jeudi, septembre 30, 2010

spectacle bénéfice pour l'OPDS

Il y aura un spectacle bénéfice à ne pas manquer le mercredi 6 octobre prochain!

En effet, Yvon Deschamps, Richard Déjardins, Paul Cagnello et Ève Cournoyer seront sur la scène du Club Soda pour aider l'OPDS a se remettre sur pied financièrement. Les artistes présents sont tous engagés dans la lutte pour la justice sociale et ils ont choisi de supporter l’OPDS dans sa difficile recherche de financement pour combler des années de déficit accumulé. Sans ce spectacle, l’OPDS est dans une précarité insoutenable.

C'est quoi l'OPDS? bien c'est un organisme à but non lucratif qui existe depuis plus de trente ans. Ils ont deux locaux de quartier dans Hochelaga-Maisonneuve et St-Michel et couvrent une grande partie de la région de Montréal et des environs. Ils luttent pour la défense des droits des familles et des personnes vivant en situation de pauvreté et d’exclusion.

« J’ai déjà été sur le bien-être. Je connais ça. Si Robert Bourassa était né dans le mauvais quartier, il aurait pu être sur le bien-être […] Il n’y a pas que les grosses compagnies qui font rouler le Québec, il y a aussi les associations de bénévoles et les groupements communautaires ». Richard Desjardins

« Ça prend une réforme en profondeur de toutes nos lois et de notre façon de penser. Il y a une grosse majorité de femmes et d’enfants sur l’aide sociale. […] Des fois j’entends du monde dire : « Je travaille et je les fais vivre ». À ceux-là, je réponds : « Si tu les trouves privilégiés, lâche ta job. Vas-y sur le bien-être. Ce monde-là ne sont pas là par choix ». » Yvon Deschamps

Malgré un prix rébarbatif, c'est une occasion à ne pas manquer!

mercredi, 6 octobre 2010 – Portes 19h et Spectacle 20h
Club Soda, 1255 boul. St-Laurent
50.06 $ + taxes et frais de services

vendredi, septembre 24, 2010

Quand liberté d’expression rime avec répression



Nos camarades de La Pointe Libertaire s'associent une fois de plus aux Services Juridiques Communautaires pour vous présenter un atelier sur les enjeux associés aux droits démocratiques.

Jeudi 30 septembre, 18h30-20h30, 2356
rue Centre (Carrefour d'éducation populaire)


La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par les Chartes tant canadienne que québécoise.

Pourtant, quand des personnes qui n’ont pas les moyens de se payer des espaces publicitaires privés diffusent leurs idées ou activités en affichant dans la rue, en distribuant des dépliants et journaux ou en participant à des manifestations, elles sont souvent victimes d’intimidation et de répression. Des règlements municipaux interdisent l’affichage sous peine d’amende, la police surveille, fouille ou arrête.

L'avocat Denis Barrette sera sur place pour vous faire une petite présentation et répondre à vos questions concernant l'affichage, le tractage et les manifestations. A-t-on le droit d'afficher dans la rue, de passer des tracts? Quels sont les pouvoirs de la police? Que faire en cas de contravention?

Vous trouverez les réponses à ces questions et à bien d'autres lors de cet atelier. C'est un rendez-vous !


www.lapointelibertaire.org

www.servicesjuridiques.org

jeudi, septembre 23, 2010

Cause Commune #29

Ce numéro est spécialement dédié au dernier budget du gouvernement Charest, les fausses et les vraies alternatives ainsi que la lutte qui reste à finir pour contrer les mesures néfastes.

* * *

Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici l'édito-sommaire de cette édition.

Un budget pour les riches!

S'il y a une chose que les vacances et le beau temps n'ont pas permis de nous faire oublier, c'est le fameux budget Bachand, déposé à l'Assemblée nationale en mars dernier. Les reculs surprenants que celui-ci fait subir à la société québécoise, notamment par la mise en place de la tarification des services publics, ainsi que les scandales de corruption qui ne cessent d'éclabousser le gouvernement, ont une chose en commun. Ils illustrent parfaitement une vérité que bien des gens ont déjà saisie : l'État est au service des riches et des puissants.

Entre autres mesures inacceptables et indécentes, ce budget tente d'imposer de nouveaux frais pour les soins de santé (25$ dès 2010, 100$ en 2011 et 200$ en 2012). Cette contribution serait accompagnée de ces fameux tickets modérateurs visant à faire payer ceux et celles qui "consomment" trop de services de santé. Ajoutons une hausse prévue de la TVQ (de 7,5% à 9,5%), une hausse des tarifs d'électricité, une hausse de la taxe sur l'essence, une hausse des frais de scolarité, sans oublier, bien entendu, de nombreuses coupures dans les différents programmes sociaux. Si les banques et les entreprises - qui sont nombreuses à engranger des profits records - sont également mis à contribution, c'est strictement par le biais des nombreuses enveloppes brunes qu'elles glissent sous les portes des ministres libéraux en période électorale: absolument rien dans ce budget ne vise à aller chercher ne serait-ce qu'un sou dans leurs coffres.

Le tout, bien sûr, se fait alors que banques et entreprises subventionnées par l'État font des profits records. Face à l'arrogance de ce gouvernement corrompu et devant cette – énième – offensive contre la qualité et l’accessibilité des services publics, la lutte et l'éducation populaire constituent les leviers de résistance les plus prometteurs. Ces deux formes d’action sont d’ailleurs étroitement liées : après tout, on ne s’investit dans un projet de société que lorsqu'on le comprend bien, et cette implication nous aide en retour à élever notre capacité d’agir sur les relations de pouvoir.

À notre avis, la seule attitude possible face à cette offensive des classes dirigeantes se trouve dans une opposition autonome et sans compromis. Pour contrer la mise en place d’une redistribution encore plus inégale de la richesse, l’Union communiste libertaire s’est jointe l’hiver dernier à la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics. Composée en majeure partie d’organisations communautaires, mais aussi de syndicats locaux et d’associations étudiantes, la coalition se fait rassembleuse mais peine à sortir d’une vision bon enfant de l’État. Paradoxal, pour une organisation anarchiste, de défendre les services publics? Publiquement nôtres présente les raisons qui nous poussent à défendre les services sociaux, et ce malgré notre rejet de l'État et de sa logique marchande.

Parmi les organisations politiques de la coalition se trouve le véhicule de la gauche sociale-démocrate : Québec Solidaire, qui soutient la participation au spectacle parlementaire. Pourquoi les anarchistes s’entêtent-ils à refuser de s'engager dans le jeu électoral? Sociale-démocratie et gauche électorale se propose de répondre à la question en présentant cette posture fondamentale des libertaires.

Parallèlement, dans le contexte de la négociation de leur convention collective, les employés de l'État se font proposer de nouveaux reculs à leur conditions de travail. La complaisance des grandes centrales syndicales les amène à recommander l'adoption des propositions réactionnaires du gouvernement. Ils font fausse route, et c'est pourquoi notre texte Rejet de l’entente appelle au rejet par les assemblées générales des syndicats locaux de l’entente avalisée par la direction du Front commun.

Enfin, les mouvements sociaux québécois ne sont pas seuls à s’opposer aux attaques contre les services publics. Trois regards sur de récents événements internationaux permettent d'en apprendre sur les luttes menées ailleurs: Martinique et Guadeloupe en lutte présente celles menées dans les Antilles françaises, La leçon grecque celles menées dans la péninsule hellénique et Le plan des patrons: faire payer les vieux sur la résistance française.

La conjoncture est dure, et l'assaut du gouvernement contre la population d'une intensité rare. Une action de masse pour contrer ce gouvernement et ses politiques capitalistes s'impose. La Coalition contre les tarifs est un premier pas dans l'intensification de la contestation populaire. Espérons que le mouvement ouvrier et syndical saura reconnaître la complaisance de ses dirigeants et dirigeantes et qu'ils se joindra à ce mouvement de contestation essentiel.

 Téléchargez le pdf

mardi, septembre 21, 2010

Lancement du Cause Commune #29 Spécial Budget

Quoi?L'Union Communiste Libertaire vous invite au lancement du 29e numéro de son journal Cause Commune à la Brasserie le Cheval Blanc. Ce numéro est spécialement dédié au dernier budget du gouvernement Charest, les fausses et les vraies alternatives ainsi que la lutte qui reste à finir pour contrer les mesures néfastes.

Venez discuter de tout ça avec nous et prendre votre exemplaire du journal.

http://www.causecommune.net/

Quand? Mercredi, le 22 septembre à partir de 19h.

Où?Cheval Blanc, 809 Ontario Est

Agrandir le plan

[L'automne sera chaud] Une invitation du POPIR-Comité logement

Le POPIR-Comité logement vous invite :

L’AUTOMNE SERA CHAUD!
Face aux attaques contre notre quartier, il faut s’organiser...

Les attaques viennent de partout et touchent des acquis gagnés à la suite de longues luttes. On s’attaque au système de santé, à l’éducation, au logement, on nous impose des tarifs toujours plus élevés pour l’électricité et pour des services jusqu’à maintenant gratuits. Dans nos quartiers, alors que le coût des loyers nous laisse les poches vident dès le 1er jour du mois, les condos luxueux poussent comme des champignons.

Faces à ces attaques, nous ne pouvons garder les bras croisés ... il est temps de répliquer! Mais comment? Faut-il hausser le ton? Comment pouvons-nous nous organiser localement? Peut-on se joindre à un mouvement plus large?

Venez échanger avec quatre personnes qui s’impliquent et luttent de différentes façons, dans divers lieux et venez connaître les enjeux qu’elles trouvent importants : logement, droit des femmes, pauvreté, anti-capitalisme et autogestion.

Quand? LUNDI, 27 septembre 2010 18 h 00
Où? CEDA, 2515, rue DELISLE, MÉTRO LIONEL GROULX

Pour plus d’information, contactez le POPIR-Comité Logement 514-935-4649 ou visitez leur blog

vendredi, septembre 17, 2010

Le PCR serait-il devenu … le PCR ?


Par Marc-André Cyr – membre de l’UCL (Union communiste libertaire - Montréal).

La dernière édition du Drapeau rouge express est d’une absurdité telle qu’on se demande bien pourquoi les grands « cheufs » de l’organisation ne l’ont pas prestement censurée – ils ont ainsi raté une belle occasion de démontrer que la hiérarchie peut après tout avoir du bon. S’en prenant à un de mes articles publié dans Le Couac, Ian Karl Bakker (tant qu’à se donner un pseudo…) tente, quoique bien maladroitement, de faire passer l’UCL pour une organisation « conspirationniste », « réactionnaire » et « réformiste ».

Le tout, bien entendu, se fait sans le moindre soupçon de preuve ou d’argument. Normal : ce n’est pas ce que défend le texte. L’article « Bœuf, porc ou poulet : les nombreux visages de la police », qui n’est pas signé par l’UCL, analyse - trop brièvement - le comportement des forces de l’ordre lors des manifestations de cet été à Toronto. J’y soumets l’hypothèse que les policiers auraient laissé la casse avoir lieu sans intervenir afin de justifier les centaines d’arrestations à venir. Pour preuve, je retiens la facilité avec laquelle le Black Block a agit malgré le déploiement massif des forces de répression : à ma connaissance celui-ci a jouit d’une liberté de mouvement inédit lors de cette fin de semaine où il était pratiquement impossible de marcher deux coins de rue sans être interpellé ou fouillé; de même que les témoignages de policiers qui affirment avoir reçu l’ordre de « ne pas intervenir », ce qui est quand même probant. À ces faits, on peut également ajouter les fameuses voitures complètement laissées à l’abandon pendant de longues minutes .

Aucune condamnation de l’action directe n’est présente dans cet article; pas une ligne ni même un seul mot ne se porte à la défense de la non-violence ou du pacifisme. Ce texte tente de faire la lumière sur les agissements de la police. Or, sans doute à cause d’un excès de dressage partisan, Ian Karl Bakker trouve le moyen d’y voir le contraire

« … l’article semble ici être abordé d’un point de vue réactionnaire, puisque les questionnements de l'auteur paraissent être orientés afin d'éviter qu'une action de masse comme celle-ci se reproduise ».

Ainsi, je « semble-paraître-avoir-un-point-de-vue-orienté ». Bien entendu, absolument rien n’est dit pour prouver cette affirmation ridicule. On affirme, simplement, sans se donner la peine de donner un ancrage dans le réel à la dite affirmation. Après tout, la science et la vérité sont du côté du Parti, non ? Peut-être l’auteur attend-t-il que les conditions objectives soient favorables avant de donner quelque contenu à son article ? La rigueur du PCR, qui admire tant les maoïstes népalais, serait-elle en « phase transitoire » ?

Bakker ajoute : « [Marc-André Cyr] laisse croire que le Black Block n'est qu'un regroupement de policiers ». Où donc ai-je dit cela ? Encore une fois : nulle part. J’ai simplement souligné le fait que des policiers déguisés en Black Block avaient été repérés dans la foule, ce que tout le monde reconnait. Depuis quand affirmer que les policiers font de la provocation revient à dire que les radicaux sont des flics ? Encore une fois, j’ai condamné l’action de la police, et non de celle du Black Block. Bakker – sans grande surprise - comprend tout à l’envers.

Par ailleurs, si Bakker avait fait une toute petite recherche, il se serait rendu compte qu’en ce qui concerne la défense de l’action directe, j’ai quand même fait ma part – sûrement maladroitement, mais quand même – et ce à plusieurs reprises. Plusieurs de mes articles se portent à la défense de ce type d’action perturbatrice et tente d’en expliquer les fondements. Bien entendu, il s’agit d’articles relativement courts, l’analyse y est donc circonscrite et pose des pistes de réflexions plutôt que des analyses exhaustives. Mon point de vue sur le sujet est d’ailleurs, je crois bien, partagé par la majorité de mes camarades de l’UCL.

Si Bakker voulait réellement dénoncer les réformistes et les réactionnaires, il avait pourtant l’embarra du choix : Greeenpeace, le NPD, Naomi Klein et plusieurs syndicats ont dénoncé l’action directe de Toronto. Seulement, Bakker ne cherche pas à faire avancer le débat, mais bien à discréditer l’UCL - probablement considérée par les fins dialecticiens du PCR comme de la compétition indue sur le marché des idéologies. Le problème, c’est qu’il se défend si mal qu’il ne fait que mettre en relief la faiblesse de sa propre argumentation. Les maos auraient-ils perdu leur éternel et distrayant hochet trotskiste pour qu’ils sentent le besoin de s’en prendre ainsi aux communistes libertaires ? La phase de transition vers le socialisme népalais serait-elle plus longue que prévue, à un point tel que les maos québécois auraient des problèmes de loisirs à combler ?

La posture du PCR en ce qui concerne la violence politique est grossière, tellement que le moindre questionnement, voire la moindre analyse de celle-ci est jugée suspecte. À Toronto, plus de 1000 arrestations ont eu lieu, sans compter les passages à tabac dont plusieurs, y compris de nos membres, ont été victimes. À Toronto, les militant-e-s se sont littéralement fait marcher sur la gueule. Sans condamner la violence politique, bien au contraire, n’importe quelle organisation sérieuse se poserait des questions tactiques : Bakker, pour sa part, préfère y voir un « exploit » à répéter. Les policiers ont-ils laissé la casse avoir lieu ? Pas facile de répondre à une telle question - qui n’est évidement pas la seule qu’on doit se poser - mais si soumettre l’hypothèse que c’est peut-être le cas fait de nous des « conspirationnistes » et des « réactionnaires », alors la gauche radicale répétera en boucle les mêmes erreurs pour l’éternité. Le spectacle deviendra de plus en plus ennuyant et la répression de plus en plus efficace. Les maos, dans quelques centaines d’années, comprendront peut-être que leur spectaculaire tactique de show de boucane n’était peut-être pas, finalement, la meilleure. Pour cela, toutefois, il faudra qu’ils cessent d’astiquer leur folklorique totem « marxiste-léniniste-maoïste » en feuilletant le Petit Livre rouge et se mettent sérieusement à l’autocritique.

Notes:

Le texte du Drapeau Rouge --ici

Images montrant les voitures abandonnées... tellement longtemps qu’il y a presque formation d’une assemblée générale pour débattre de la casse

...et que certains transforment la scène en pièce de théâtre


Pour lire une analyse qui questionne intelligemment mon hypothèse, lire ici la réplique d’Alexandre Popovic .

dimanche, septembre 12, 2010

Alerte : un assassin dans la ville

Gens de Montréal, prenez garde. Un meurtrier, impliqué à maintes reprises dans des histoires d'intimidation et de violence, a été aperçu récemment à vélo, au centre-ville. L'individu dangereux portait une arme à feu. On ignore qui sera sa prochaine victime, mais on sait que l'assassin a un faible pour les jeunes des communautés ethniques.

Si vous le voyez, nous vous invitons à contacter le 911 pour avertir la police des déplacements de cette charogne.

Restez sur vos gardes.


Mise à jour : on m'a informé qu'une ordonnance de non-publication interdisait de publier ou de diffuser tout renseignement permettant d'identifier le tueur. Drôle de justice... M'enfin, comme je suis un honnête citoyen et que je ne cherche pas à outrer les tribunaux, j'ai fait les corrections qui s'imposent.


lundi, septembre 06, 2010

Fêter le travail?

Drôle d'idée, quand même, que de fêter le travail. Vous saviez déjà ça, j'imagine, mais le terme « travail » nous vient du latin tripalium, un instrument de torture. Signifiant « trois pieux », ou « trois poutres », les condamnéEs y étaient généralement attachéEs, torturéEs, puis leurs corps brûlés.

 Béni soit le travail - Louez le seigneur 

Aujourd'hui, donc, on fête le travail. On fait pas mal juste ça en Amérique du Nord. Partout ailleurs, c'est le 1er mai, journée des travailleurs et des travailleuses et de commémoration des luttes ouvrières, qui est un congé férié. Ici, c'est le gouvernement canadien qui adopte une loi, vers 1894, pour officialiser que le premier lundi de septembre soit "Fête du travail". Il souhaite ainsi s'assurer d'un support au sein de la classe ouvrière... et par le fait-même encadrer le mouvement syndical.