berlin et de rétablir le calme dans la boîte. Mais les salariés et la FAU ne s’étant pas résignés, il s’est suivi plusieurs « coups de matraque » judiciaires et une campagne de ver.di contre la FAU. Ainsi, les modes d’actions de ce conflit social, comme le boycottage, ont été proscrits par un tribunal. Ce même tribunal mettait en doute la « représentativité » du syndicat qui est en Allemagne une condition préalable pour enclencher des conflits sociaux. Dans le même temps, il y a eu d’autres procédures en diffamations initiées par la direction du cinéma. Mais la FAU Berlin ne reculant toujours pas, cela a mené à l’arrêt récent qui interdit quasiment la FAU en tant que syndicat.


samedi, décembre 19, 2009

La violence acceptable

Pour notre plaisir à tous, Mario Roy termine l'année par un texte à la hauteur de sa fonction professionnelle – soit celle de gardien idéologique du sommeil collectif (« La violence acceptable », La Presse, 18 décembre 2009*). Alors qu’à Copenhague les gouvernements s'entendent afin de ne rien faire pour sauver la planète (que voulez-vous, la terre n'a pas la chance de bénéficier des plans de sauvetage des banquiers), Mario Roy, dans un excès de sensiblerie typiquement petite-bourgeoise, dénonce l'action – vous l'entendez venir d'un pas lourd et tonitruant – du Black Bloc. Sans doute parce qu'il est un peu lui-même une marchandise – ou enfin, un produit authentique de la société capitaliste marchande –, Mario Roy dénonce – sans intelligence ni éloquence, mais quand même – la violence des manifestants à l'endroit de ce fétiche moderne.
[…] toute manifestation de rue, surtout à l'occasion des forums internationaux, est invariablement marquée d'une violence parfois très dure qui n'a d'autre contenu politique discernable que la violence elle-même.
Le fait que la terre surchauffe, que les forces de l'ordre aient procédé à des centaines d'arrestations et que les États aient délibérément décidé de poursuivre la destruction systématique de la planète ne cause manifestement aucun problème de conscience au terne scribouilleur en laisse. La violence inacceptable, c'est la violence aveugle à l'endroit des dirigeants de la terre. Ces derniers méritent le respect, aboie sans gène apparente Mario Roy en se grattant le derrière de l'oreille, et ce n'est pas parce qu'ils dominent le monde que ça nous donne le droit de présenter des vidéos mettant en scène leur assassinat (franchement!), de leur lancer des souliers (c'est moralement incorrect!) ou des statuettes (de la sauvagerie!).
Ces personnages sont alors délestés de leur dignité et de leurs attributs d'êtres humains. Ils sont privés de ce que le commun des mortels, lui, peut revendiquer: la protection de sa personne et de son image contre les agressions et les abus.
Le temps où les régimes pouvaient légitimement être critiqués dans leur fondement est bel et bien terminé. La seule violence légitime est celle qui part de la couronne et descend la chaine de commandement pour venir s'abattre sur la tête des sujets. Le prince peut anéantir des peuples entiers, voire la terre elle-même. Éclairée par la froide raison bourgeoise, la violence des puissants n'est plus, et depuis longtemps, « aveugle ». Leur raison est maintenant la Raison. Et l'acceptation de cette violence « raisonnable » a si intégralement colonisé tous les espaces de notre imaginaire collectif qu'elle n'a désormais plus besoin de justification. La logique étant désormais rangée du côté de la puissance et de l'assassinat systématique, les porte-paroles de l'ordre n'ont qu'à pourfendre ceux et celles qui ne sont pas « éclairés » par le phare lumineux de la raison d'État, celle qui permet aux puissants de le rester et aux journalistes de se faire une niche à leur côté.

mercredi, décembre 16, 2009

Lois C46 et C47: Vers la fin de la vie privée au Canada.


Un texte intéressant qui traite du resserrement des lois sur la surveillance électronique par le gouvernement conservateur.Tiré de L'Anarcarnet - The Anarblog.

Il y a présentement un mouvement très fort au sein du gouvernement conservateur, appuyé par "l'opposition" libérale pour fortement resserrer les lois sur la surveillance téléphonique et informatique. En bref: vous allez être surveillés par votre police locale, provinciale, fédérale ou étrangère sans mandat et sans être averti. En tant qu'administrateur système pour le Réseau Koumbit où ma tâche est justement de m'assurer de la confidentialité et de la sécurité de vos données, ceci m'inquiète au plus haut point. Le Canada, jusqu'à maintenant épargné par cette folie, était considéré comme un symbole international de la liberté sur internet. Il rejoindrait maintenant la tendance internationale (en fait, américaine, européenne et chinoise) et embarquerait dans le bateau de la surveillance globale, style 1984.

Un projet de surveillance globale et arbitraire

Le gouvernement Canadien complote présentement à forcer les fournisseurs d'accès et de services Internet (les FAI/FSI, par exemple Koumbit, Bell Canada, Vidéotron, Google, Hotmail, etc) à vous surveiller sans mandat et sans vous avertir. Ces fournisseurs seront forcés par la loi de garder trace (les "journaux" ou "logs" en anglais) de toute activité de votre part. Voici les informations que les fournisseurs seront forcés de fournir, par la loi, à tout officier de police, ou "personne autorisée" par la loi, qui en fera la demande:


La mascarade de Copenhague


Au Danemark comme ailleurs, le capitalisme vert, c'est la même ostie d'affaire!

Alors que la planète a les yeux rivés sur la conférence de Copenhague, de plus en plus de gens réalisent que ce n'est pas de cette mascarade spectaculaire que sortiront les pistes de solution au problème environnemental.

Déjà en partant, le truc se présente comme possibilité (et on nous a martelé que les probabilités d'entente étaient faibles) de ne pas laisser le traité de Kyoto, qui prend fin en 2012, disparaître dans l'oubli. Déjà en partant, donc, beaucoup savent que même si les maîtres de ce monde étaient de bonne foi, les beaux objectifs écologiques derrière ces traités internationaux ne sont que de la poudre aux yeux et ne suffiront jamais à contre-balancer un système économique de destruction à perpétuité.

Les mêmes maîtres qui possèdent tout, qui contrôlent tout, qui profitent du même système capitaliste - le seul vrai responsable de la crise écologique. Et partout, les chefs nous font les mêmes grimaces et nous jouent les mêmes comédies, prétendant cette fois-ci tout faire en leur pouvoir pour sauver la planète. Mais, comme ces patrons qui débarquent (en jet privé) pour annoncer (entre deux repas de luxe à l'hôtel) que les finances vont mal et qu'on devra encore se serrer un peu la ceinture sous peine de voir la shop fermer, les politiciens sont de moins en moins crédibles. Leurs fausses-promesses ne nous impressionnent plus. Et comme si on avait besoin de preuves supplémentaires, quand on ose (re)prendre les choses en main, le capitalisme vert dévoile son vrai visage. Au début de la semaine, les chiffres officiels de la police faisaient état de 968 personnes arrêtées, dont trois recevront (peut-être) des accusations de violences contre des flics.


Et j'sais pas si c'est un de ces drôles de hasards ou si y'a des bureaucrates qui se trouvaient bien drôles, mais le nom officiel du truc de l'ONU est « COP 15 », ou quinzième Conference of Parties.

mardi, décembre 15, 2009

Hausses de loyer abusives : la grosse majorité!

Le RCLALQ (Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec) a dévoilé son rapport 2009 sur les hausses de loyer.
Selon les données compilées par le RCLALQ, 9 locataires sur 10 ont reçu, en 2009, une hausse de loyer supérieure aux taux d’ajustement de la Régie du logement. Les hausses de loyer non conformes atteignaient en moyenne 5% ; ce qui représente un « trop-perçu » de 22,37$/mois. De manière plus détaillée, on a enregistré des hausses de loyer de 3,5% dans la région de Québec, de 4% à Trois-Rivières, de 4,1% en Montérégie et de 6,1% à Montréal. Dans l’échantillon du RCLALQ, on remarque que le chauffage est principalement à la charge des locataires (69,7%) et que la majorité des logements n’ont pas subi de réparations majeures (73,3%). Pour ce type de logement, l’indice d’ajustement de loyer publié par la Régie du logement était de 0,6 % (en excluant les variations de taxes). Malgré tout, les locataires dans cette situation ont reçu des hausses de loyer moyennes de 4,2%, une hausse 7 fois supérieures au taux d’ajustement de la Régie du logement. L’analyse du RCLALQ révèle de plus que les locataires ont reçu des hausses moyennes de 25,97$ alors que la hausse calculée en tenant compte des taux d’ajustement de la Régie et des spécificités du logement (variation de taxe municipale, mode de chauffage) aurait été de 5,34$. Les propriétaires demandent donc un montant supplémentaire de 20,64$/mois. « À moins que le locataire conteste la hausse, s’indigne Nicole Dionne, du Bureau d’animation et information logement de Québec, le propriétaire empochera la rondelette somme de 250$ annuellement, et ce, sans justification. »
Vous trouverez également sur le site du RCLALQ un palmarès des hausses de loyer. Félicitations aux proprios de Montréal, qui, en moyenne, nous volent mieux qu'ailleurs.

Que faire lorsqu'on reçoit une augmentation de loyer?

Le RCLALQ a profité de l'occasion pour rappeler aux locataires qu'ils ont le droit de refuser une augmentation de loyer. De plus, l'organisme a tenu à prévenir les locataires qu'il ne faudra pas tenir compte des recommandations d'augmentations de loyer émises par les corporations de propriétaires immobiliers. En effet, la Régie du logement ne publie qu'à la fin janvier ses indices d'ajustement des loyers et sa grille de calcul. À partir de ce moment, muniEs de la variation annuelle des taxes foncières de leur immeuble (disponible auprès de leur municipalité et de leur Commission scolaire), les locataires pourront consulter leur comité logement qui pourra les aider à mesurer le caractère raisonnable ou non de la hausse demandée. Le cas échéant, ils et elles pourront la refuser par écrit dans le mois suivant l'avis de leur propriétaire. Toutes ces démarches sont absolument indispensables puisque le contrôle des loyers n'est toujours pas obligatoire au Québec.

À ce sujet, le RCLALQ réclame un registre des baux.

lundi, décembre 14, 2009

Cadeaux de Noël et déconstruction

L'inégalité des rapports entre hommes et femmes repose entre autre sur tout un tas de comportements et de codes qu'on nous a inculqué dès notre plus jeune âge. C'est ce qu'on appelle le genre, le sexe social. C'est cette éducation, adaptée en fonction d'un banal détail biologique, qui maintient le fossé qui sépare nos conditions d'existence. Toutes ces attitudes, perceptions et présupposés conditionnent nos relations et peuvent expliquer que les hommes aient davantage tendance à monter le ton et à couper la parole, ou que les femmes aient malheureusement raison d'avoir peur de marcher seule et qu'elles se tappent encore la grosse majorité du bénévolat domestique.

À l'approche de cette période particulièrement intense en pseudo-relations humaines qu'est le temps des cadeaux de Noël et des retrouvailles familiales annuelles - n'oubliez pas de donner les becs sur les joues des matantes et de serrer les grosses pattes des mononc's, surtout pas le contraire! - je vous invite à jeter un coup d'oeil à cette petite brochure, produite en 2003 par quelques associations antisexistes, intitulée Pas de cadeau pour le sexisme.

« Berlusconi déplore un climat de haine » (?!)

Une semaine après que plusieurs centaines de milliers de personnes aient pris la rue pour réclamer la démission de Silvio Berlusconi, ce dernier prenait un bain de foule et a été violemment agressé par ce que les médias se sont empressé de décrire comme un « fou ». Jusqu'ici tout va bien.



Aujourd'hui, la propagande médiatique allait un peu plus loin : oui, bien sûr, l'agresseur était un déséquilibré, mais la vraie responsable, c'est la tension politique italienne! Tous les médias italiens pointaient aujourd'hui du doigt ce « climat de haine », sorti on-ne-sait-trop d'où. À droite comme à gauche, le mot d'ordre est le même (et se résume par cet appel lancé par la Repubblica, journal dit de gauche) :
"Amis et adversaires, partisans et opposants doivent être solidaires (de Berlusconi), comme nous le sommes nous, sans aucune distinction", poursuit la Repubblica qui appelle à "se dresser contre l'insanité d'un tel geste", car "ce qui en jeu n'est rien moins que la liberté".
Le journal appartenant au Cavaliere a gratté un peu plus loin en tenant pour responsables de ce climat de haine et de violence toutes les personnes qui le critiquent, le traitant de fasciste, de tyran, de dictateur. Comme un chat qui gronderait quelques souris en leur reprochant de le traiter de félin..

Voici, brièvement, quelques citations du gredin. Et on se demande vraiment pourquoi il se prend des trucs par la gueule..?

  • « Nous devons être conscients de la supériorité de notre civilisation, un système qui a garanti le bien-être, le respect des droits de l’Homme et – au contraire des pays musulmans – le respect des droits religieux et politiques. »
  • « Les femmes de droite sont plus belles et plus diplômées. »
  • « Cela fait mal au coeur de parcourir des villes comme Rome, Naples et Palerme et de voir comment les graffiti et la saleté dans les rues font qu'elles ressemblent de plus en plus à des villes africaines qu'européennes. »
  • « Seul Napoléon a fait mieux que moi. »
  • « Le mieux serait de vous trouver un millionnaire. » (à une étudiante pauvre)
Il avait aussi sorti quelque chose comme : il y a trop de "jolies filles" en Italie pour les protéger du viol, faute de soldats pour les escorter.

C'est assez..?

samedi, décembre 12, 2009

Ça chauffe aussi à Copenhague.

Après la Grèce, c'est au tour du Danemark de vivre des émeutes. Des manifestations ont eu lieu en marge du Sommet de Copenhague. Plus de 400 arrestations. Un billet tiré du site "Le Jura Libertaire".

17h05 — La police a annoncé avoir procédé à 400 arrestations aujourd’hui lors de la manifestation en marge des négociations pour le climat, qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes à Copenhague. — Leur presse (AFP).





17h16 — Des incidents ont éclaté moins d’une demi-heure après le départ de la manifestation, alors quelle avait parcouru quelques centaines de mètres. Un groupe denviron 300 personnes, cagoulés et entièrement vêtus de noir, infiltré en queue du cortège, a commencé à briser des vitrines. Les casseurs, munis de briques et de marteaux, ont également lancé des canettes de gaz.

Des fourgons de police ont été brièvement entouré par le groupe. Une cinquantaine de policiers anti-émeutes les ont finalement encerclés et sont intervenus sans ménagement, jetant plusieurs d
entre eux à terre. Les autres casseurs se sont dispersés par petits groupes de cinq à six pour réintégrer le cortège, doù ils émergent ponctuellement pour briser une vitrine.










Les policiers ont procédé à plus de 400 arrestations en marge de la manifestation. Un communiqué officiel précise quil sagit de membres «des Blacks Blocs», ces groupuscules ultra-violents qui sétaient illustrés en avril lors du sommet de lOTAN à Strasbourg.

Vendredi, déjà, 75 militants ont été interpellés et six d
entre eux inculpés de vandalisme. — Leur presse (Le Parisien).














La police attend les «black blocs» à Copenhague
Ces ultras avaient perturbé le sommet de l’Otan en avril dernier. Les policiers danois et européens sont très mobilisés.

Le syndrôme «black bloc» a déjà frappé Copenhague. Ces ultras sont dans toutes les conversations de la famille policière danoise et européenne. Selon un policier français très au fait dudossier, «il ne fait aucun doute que Copenhague sera le point de convergence de toute cette faune». La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dispose dun fichier de quelques centaines de
noms, dont une cinquantaine particulièrement «signalés». Plusieurs de ses correspondants sur place veilleront discrètement sur le contingent connu du ministère de l
Intérieur. Les «black blocs» ont fait une entrée fracassante au dernier sommet de lOtan, en avril à Strasbourg. Ils ont ensuite fait des émules à Poitiers, en octobre, où le
centre-ville a été mis à sac par une centaine d
énergumènes qui ont pris de court la police.




En Allemagne, où le mouvement est né, ces ultras se groupent en plus de 70 organisations. On estime leur nombre à 10'000 en Europe, dont 7000 outre-Rhin. Méthodiques, vêtus de noir, ils se masquent le visage pour échapper aux objectifs photos et au gaz lacrymogène, ils pratiquent une forme de guérilla urbaine en usant du téléphone mobile et dInternet. La police danoise est dautant plus
mobilisée que la menace de l
ultragauche se double dun risque terroriste au pays des caricatures de Mahomet.

Leur presse (Jean-Marc Leclerc, Le Figaro), 11 décembre.





vendredi, décembre 11, 2009

Urgent Communique from Athens Anarchists

Désolé pour celles et ceux qui auraient du mal avec l'anglais. Voici un communiqué émis par des anarchistes d'Athènes à propos de la répression à laquelle ils et elles font face :

9-12-2009 : RECENT DAYS HAVE SEEN INCREDIBLE JUNTA ORGIES IN GREECE

EXAMPLES:

1 ) Cops with guns in the demonstrations.
2 ) Motorbike raids against protesters.
3 ) Cops following peaceful demonstrators in their tracks, wild and indiscriminate arrests.
4 ) Staged events such as the alleged assassination attempt against the rector of the Pritanea.
5 ) An enormous number of vague and even criminal charges and arresting people young and old.
6 ) Closing schools on the pretext of swine flu and the merciless beating of students who wanted to get to their schools.
7 ) Undercover cops kidnapping young protesters.
8 ) Higher level visible collaboration between Golden Dawn neo-nazis and the Police.
9 ) Secret meetings between Chrysohoides and the bosses of the TV channels and journalists to decide on how TV reporting was going to be done over these days.
10 ) Secret covert cameras and helicopters hovering constantly.
11 ) Zero tolerance makes a bitter orange and a stone against a bank a felony and a pretext for a police attack.
12 ) BAN on demonstrations and political gatherings in the conversion areas with massive police intimidation and outrageous controls/databasing.
13 ) Hacker attacks on indymedia, and sites of squatted places and TVXS (no borders TV), deleting comments.
14 ) Invasion and PREVENTIVE ARRESTS in many self-managed spaces.
15 ) In an Orwellian way anarchists and the rebels are referred to “fascists and Nazis!”.
16 ) Junta-like removal of asylum [in the universities].

AND HOW MUCH MORE!

Some of these things happened in isolation, and some only happened before under the junta in 1967-1974; others have never happened before, only now.

They never ever happened altogether in such a short space of time!

It seems that the crash which happened here and they are hiding, like the indomitable December, has the power to activate an emergency plan, a new ‘PLASTER CAST’ [repeating the pronuncement of the junta in 1967].

These moments are more than historical. We are witnessing for the first time since 1967 an attempt to impose a fascist police coup. If a parliamentary democracy are able to commit those crimes, the junta is something different and we have all have begun to understand that. The anarchist slogans in the streets are beginning to say bluntly: “DOWN THE JUNTA”.
A collusion of prosecutors, rectors, the upper classes, TV media and police, and still we do not know what other local and foreign forces have been mustered. You hear of missing people. The climate is heavy like under the junta.

THIS IS NOT THE TIME TO BE SILENT! THIS IS NOT THE TIME TO RELAX!
EVERYBODY IN THE STREETS - SQUATS EVERYWHERE!
PLEASE HELP TO SMASH DOWN THE GREEK JUNTA!
THE REGIME IS GOING THE WAY OF 1967!


jeudi, décembre 10, 2009

Cause Commune no 26

Le numéro 26 de Cause commune, le journal de l'Union communiste libertaire (UCL), est maintenant disponible sur le web.

4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantes et des militants libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Vous pouvez soumettre un texte ou nous faire part de vos commentaires en écrivant à journal@causecommune.net. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de l’UCL le plus près de chez-vous (voir la liste sur www.causecommune.net).

Au sommaire du numéro 26:

mercredi, décembre 09, 2009

La version de Jean-Loup Lapointe

Mise en garde, l'image suivante est très troublante : on y voit l'ampleur des blessures subies par le courageux, vaillant et téméraire Jean-Loup Lapointe, agent de la paix n'ayant eu d'autre choix que d'assassiner Fredy Villanueva au mois d'août 2008. L'écart entre l'évènement et le dévoilement public de sa version? Pas grave, le pauvre chou a vécu toute une aventure, valait mieux lui laisser le temps de se ressaisir. Pendant la dernière année et demie, on a vu la famille Villanueva et un tas de tatas défiler dans les rues et pleurer aux nouvelles; on n'a jamais pris un instant pour se demander comment s'en sortait le brave constable!! Comme je le disais, la photographie efface tout soupçon que nous, braves citoyennes et honnêtes citoyens, aurions pu avoir face au charmant flic ou à son sécuritaire corps policier.

Pour ne pas trop brusquer, d'ailleurs, voici quelques extraits du rapport de Jean-Loup Lapointe. Vous saurez donc un peu à quoi vous en tenir avant d'être exposéE directement à la brutalité à laquelle il a dû faire face.

«Frappé au dos, dans les côtes et sur la mâchoire»
« étranglé »
«agrippé et serré au niveau de la gorge»
il craignait que ces assauts le « blessent gravement » et le « fassent perdre connaissance, ne serait-ce qu’un instant »
« À cet instant, la peur d’être blessé gravement et de mourir m’envahit », ajoute-t-il.

C'est pourquoi il prétend avoir été forcé de tirer dans les « masses de corps ».

Ça a vraiment pas dû être drôle, hein. Le pauvre agent voulait seulement faire respecter la loi et empêcher de vilains d'jeunes de voir leurs âmes corrompues par le jeu des dés et il se fait sauter dessus, machin-machin, jusqu'à avoir peur pour sa vie. T'sais..! Alors voilà, finit le faux suspense plate, voici la photo qui vaut mille mots, qui explique mieux que n'importe quel rapport ce qui a bien pu se passer ce jour-là.


Eh oui. C'est tout. Le comble, c'est que sa collègue-complice prétend n'avoir rien vu de tout ça, trop occupée qu'elle était à tenir Dany Villanueva au sol (pendant qu'il frappait l'autre porc au visage, je présume).

mardi, décembre 08, 2009

Party du DIRA: Venez fêter en aidant le DIRA!

PARTY DU DIRA!
VENEZ VOUS DÉHANCHER
AU SON DE LA MUSIQUE DE LA FANFARE ANARCHISTE
L'ENSEMBLE INSURRECTION CHAOTIQUE
DJ TIGRE ET INVITÉS


VENDREDI LE 11 DECEMBRE
À PARTIR DE 20H, AU BAR POPULAIRE, 6584 ST-LAURENT
(autobus 55 ou 18-métro de castelnau ou beaubien)

procurez vous en grande primeur:
l'AGENDA DIRA 2010
VOUS L'ATTENDIEZ AVEC IMPATIENCE!
LE VOICI! LE TOUT NOUVEAU! TOUT CHAUD!ET EN FORMAT POCHE!
MAIS TOUJOURS LE MÊME CONTENU HILARANT
ET PARFAIT COMME CADEAU!

donnez ce que vous pouvez
grignotines et amuses-gueules seront servis

lundi, décembre 07, 2009

Grèce : Le premier anniversaire de la mort d'Alexandros Grigoropoulos tourne à l'émeute.

Le 6 décembre 2008, lors d'une manifestation à Athènes, Alexandros Grigoropoulos, un camarade âgé de 15 ans, a été assassiné, de sang froid, d'une balle policière à la poitrine.

Un an plus tard, les commémorations de samedi à lundi ont eu lieu dans tout le pays notamment à Athènes et Salonique. Des manifestation appelées principalement par les partis d'extrême gauche, les groupes anarchistes et autonomes et quelques syndicats. Pour la deuxième journée de manifestation à Salonique, entre 8000 et 10000 manifestant-es auraient défilé. Du côté d'Athènes c'est plusieurs milliers de personnes qui ont pris la rue. Évidemment les flics ont attaqué les contingents et de dures batailles de rue se sont déroulées; jets de pierre et molotov contre matraques, grenades assourdissantes et lacrymos. À Salonique des sources rapportent que les policiers auraient attaqués à coup de lacrymogènes les contingents, ce qui aurait provoqué une riposte bien méritée de la part des manifestant-es.

La manif a d’abord été attaquée au moyen des gaz, mais sans se scinder ni permettre aux flics d’approcher — jets de pierres. Après la manif, une AG était prévue à Polytechnique. Sans raison, les antiémeute ont pénétré une troisième fois en trois jours dans l’espace universitaire, frappant, gazant et arrêtant les gens. Leur intention de tuer ou d’estropier ne peut pas faire de doute à qui était là. Les étudiants occupent le bâtiment principal de l’Université où une assemblée (ouverte à tous après les derniers événements) doit avoir lieu.source




De samedi à lundi, au moins 823 personnes ont été arrêtées dans tout le pays, parmi lesquelles 159 ont officiellement été gardées à vue et inculpées. Ce sont les chiffres officiels, on se doute que le nombre est beaucoup plus élevé. La dictature des colonels n'est pas très loin dans ce pays hautement répressif...

Voici quelques images...


State and Capital assassinate every day and not with bullets alone. We live the causes, we don’t wait for any occasions. Everyone to the streets: For dignity, for freedom, for Anarchy. Open anarchist assembly for multiform action.








Pour plus d'infos, images et vidéos...

dimanche, décembre 06, 2009

Vague de violence extrême ciblée envers les travailleuses du sexe : Refusons-la!


Maintenant plus que jamais, Stella, organisme par et pour les travailleuses du sexe, a besoin de vous. Pourquoi?
Deux présumés violeurs en série de travailleuses du sexe à Montréal attendent leurs procès.

Un présumé meurtrier de travailleuse du sexe à Montréal attend son procès.

Depuis août, les attaques contre les travailleuses du sexe sont dangereusement à la hausse : meurtre non-résolu, tentative de meurtre, agressions armées, séquestration, viol,menace…

Plus de 60 agressions à Montréal contre les travailleuses du sexe nous sont rapportées par année.

La criminalisation de nos métiers nous brime de plusieurs droits, dont le droit à la sécurité et crée un climat d’impunité pour la violence contre nous.Nous réclamons la décriminalisation afin que les travailleuses du sexe puissent travailler en santé, en sécurité et avec dignité.

Nous n’attendrons pas un autre Pickton pour réagir!
Allié-es et ami-es qui croyez en notre mission, SVP endossez nos actions en nous envoyant un courriel à stelladirection@videotron. ca et joignez-nous en grand
nombre:

7 décembre
Action afin de supporter les cinq travailleuses du sexe qui ont porté plainte contre Giovanni D’Amico :
10h : manifestation devant le palais de justice de Montréal (1, rue Notre-Dame Est).

9 décembre
Action afin de supporter les trois travailleuses du sexe qui ont porté plainte contre Marco Chevalier :
9h : départ de chez Stella en autobus pour aller manifester devant le Palais de justice de Saint-Hyacinthe (1550, rue Dessaulles); merci de confirmer votre présence à l’avance.

17 décembre
Journée internationale de dénonciation de la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe :
16h : début de la Marche des parapluies rouges au métro Papineau
18h : au Café Cléopâtre, panel de discussion sur la violence faite aux travailleuses et travailleurs du sexe.

Plus d'infos.

H2Oil: Un documentaire à voir absolument.


Jusqu'au 10 décembre, le documentaire H2Oil, qui porte sur les sables bitumineux en Alberta est à l'affiche au cinéma Parallèle.

Le film porte un regard sur une petite communauté autochtone au prise avec d'énormes problèmes de pollution et de santé, notamment des taux anormalement élevés de formes très rares de cancer, qui seraient potentiellement reliés à l'extraction des sables bitumineux. La communauté de Fort Chipewyan qui est située sur les berges de la rivière Athabasca, est en aval des bassins de décantations, servant à récupérer l'eau ayant permis l'extraction du pétrole des sables bitumineux. Ces bassins, qui selon plusieurs spécialistes, fuient au rythme de quelques dizaines de litres par seconde, contaminent donc la rivière en différents métaux lourds, arsenic, HAP et d'autres saloperies, ainsi que tout la faune et la flore, qui sont les sources d'alimentation principales des habitant-es de cette communauté.

Le film donne donc la parole au premier médecin qui a osé soulever les problèmes de cancer, au jeune chef de communauté, et à un couple qui possède une petite entreprise d'eau de source fragilisée par l'exploitation des sables bitumineux. Le film donnera aussi la parole à une panoplie de politiciens, fonctionnaires et à des représentant-es des pétrolières. En donnant la parole à d'autres personnes qui ne croient pas à la thèse des déversements et du danger de l'extraction des sables pour la santé et l'environnement, la cinéaste démontre une objectivité dans son travail, ce qui change du traditionnel discours écologiste, qui est parfois tellement alarmiste et biaisé, qu'il en perd toute crédibilité.

Le film met en image ce que nous nous doutions tous et toutes, les sables bitumineux, sont une catastrophe écologique, et les capitalistes ont tout mis en place pour en empêcher la population de nuire à leur nouvelle source de profit.
Une seule petite critique, à mon avis, le film focuse trop sur une petite communauté isolée et pas assez sur l'ensemble de la population aussi affectée par le nouveau eldorado noir. J'aurais aimé entendre parler les travailleur-euses des conditions de travail désastreuses, des normes du travail inexistantes, à l'exception de celles de la sacro-sainte production, des conditions de vie et sanitaires abominables dans les villes en bordure des zones d'extraction. Bref, le capitalisme sauvage dans toute sa splendeur. Qui sait, ce sera peut être la thématique d'un futur documentaire?

N'empêche, c'est un excellent documentaire de Shannon Walsh que je vous recommande fortement.

H2Oil à l'affiche du 4 au 10 décembre 2009, 14h45 et 18h au cinéma Parallèle.
La page web du film.

jeudi, décembre 03, 2009

Rire de la FEUQ...

..c'est toujours aussi plaisant!

Si vous ne connaissez pas, la Fédération Étudiante Universitaire du Québec est une structure de concertation représentant des universitaires. Leurs principes de bases? Lobbyisme, opportunisme, récupération, gestion de coupures et anti-démocratie. Sans parler de la fonction carriériste de la FEUQ, véritable club-école du PQ.

Bref, de ce temps-ci, y'a l'association étudiante de l'Université du Québec à Trois-Rivières qui est en campagne de désaffiliation. Pour la FEUQ, cela veut dire moins de membres et est donc dramatique. D'abord parce que le membership est pour cette bureaucratie syndicale un symbole de leur pseudo-crédibilité auprès des politiciens, mais aussi parce que les "officiers" de la FEUQ reçoivent des bourses du gouvernement en fonction de la quantité de membres représentéEs. Une désaffiliation entraîne donc moins de fric pour les grosses têtes, et c'est donc pas étonnant de les voir chaque fois faire des pieds et des mains pour empêcher leurs membres de quitter la fédération. Les histoires sont tristes, nombreuses et vérifiables.

Mais cette fois, la FEUQ a peut-être compris qu'elle ne sert à rien d'autre qu'à faire chier la base étudiante et a décidé de joindre l'inutile à l'agréable. Vous avez dit « laxatif »?

mercredi, décembre 02, 2009

L’arnaque olympique

Des membres du Collectif anarchiste La Nuit vont se joindre aux camarades de «Flamme Québec» pour un rassemblement ce soir à Québec. Voici le texte du tract qu'ils diffuseront aux passant-e-s sous forme d'un Cause Commune Express.

Du 12 au 28 février prochain, la ville de Vancouver aura «l’honneur» d’accueillir les Jeux Olympiques d’hiver. Alors que l’on se rapproche de l’événement, une pression de plus en plus forte s’exerce sur celles et ceux qui tentent de faire valoir un autre point de vue sur ces Jeux. Harcèlement policier, arrestations « préventives », visite de courtoisie du SCRS chez des militants et des militantes : tout est bon pour justifier le budget gigantesque (près d’un milliard de dollars!) que les divers paliers de gouvernement ont investi pour assurer la « sécurité » et le bon déroulement du cirque olympique.

Pourquoi investir autant d’argent dans ces dispositifs policiers? Sans doute pour faire taire l’opposition de plus en plus farouche qui s’élève contre la tenue de cet événement. Comme l’explique le Réseau de résistance aux Olympiques, les Jeux n’ont rien à voir avec la promotion de la paix et de l’humanisme. Ils sont d’abord et avant tout une entreprise multinationale générant des milliards de dollars en retombées économiques pour les promoteurs immobiliers, l’industrie touristique et les médias de masse. Les Jeux permettent également d’engraisser une vaste bureaucratie, regroupée au sein du Comité international olympique (CIO), dont la corruption à tous les échelons est notoire.

Bien sûr, il faut remettre en question le fait que des multinationales comme McDonalds ou Coca-Cola profitent des Olympiques pour mousser leur image de marque, pour tenter de faire oublier leurs coups tordus (1) et de nous convaincre qu’on peut manger leur « junk » tout en restant pétant de santé. Cette association avec de grandes entreprises n’est pas nouvelle en soi, comme le souligne candidement le CIO sur son site internet : « Depuis sa fondation en 1894, le Mouvement olympique a été dépendant des partenariats avec la communauté des affaires afin de faire connaître les Jeux Olympiques et de soutenir les athlètes olympiques. Aujourd’hui, les partenaires marketing font partie intégrante de la famille olympique. »

Retombées : pas que du positif

La commercialisation à outrance du sport-spectacle ne doit pas nous faire oublier l’essentiel. Plus fondamentalement, la présence des Jeux Olympiques dans une communauté signifie généralement de gros problèmes pour les classes populaires qui ont le malheur de vivre à proximité. C’est ce que de nombreux groupes autochtones sur la Côte Ouest ont rapidement compris en dénonçant l’organisation des Jeux Olympiques sur leurs terres ancestrales, notamment à cause de l’impact désastreux de l’industrie touristique (tout particulièrement les centres de ski) sur les milieux naturels. À Vancouver, le centre-ville a fait l’objet d’un nettoyage social en règle, la police s’acharnant particulièrement sur les populations «indésirables»
(itinérant-e-s, marginaux et
prostitué-e-s) pour faire de la place aux touristes et à l’establishment sportif, politique et économique. Pendant que la police s’attaque aux sans-voix et aux sans-droits, elle ferme les yeux sur l’important trafic sexuel qui accompagne tous les grands événements sportifs à l’échelle internationale.

Faut-il à notre tour s’inquiéter du fait que nos élites locales proposent de se lancer dans la course pour obtenir la présentation des Jeux Olympiques d’hiver d’ici 2030? Nous pensons que oui. Les Olympiques sont une manne pour les capitalistes qui, à Québec, ont besoin d’une offre constante de grands événements culturels et sportifs pour maintenir à flot leur business. Louer des chambres, vendre de la marchandise, remplir des restaurants, construire des infrastructures, entretenir le verni lustré de Québec comme carte-postale tout en chassant les pauvres des derniers quartiers populaires du centre-ville. Tout cela financé par de l’argent public (plus de 6 milliards de dollars dans le cas de Vancouver!), sans lequel aucune ville ne peut aspirer à être sélectionnée pour tenir les Jeux. Des gens se poseront la question : en quoi tout cela est-il négatif? Après tout, ça fait rouler l’économie, non? Le problème est le suivant: en dépossèdant les habitants de leur ville et en attaquant nos droits collectifs, la classe politique prends des décisions qui ne profitent véritablement qu’au secteur privé (ex : construire un nouveau colisée au lieu de fermer définitivement l’incinérateur de Québec, qui empoisonne littéralement le quartier Limoilou). On se balance des conséquences sociales et écologiques au nom du prestige associé à la tenue de l’événement.

Les Olympiques sont l’arnaque par excellence, en permettant le transfert massif de fonds gouvernementaux vers les poches des capitalistes, tout cela au nom des vertus proverbiales du sport pour notre belle jeunesse. Ils servent aussi d’excuse pour nous expulser des quartiers où nous habitons, afin de laisser le champ libre aux promoteurs en tout genre. Les Jeux mettent l’activité sportive au service d’intérêts économiques et politiques qui n’ont rien à voir avec le soi-disant idéal olympique («l’important, c’est de participer»). Comme le disait Pierre de Coubertin: « La première caractéristique essentielle de l’olympisme ancien aussi bien que de l’olympisme moderne, c’est d’être une religion. En ciselant son corps par l’exercice comme le fait un sculpteur d’une statue, l’athlète antique honorait les dieux. En faisant de même, l’athlète moderne exalte sa patrie, sa race, son drapeau. » Les Olympiques symbolisent aujourd’hui ce qui tue justement l’activité sportive: le chauvinisme, la marchandisation, l’élitisme, le culte de la performance à tout prix.

La farce a assez duré : à Québec comme ailleurs, allumons la flamme de la résistance!



Note :
1) Pour ces deux entreprises, on n’a qu’à penser à leur politique ouvertement anti-syndicale, allant jusqu’à l’assassinat pur et simple de travailleurs (dans le cas de Coca-Cola, en Colombie notamment).

dimanche, novembre 29, 2009

Pendent ce temps à Fermont: ça sent l'éviction.


Tiré du blogue du Collectif Emma Goldman
À Fermont, ville minière du Nord de la Côte-Nord, la multinationale du Luxembourg, Arcelor Mittal, qui emploie 2000 travailleurs, ne trouve plus de logement pour les familles de 47 nouveaux employés. Pour éviter de payer pour la construction de nouveaux logements, la compagnie a eu un "éclair de crosseur". Pourquoi ne pas forcer les travailleurs retraités à vendre et quitter Fermont! Et bien, aussi stupéfiante que l'affaire puisse sembler, la compagnie a modifié en 2005 les contrats d'achat des maisons des travailleurs. Les modifications stipulaient notamment que les travailleurs devraient dorénavant vendre leurs maisons lorsqu'ils prendraient leurs retraites. Dans l'émission La Facture, à radio-canada, on notait qu'à la signature du contrat en question, le responsable des services communautaires de l'époque avait promis verbalement aux travailleurs qu'ils pourraient demeurer dans leur maison durant leur retraite.

Des retraités affirment vouloir rester dans leurs maisons malgré les mises en demeure qu'ils ont reçu et consultent leurs avocats. Le dossier est à suivre...


Source: Radio-canada, Forcés de vendre leur maison

[Événements]Éteignons la flamme olympique! Pas de jeux sur des terres volées!

ÉTEIGNONS LA FLAMME OLYMPIQUE!
PAS DE JEUX SUR DES TERRES VOLÉES!

Événements à venir (Montréal):

Le SAMEDI 5 décembre, 17h
Enchère d’art : Résistance créative aux Olympiques 2010
La fête commence à 17h, l’enchère aura lieu de 19 h à 22 h
Au 3942 rue Sainte-Émilie, coin Saint-Augustin
http://www.facebook.com/event.php?eid=182621237549
Organisée par Ste-Emilie Skillshare

Le DIMANCHE 6 décembre, 18h30
Table-ronde et projection de films sur le thème « Pas de jeux sur des terres volées »
Avec des conférencières autochtones de l’intérieur de la « Colombie-Britannique ».
Au Cinéma De Sève, 1400 de Maisonneuve ouest (métro Guy-Concordia)
GRATUIT. Accessible aux fauteuils roulants. Traduction chuchotée de français vers l'anglais.

Venez écouter en personne des activistes et organisatrices autochtones engagées dans la défense de leur culture et de leurs territoires, ainsi que dans la résistance aux Jeux olympiques tenus sur des terres non cédées.

Les conférencières seront :
-> MIRANDA DICK : Miranda est mère de cinq enfants, fait partie du Conseil des femmes de Secwepemc et est une Guerrière pour la Terre et le Peuple. Les Secwepemc de l’intérieur de la « Colombie-Britannique » ont résisté à l’essor de la station balnéaire Sun Peaks sur leur territoire.
-> BILLIE PIERRE : Billie appartient aux nations Nlaka’Pamux et Ojibwae. Elle est impliquée dans le Native Youth Network et est co-fondatrice du magazine Redwire. Elle est également active dans diverses campagnes pour la défense du territoire et des droits de la personne.
-> GUILLAUME B. : Membre du Réseau de résistance aux olympiques à Vancouver.

Cet événement comportera également la projection de courts métrages des Défenseurs de la Terre et du Native Youth Movement (NYM).
Présenté par le Indigenous Solidarity Committee et Personne n’est Illégal - Montréal


Le MERCREDI 9 décembre, 18h30
Soirée film et discussion : La résistances de Vancouver à Montréal
Avec des extraits du film « Five Ring Circus » et d’autres films.
Au 3600 University, salle 112 (métro McGill)
http://www.facebook.com/event.php?eid=184893838998
Organisé par Ste-Emilie Skillshare et Q-Team


Et pour finir en beauté :

Le JEUDI 10 décembre, 17h30 (pile!)

Manifestons contre le passage de la flamme olympique à Montréal
Au coin de la rue Notre-Dame est et de la Place Jacques-Cartier,
Entre Saint-Laurent et Gosford (métros Champs-de-Mars ou Place D’Armes)

!! APPORTEZ DE QUOI FAIRE DU BRUIT !!

Nous encourageons tout le monde à arriver au plus tard à 17 h 30 afin que nous puissions efficacement « accueillir » l’arrivée de la flamme olympique devant l’Hôtel de ville. Les retardataires sont bienvenuEs, mais nous encourageons fortement tout le monde à faire des efforts pour arriver au plus tard à 17 h 30.

Le 10 décembre marque également le triste anniversaire de la démolition de deux sweat lodges, avec la complicité du GRC, par la Station balnéaire Sun Peaks, qui les a remplacés par des pistes de ski. Les sweat lodges sont considérés comme sacrés par les Secwepemc de l’intérieur de la « Colombie-Britannique ».
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Contexte :

À peine quelques mois avant le début des Jeux olympiques d’hiver à Vancouver/Whistler, en février prochain, et à quelques jours du passage du relais de la flamme olympique (commanditée par Coca-Cola et la Banque Royale du Canada) à Montréal, le JEUDI 10 DÉCEMBRE, des activistes de solidarité avec les peuples autochtones et des militantEs pour la justice sociale répondront à l’appel lancé par le Réseau de résistance aux Olympiques en manifestant contre le Relais de la flamme.

Nous soulignons particulièrement notre appui à la résistance autochtone contre les Olympiques en « Colombie-Britannique ». Nos alliéEs Autochtones ont bâti une campagne de sensibilisation et de résistance contre les prochains Jeux olympiques d’hiver à Vancouver/Whislter, et nous manifestons notre solidarité avec leur appel, sous la bannière « Pas de Jeux sur des terres volées! »

Nous dénonçons également tous les autres impacts négatifs de l’industrie olympique, ainsi résumés par le Réseau de résistance aux Olympiques à Vancouver : « Les Jeux ne sont pas qu’une innocente manifestation de la « noblesse du sport » : l’histoire des Jeux olympiques est complètement entachée par les déplacements forcés, l’avarice des entreprises, le fascisme, la répression et la violence. Seules les élites politiques et économiques (des promoteurs immobiliers aux commanditaires officiels) arrivent à tirer profit de l’industrie olympique. Les conséquences négatives des prochains Jeux olympiques d’hiver sont annoncées d’avance: l’expansion du tourisme sportif et de l’extraction des ressources sur des territoires autochtones non cédés; l’explosion de l’itinérance et de l’embourgeoisement des quartiers pauvres; la privatisation des services publics ; des pratiques anti-syndicales, des contrats imposés et des conditions d’exploitation pour la main d’œuvre migrante ; un appareil de sécurité coûtant au minimum 1 milliard de dollars, doublé d’une attaque vicieuse contre les libertés civiles fondamentales ; 6 milliards de dollars tirés directement des fonds publics; une destruction sans précédent de l’environnement ».
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POURQUOI NOUS ORGANISONS CONTRE LE RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE
(Tiré du Réseau de résistance aux Olympiques)

La Flamme olympique est un instrument de propagande servant à promouvoir l’embourgeoisement, la répression et la destruction environnementale. L’origine du relais de la Flamme olympique est peu glorieux : c’est à Berlin, lors des Jeux d’été de 1936, que le relais a été inventé pour répandre l’idéologie fasciste des Nazis et promouvoir le Troisième Reich. (Voir l’article du Globe and Mail reproduit ici : http://no2010.com/node/1113)

Le Relais de la Flamme olympique est un truc publicitaire de 25 millions $ servant à dorer l’image de la « Marque olympique » et celles de ses commanditaires principaux. La Banque Royale du Canada et Coca-Cola sont les principaux sponsors du Relais de la Flamme olympique en 2010. RBC est le plus important bailleur de fonds de la dévastatrice exploitation des sables bitumineux en Alberta, alors que Coca-Cola est responsable de la dégradation générale de la santé publique, de par sa place prépondérante dans l’industrie de la malbouffe, est coupable de l’épuisement de sources d’eau potable et de catastrophes environnementales en Inde, et est de connivence avec des groupes paramilitaires violents engagés pour réprimer l’activité syndicale dans ses usines en Colombie.
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Ironiquement, les flambeaux olympiques ont été conçus et fabriqués par la firme québécoise Bombardier, dont la branche aérospatiale est impliquée dans le complexe militaro-industriel québécois/canadien.

Nous vous encourageons à participer à la manifestation « Pas de Jeux sur des terres volées » à Montréal, contre le relais de la Flamme olympique, commanditée par Coca-Cola et la Banque Royale du Canada, le 10 décembre prochain, et à vous renseigner sur les autres événements organisés plus tôt.

Les événements contre le relais de la Flamme olympique à Montréal sont organisés par des membres du Indigenous Solidarity Committee et du Bloc AMP – Montréal (Action mondiale des Peuples), Reclaim!, Ste-Emilie Skillshare, Personne n’est Illégal – Montréal, Q-Team et plusieurs autres groupes.

Renseignements :
Montréal: blocampmontreal@gmail.com - 514-848-7583- www.amp-montreal.net
Pour plus d’information sur l’organisation et la résistance aux Olympiques de 2010: www.no2010.com - http://olympicresistance.net

samedi, novembre 28, 2009

Sur la lengue frenssèzeuh...


On assiste présentement à une surmédiatisation de ce que les spécialistes appellent (depuis 1990) la « nouvelle orthographe ». On peut lire, à peu près quotidiennement, les lettres ouvertes de braves gens, linguistes auto-proclaméEs et gérants d'estrade en tout genres plaidant pour ou contre l'offensive de rectification orthographique.

« Non! Je suis contre! J'aime ces difficultés et ces anomalies qui donnent son charme à la langue française! »

« Vous êtes borné, cher Môssieur; acceptez donc le progrès! La vie sera meilleure avec l'accent grave dans l'évènement et avec des traits d'union partout dans les nom-bres! »

« Vous gâchez la jeunesse en lui ôtant le plaisir-à-retardement d'apprendre les complexités du français. »

Ainsi de suite. Ad nauseam.

Les libertaires n'ont pas - à ce que je sache - l'habitude de se prononcer sur de tels sujets, probablement en raison de leur futilité profonde. Débattre de l'orthographe, c'est un peu comme les paris sportifs ou la prière : ce n'est ni intéressant, ni important, ni utile. Certains et certaines camarades auront peut-être une vision différente, mais est-ce que l'important n'est pas surtout de se comprendre? Est-ce que d'embarquer dans ce débat-là ne revient pas à jouer le jeu de l'intelligentsia, qui voudrait nous faire gober que la crédibilité - et, par extension, la justesse - d'une personne ou de ses idées est directement proportionnelle à sa capacité d'intégration des codes et des règles du langage officiel.

Quand bien même j'écrivais « que cé pas si important que sa décrire sans fer trop de faute », au final, vous comprenez l'essentiel. Non?

Et tant qu'à parler d'évolution de la langue, on pourrait pas aborder des trucs un peu plus concrets que des accents, des virgules et des traits d'union? Aux dernières nouvelles, nos chers Académiciens du progrès linguistique soutenaient encore que le masculin l'emporte sur le féminin...

jeudi, novembre 26, 2009

Banni à vie de l'assemblée nationale.

Un militant écologiste et porte-parole des Citoyens mauriciens pour le déclassement nucléaire a été banni à vie de l'assemblée nationale, pour avoir lancé des confettis sur la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, avant de crier que c’était aux Québécois de décider du sort de la centrale Gentilly 2. Son bannissement n'est pas, à mon avis, quelque chose de dramatique (au contraire c'est tout de même plutôt rigolo) mais démontre tout de même très bien l'absurdité de la démocratie bourgeoise. Sébastien Boies, qui est connu en Mauricie, en autre, pour son militantisme et son implication dans divers groupes écologistes, a exprimé le ras-le bol des citoyen-nes de la Mauricie, sur le refus du PLQ d'écouter la population quant à l'avenir de la centrale, en allant déposer une pétition à l'assemblée pour demander le déclassement de Gentilly-2. Voici donc la pétition:

Jeudi le 26 novembre 2009, les citoyenNEs MauricienNEs pour le déclassement nucléaire déposeront leur pétition et celle du regroupement citoyens de Champlain Zéro Nucléaire. Nous demandons au gouvernement libéral et au premier ministre du Québec Jean Charest l’arrêt immédiat du processus de reconstruction de la vieille centrale nucléaire Gentilly-2 et un investissement, créateur d’emplois, dans le déclassement nucléaire et dans le développement d’énergies vertes.

Considérant l’absence totale de processus démocratique dans ce dossier : transparence, commission parlementaire et débat public;

Considérant les coûts exponentiels de la reconstruction et les doutes que celle-ci respecte les normes internationales en matière de sécurité nucléaire;

Considérant les récentes études allemandes et canadiennes sur les centrales nucléaires et leurs impacts réels sur notre santé et celles travailleurs;

Considérant que la Commission Canadienne de Sureté Nucléaire (CCSN) n’est pas neutre dans ce dossier et tolère une technologie périmée et des normes bien en deçà de plusieurs pays à l’égard des émissions radioactives de tritium rejetées dans l’environnement;

Considérant que la technologie Candu est la plus prisée par les pays ayant refusés d’endosser le traité de non-prolifération d’armements nucléaires (Inde, Pakistan, Chine,…);

Considérant les défaillances technologiques des réacteurs Candus et de leur rejet par les principaux producteurs d’énergie nucléaire (France, États-Unis, Angleterre);

Les citoyenNEs MauricienNEs pour le déclassement nucléaire demandent le déclassement immédiat de la centrale nucléaire Gentilly-2 et la création d’une expertise internationale en démantèlement de centrales.

Au Québec, nous n’avons aucunement besoin de la filière nucléaire pour subvenir à nos besoins énergétiques et encore moins de celle de la centrale de Pointe-Lepreau au Nouveau-Brunswick; il n’y a aucune solution sécuritaire pour la gestion des déchets radioactifs à ce jour; l’extraction d’uranium est hautement cancérigène et ne dépasse pas les 50 ans en approvisionnement; le Fraser Institute, Warren Buffet (financier), les agences de cotations boursière (Wall Street, Moody’s,…), la revue Forbes, plusieurs agences importantes de financement et grandes entreprises disqualifient cette forme d’énergie; et finalement, n’oublions pas le legs empoisonné que nous réservons aux générations futures.

Alors pourquoi s’acharner à menacer la santé physique et financière des citoyens et des travailleurs? Pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il dans la voie nucléaire de manière anti-démocratique?

Le théâtre nucléaire a assez duré. Sortons le Québec du nucléaire.

Les citoyenNEs MauricienNEs pour le déclassement nucléaire

Sébastien Bois, porte-parole

(819) 377-9006

declassementnucleaire@gmail.com

Si le simple fait de lancer des petits papiers sur la ministre vaut un bannissement à vie du l'Assemblée Nationale, le fait d'empoisonner notre environnement au nucléaire ne devrait-il pas être juger encore plus sévèrement par la population? La prochaine fois messieurs et mesdames les ministres ce sera peut être des pavés que vous recevrez...


Vidéo 1
Vidéo 2
Vidéo 3
Vidéo 4

Dix ans après Seattle : Réflexions sur la mouvance anticapitaliste

Quand?Le lundi 30 novembre, 18 h 30
Où? Université McGill, Leacock Building, salle 232
855 Sherbrooke O. (Métro McGill)

Avec :
**Indu Vashist, coordonnatrice du GRIP McGill. Indu a participé aux manifestations contre l’OMC à Seattle.
**Jaggi Singh, membre fondateur de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) et membre de Personne n’est Illégal – Montréal.
**Ben Atkinson, organisateur basé à Seattle.

Il y a dix ans, 100 000 manifestantEs, organiséEs en contingents environnementalistes, syndicalistes, anarchistes, féministes, etc., se sont réuniEs à Seattle pour protester contre les négociations du « Cycle du millénaire » de l’Organisation mondiale du commerce. Ces manifestations n’ont pas seulement réussi à faire dérailler les négociations de l’OMC, elles ont aussi permis d’insuffler une nouvelle vie à la mouvance anticapitaliste mondiale. Cette victoire monumentale a marqué le début d’une série de mégamanifestations un peu partout sur la planète contre la salade de sigles des grands organismes néolibéraux et impérialistes comme le Fonds monétaire internationale et la Banque mondiale (FMI/BM), la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), le G8, le G20, l’École des Amériques, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et plusieurs autres. Le déraillement des négociations de l’OMC aura symbolisé la rage populaire contre le nouvel ordre mondial de l’après-guerre froide et illustré un mécontentement de masse envers le capitalisme et ses partisans.

Les participantEs à cette table-ronde présenteront quelques réflexions sur l’organisation de base avant et après Seattle. Ils/elle parleront des effets qu’ont entraînés pour les activistes anticapitalistes nord-américains cette importante mobilisation contre l’OMC.

Cet événement sera accessible aux fauteuils roulants. Si vous souhaitez un service de garde pour vos enfants, ou si vous avez besoin de traduction chuchotée vers le français, veuillez communiquer avec nous au moins 48 heures à l’avance.

Cet événement est une présentation de :
GRIP McGill et GRIP Concordia

Groupe de recherche d’intérêt public à l’Université McGill
3647 University, 3è étage
Montréal, Québec, H3A 2P3
Tel. 514-398-7432
Fax. 514-398-8976
www.qpirgmcgill.org

Hostie d’vieux monde ! L’anarchisme au Québec

Un texte provenant de la Sociale, le périodique du Groupe D’Anarchistes de Lille et Environs, membre de la Coordination des Groupes Anarchistes. Un texte écrit par un camarade français qui résume bien "l'état des lieux" du mouvement anarchiste au Québec.

Depuis le début des années 2000 le mou­ve­ment liber­taire au Québec reprend force et vigueur. Soit qu’elles le reven­di­quent expli­ci­te­ment dans leurs prin­ci­pes, soit qu’elles le reconnais­sent en pra­ti­que, les orga­ni­sa­tions d’affi­lia­tion anar­chis­tes par­sè­ment la société civile et ten­dent à gagner en visi­bi­lité, mal­gré leur mor­cel­le­ment rela­tif.

Première remar­que, les par­tis d’extrême gau­che sont à peu près inexis­tants. Sur la scène poli­ti­que, le seul parti véri­ta­ble­ment à gau­che, Québec Solidaire (QS), s’avère être une struc­ture oppor­tu­niste, créée en 2006, qui tente de pros­pé­rer sur l’insa­tis­fac­tion géné­rée par les poli­ti­ques néo-libé­ra­les et l’ampleur gran­dis­sante des mou­ve­ments sociaux. Débarrassé des para­dig­mes de la gau­che marxiste, QS incarne le pro­jet de renou­veau de la gau­che électorale au Québec, enchâs­sée dans la logi­que du bipar­tisme nord-amé­ri­cain. Son objec­tif est de “fé­dé­rer les for­ces pro­gres­sis­tes de gau­che” [1]. dans la pers­pec­tive de jouer, à terme, le jeu de la démo­cra­tie repré­sen­ta­tive. Ses pre­miers résul­tats électoraux étaient pro­ches de 4% à l’échelle pro­vin­ciale.

mercredi, novembre 25, 2009

Jeudi discussion au DIRA


Le DIRA, bibliothèque anarchiste, vous invite à venir discuter dans une ambiance amicale aux jeudis discussions

Prochaine date :
Jeudi le 3 décembre 2009, à partir de 18h30

2035 rue Saint-Laurent, 3e étage

Thème abordé ce mois-ci:

LES PRATIQUES FÉMINISTES DANS LE MILIEU ANARCHISTE

Les anarchistes sont féministes en théorie, mais le sont-ils en pratique?


info: dira@riseup.net

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DIRA (Documentations, Informations, Références et Alternatives)

DIRA a été créé dans le but de favoriser l’esprit critique afin de contrer la désinformation dont est victime la pensée libertaire. Il s’agit d’une bibliothèque libre et gratuite diffusant ces idées et contenant de nombreuses variétés de documents portant sur différents thèmes. C’est aussi un lieu fournissant un espace où les gens peuvent se rencontrer et discuter gratuitement.

maintenant sur le web
http://bibliothequedira.wordpress.com/

vendredi, novembre 20, 2009

Quand on veut...

Vous avez très certainement déjà entendu l'un des leitmotiv favoris des défenseurs du libre-marché capitaliste. « Quand on veut, on peut ». Comme s'il suffisait d'un brin de volonté pour tout avoir. Comme si, dans un monde dominé par le pouvoir de l'argent, le fait de naître de parents ouvriers garantissait la même étendue de possibilités que d'avoir été conçuE par un couple de patrons... Sans trancher en quelques lignes la question du déterminisme de classe, on n'en trouve pas beaucoup en dehors des rangs des idéologues de droite et des riches pour nier qu'il y a inégalité des chances.

Et pourtant, on nous martèle quotidiennement le contraire à coup d'histoires sensationnelles faisant l'apologie de la pseudo-liberté individuelle. Ce matin, le journal Métro publiait un de ces charmants potins propagandistes, trop beau pour que je ne le partage pas avec vous.

L'histoire n'est pas intéressante, mais j'ai trouvé un peu triste que son protagoniste soit un kid de huit ans. Il possède quatre compagnies et vaut 900 000$. Sa mère citée dans le texte résume, sans doute inconsciemment mais pourtant de façon très éloquente, l'essence même de notre société de classes :

«Il empochait 5 $ l’heure en ne faisant rien, raconte sa mère, Savannah. Ç’a été la même chose avec sa business suivante, une entreprise de nettoyage à pression. On fournissait la machine, il chargeait 200 $ aux clients et il payait l’employé 100 $.»

Pour pousser l'arrogance un peu plus loin, la journaliste ajoute : «Aujour­d’hui, il est propriétaire de six immeubles en Ontario et en Colombie-Britannique.»

mercredi, novembre 18, 2009

Karaoke du front commun

C'est pas nouveau d'hier, et vous avez probablement déjà entendu la superbe chanson (ahem..) du Front commun 2009. Sinon, vous pourrez à l'instant découvrir cet authentique morceau de colère ouvrière.

Des beaux partys de Nowel en perspective avec la version karaoke que voici!



Alors que la crise a permis de ramener des débuts de questionnements importants sur la table, le syndicalisme d'affaires empêtré dans sa bureaucratie continue de nous servir la même soupe froide corporatiste. Reste à espérer que, dans la lutte, une partie des salariéEs de la base arrive à dépasser l'encadrement de leurs directions syndicales. Si vous vous sentez inspiréEs, on pourrait réécrire une partie des paroles et donner à la chanson une twist intéressante..?
Non j'suis pas tout seul de ma gang
On est des centaines de millions
On en a marre de vos campagnes
Nous on veut la révolutiooon!...