Et pourtant, on nous martèle quotidiennement le contraire à coup d'histoires sensationnelles faisant l'apologie de la pseudo-liberté individuelle. Ce matin, le journal Métro publiait un de ces charmants potins propagandistes, trop beau pour que je ne le partage pas avec vous.
L'histoire n'est pas intéressante, mais j'ai trouvé un peu triste que son protagoniste soit un kid de huit ans. Il possède quatre compagnies et vaut 900 000$. Sa mère citée dans le texte résume, sans doute inconsciemment mais pourtant de façon très éloquente, l'essence même de notre société de classes :
«Il empochait 5 $ l’heure en ne faisant rien, raconte sa mère, Savannah. Ç’a été la même chose avec sa business suivante, une entreprise de nettoyage à pression. On fournissait la machine, il chargeait 200 $ aux clients et il payait l’employé 100 $.»
Pour pousser l'arrogance un peu plus loin, la journaliste ajoute : «Aujourd’hui, il est propriétaire de six immeubles en Ontario et en Colombie-Britannique.»
2 commentaires:
Je serais très intéressé de connaitre l'origine du capital initial. Je doute fortement que ce soit les droits de propriétés sur les machines durement gagné avec sueur et huile de coude par un ouvrier (de huit ans?!) qui voyait grand, comme essaient de nous le faire croire nos proxénètes
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