Alors que la planète a les yeux rivés sur la conférence de Copenhague, de plus en plus de gens réalisent que ce n'est pas de cette mascarade spectaculaire que sortiront les pistes de solution au problème environnemental.
Déjà en partant, le truc se présente comme possibilité (et on nous a martelé que les probabilités d'entente étaient faibles) de ne pas laisser le traité de Kyoto, qui prend fin en 2012, disparaître dans l'oubli. Déjà en partant, donc, beaucoup savent que même si les maîtres de ce monde étaient de bonne foi, les beaux objectifs écologiques derrière ces traités internationaux ne sont que de la poudre aux yeux et ne suffiront jamais à contre-balancer un système économique de destruction à perpétuité.
Les mêmes maîtres qui possèdent tout, qui contrôlent tout, qui profitent du même système capitaliste - le seul vrai responsable de la crise écologique. Et partout, les chefs nous font les mêmes grimaces et nous jouent les mêmes comédies, prétendant cette fois-ci tout faire en leur pouvoir pour sauver la planète. Mais, comme ces patrons qui débarquent (en jet privé) pour annoncer (entre deux repas de luxe à l'hôtel) que les finances vont mal et qu'on devra encore se serrer un peu la ceinture sous peine de voir la shop fermer, les politiciens sont de moins en moins crédibles. Leurs fausses-promesses ne nous impressionnent plus. Et comme si on avait besoin de preuves supplémentaires, quand on ose (re)prendre les choses en main, le capitalisme vert dévoile son vrai visage. Au début de la semaine, les chiffres officiels de la police faisaient état de 968 personnes arrêtées, dont trois recevront (peut-être) des accusations de violences contre des flics.
Et j'sais pas si c'est un de ces drôles de hasards ou si y'a des bureaucrates qui se trouvaient bien drôles, mais le nom officiel du truc de l'ONU est « COP 15 », ou quinzième Conference of Parties.
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