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mardi, avril 29, 2008

CONFÉRENCE SUR L’HISTORIQUE DU 1er MAI

CONFÉRENCE SUR L’HISTORIQUE DU 1er MAI
Organisé par le comité Libertad du Cégep du Vieux Montréal
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Mardi le 29 avril
à 18h00
Café étudiant L’Exode
Cégep du Vieux Montréal
255, rue Ontario Est
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Le 1er mai, les travailleurs et travailleuses prennent la rue pourmanifester leur mécontentement face à la précarité de leurs conditions detravail et pour commémorer les luttes passées.

Cette journée tire ses origines des perturbations sociales de 1886 àChicago qui menèrent à l'obtention de la journée de travail de 8 heures àl'échelle du pays. Malheureusement, cette grève ne fut pas sans perte pourle mouvement ouvrier; 5 militants furent exécutés.

Dans plusieurs pays, le 1er mai est un congé payé, dans d'autres, unejournée de grève. Par contre, au Québec, depuis l'application de la loi C-43, les centrales syndicales sont contraintes de se plier aux menaces deretrait du droit de grève, matant ainsi toute contestation.

Pour souligner la Journée Internationale des Travailleurs etTravailleuses, nous vous invitons le 29 avril, au café étudiant l'Exode, àune agréable soirée où deux conférenciers démêleront les idées préconçuesentourant cet événement. La présentation sera suivie de discussions dansune atmosphère musicale avec de la bière pas chère.

lundi, novembre 26, 2007

Des photos de la nuit d'agitation au cégep du Vieux Montréal



Le conseil de grève qui a pris l'initiative.

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La barricade ferme la rue, mais ouvre la voie...


Pillage dans la joie.


Les flics encerclent le Vieux.


Le fameux boyau d'arrosage, quelques minutes avant son utilisation.


Le drapeau rouge et noir flotte devant le Vieux.



Un conseil de grève au pied des barricades.

D'autres photos

Les étudiantEs du Vieux Montréal font paraître un blogue judicieusement nommé « Le mardi de la Matraque ».
Pour l'instant, il n'y a rien dessus. Ce n'est qu'une question de temps, donc tenez vous au courant !

mercredi, novembre 14, 2007

Témoignage de l'intérieur des murs du CVM

Une militante présente hier, mardi, lors de la répression policière au CEGEP du Vieux Montréal, a écrit ce texte. C'était la deuxième soirée d'action, on peut déjà s'imaginer quelle sera l'atmosphère de ce soir pour la manif contre la brutalité policière.

Hier soir, mardi 13 novembre, les étudiantEs du Cégep du Vieux-Montréal
n'avaient toujours pas réussi à s'entendre avec l'administration sur le
Bed-in. Vers 19h30, les grévistes se sont assembléEs. Plusieurs
délibérations ont eu lieu, et les étudiantEs ont décidé ensemble que
l'occup aurait tout de même lieu.

J'étais présente dans les environs de 9h. Environ 5 minutes après mon
arrivée, 4 flics sont entrés et se sont enfermés avec Jean-Guy Tremblay,
chef de la sécurité GARDA au CVM: les flics signaient déjà les papiers
permettant à l'escouade anti-émeute d'entrer dans le cégep. Il faut savoir
que Stéphane Godbout, directeur du Service aux étudiants et normalement
représentant de l'administration devant les étudiantEs, n'était pas là
hier, préférant laisser le cégep aux mains des GARDA, remettant
spécifiquement son pouvoir à Jean-Guy Tremblay, connu pour son attitude
violente face aux étudiantEs. (Je l'ai moi-même vu ce soir-là, au début de
la soirée, au moment ou les gens sortaient le matériel pour les
barricades, rire aux éclat: « Je reconnais vos faces, j'ai hâte de vous
retrouver en prison demain! »)

Pendant ce temps, les étudiantEs délibéraient. Une fois l'information
propagée que les flics avaient déjà le droit d'entrer dans le cégep, une
fois que les étudiantEs ont su que l'administration avait choisi de
laisser le cégep aux mains des flics et s'en lavait les mains, la colère
s'est fait sentir. Les gens savaient que peu importe ce qui arriverait,
les paniers à salade les attendaient.
En mouvement spontané, les grévistes ont monté des barricades. La police,
en intervention et en anti-émeute, faisait déjà des rondes, tactiques
d'intimidations et de dispersions aux diverses entrées bloquées par les
barricades.

La tension a été maintenue toute la soirée. Il n'y avait absolument aucun
dialogue avec la police ou GARDA. Il faut savoir qu'en conseil de grève,
dans l'élan rapide d'action, pas de stratégie commune n'a été adoptée
avant de prendre le Cégep. Plusieurs personnes souhaitaient garder le
Cégep en bed-in, alors que plusieurs autres voulaient faire une occup, ce
qui a créé une désorganisation difficile à régler. Il y avait des troupes
à l'intérieur, d'autres aux sorties névralgiques et une bonne moitié des
grévistes piquetaient à l'entrée principale. Il était donc difficile de
savoir ce qui se passait, ou en était les flics et qu'est-ce que les
troupes voulaient faire.

Une première confrontation relativement majeure a eu lieu vers minuit et
quelques. Sur le côté Hôtel-de-Ville du Cégep, coin Sherbrooke, une partie
des troupes a répondu à un avancement d'une bonne vingtaine
d'anti-émeutes. Un affrontement a éclaté, des camarades ont été matraquéEs
et poivréEs. Ils-elles se sont ensuite repliéEs en revenant vers l'entrée
principale.

Suite à cette altercation, l'organisation ne s'est pas mieux solidifiée.
Le climat était particulier, les gens étaient prêt-e-s à l'assaut mais
n'arrivaient pas à s'entendre (pas d'engueulades, juste un manque de
communication intense) sur la stratégie à adopter. Garder le Cégep, donc
rester à l'intérieur et risquer la souricière, ou sortir en masse à
l'extérieur, à l'entrée principale pour pouvoir sortir dans la rue et
prendre la fuite si ça chauffait?

Vers 1h, l'anti-émeute s'est amenée, tranquillement, sur Ontario à l'Ouest
de Sanguinet. Ils étaient environ une quarantaine et se sont postés en
face du Vieux, dans la rue devant les barricades. Les gens à l'extérieur
se sont immédiatement repliéEs sur le balcon principal. Quelques
projectiles ont été lancés vers les cochons, la situation s'envenimait.
[Jusqu'à ce moment, j'étais dans les troupes de l'entrée principale. C'est
à partir ce moment que je suis sortie, mon récit sera donc d'un point de
vue de l'extérieur des barricades.]

C'est à ce moment qu'on a compris que les grévistes étaient faits.
L'anti-émeute était en train de pénétrée à l'intérieur par d'autres
sorties et les gens qui étaient restées dans les murs du Cégep se sont
faits pourchasséEs. Un groupe a réussi à sortir, d'autres se sont fait
prendre. L'impératif était donc de faire sortir les gens de la trappe. Les
grévistes qui avaient réussi à sortir sont restéEs autour, rue Ontario à
l'Est de Sanguinet pour encourager les troupes prises, faire chier la
police, tenter des manoeuvres de diversion. Les flics réagissaient en nous
poivrant une fois de temps en temps, cherchant à nous disperser, à nous
faire fuir et à nous décourager de rester pour nos camarades. Les troupes
ont fini par se resserrer en deux formations. Une s'est dirigée sur
Sanguinet et l'autre est restée en avant du balcon.
C'est à partir de ce moment que tout ce que vous savez a commencé. À
l'extérieur, nous essayions de créer une brèche qui aurait pu permettre
aux troupes sur Sanguinet de faire un mur pour sortir. Quelques personnes
pendant ces tentatives ont réussi à s'enfuir.

Mon récit observatif s'arrête ici. Se sont ensuivies des affrontements à
répétition jusqu'aux petites heures du matin. Inutile de dire que la
répression a été monstre. Baston, matraquage, teaser, poivre de cayenne.
L'escouade d'intervention hier s'en est donnée à coeur joie. Il y a eu des
vagues d'arrestations de masse. Pèsent des charges au criminel (voies de
fait sur les policiers, agressions armées et méfaits) sur environ 102 de
nos camarades.

Manifestation et répression au CÉGEP du Vieux Montréal.

Après le lundi de répression à l'UQÀM, c'est au tour des étudiants en grève du CVM, de subir la répression policière. Selon, certaines sources, plus d'une centaine d'étudiants auraient été arrêté cette nuit après avoir tenté d'entrer à l'intérieur.


Des policiers du SPVM ont arrêté une centaine de personnes qui avaient envahi le Cégep du Vieux Montréal dans la nuit de mardi à mercredi.

Quelques centaines de personnes s'étaient rendues manifester mardi soir devant l'institution, dont les étudiants ont voté pour une grève de trois jours. Plusieurs dizaines de manifestants sont entrés dans le cégep et ont causé des dommages à l'intérieur. Du mobilier s'est retrouvé sur l'esplanade du cégep. Des étudiants ont voulu se dissocier de ces gestes de vandalisme.

Vers 23 heures, les policiers ont été appelés à intervenir. Selon le SPVM, les manifestants ont rejeté deux avis d'expulsion. L'intervention des forces de l'ordre a entraîné l'arrestation de 102 personnes. Elles ont été libérées quelques heures plus tard sur promesse de comparaître. Elles seront accusées de voies de fait contre des policiers et de méfaits.

Les étudiants en grève jusqu'à vendredi tiennent un piquet de grève depuis 7 h et une assemblée générale est prévue vers 9 h.

source


Vous pouvez lire des témoignages de manifestants présents sur le forum de l'ASSÉ.

Edit: Des camarades qui étaient sur place, devrait nous transmettre bientôt un compte rendu de cette nuit d'affrontement.