jeudi, janvier 31, 2013

Prix poubelle, qui sera le gagnant? À vous de décider!

C'est le temps de s'amuser en se foutant de la gueule des animateurs de radio-poubelle!
Profitons-en pour partager cet outils de conscientisation!

Votez pour le plus cave/dégueulasse de votre choix!  ouf, la compétition est forte... ça sera pas facile.

Tiré du blogue www.sortonslespoubelles.com


Le Quizz poubelle fait fureur et vient de dépasser le cap des 300 votants. La Coalition sortons les radio-poubelles de Québec vous invite à faire circuler ce quizz qui se veut une leçon éducative ludique pour mieux connaître la radio-poubelle et ses dangers.

La règle est simple. Votez pour la « meilleure » citation-poubelle et l’auteur de la citation favorite du public se verra remettre le grand prix poubelle. Le gagnant sera dévoilé le 1er mars.
Cette campagne est accompagnée d’une affiche à imprimer (couleur ou noir et blanc) et d’un nouveau dépliant à distribuer largement.

Invite ton amie niaiseuse, tes amis BS, tes voisins handicapés et tes cousins gauchistes à participer! Come on down!

vendredi, janvier 25, 2013

VIDEO: Débat Libertarianisme vs Anarchisme (Arielle Grenier et Éric Duhaime VS Emilie Jolie et Marc-André Cyr)


Roi Pataud 2013-01-24 - Démystifier le... par Douteux_tv

voici aussi un clip qui traite de la contradiction libertarienne entre demander moins d'État en matière économique et sociale et plus d'État afin d'augmenter la répression étatique contre les conséquences sociales de la précarité économique.

écouter à partir de 3:00

jeudi, janvier 24, 2013

Les "Green Bans" et l'action syndicale environnementale

Le compte Facebook d'une section australienne du syndicat révolutionnaire Industrial Workers of the World vient de partager un clip de rap engagé australien qu'on pourrait dire être proche du style de Rage Against The Machine. Sans être la meilleure pièce musicale du monde, cette chanson a l'intérêt d'attirer l'attention sur l'histoire des "Green Bans" qui ont eu lieu en Australie dans les années '70.

Ce texte utilise les Green Bans pour soulever une réflexion sur la relation entre les syndicats et l'environnement.



En matière d'environnement, il est rare -à la connaissance de l'auteur de ses lignes- d'entendre les syndicats prendre une position écologiste claire dans une lutte.

En fait, ne serait-il pas plus commun de voir le contraire? Certains syndicats vont par exemple défendre la centrale Gentilly 2 ou être en faveur de la construction du port méthanier Rabaska à Québec. Dans ces deux cas, pour ces syndicats corporatistes le calcule est simple : tant que l'activité économique d'une entreprise, peu importe sa nature, assure de bonnes conditions de travail et/ou crée des emplois, il est du devoir du syndicat de prendre position en faveur de son maintient et/ou de sa création puisque le rôle du syndicat est d'assurer le maintien et/ou la création d'emplois de qualité pour ses membres.

En gros,  même si les populations environnantes se font irradier ou si des risques énormes pour le maintien d'un écosystème sont en cause, l'important c'est les jobs.

Ça c'est ce que veulent nous faire croire les "syndicats de droite". Et c'est important de souligner "de droite". Car en fait la situation n'est pas toujours aussi simple et les syndicats ne sont pas tous aussi "anti-écologistes".

Que ça soit par manque de démocratie interne, par corporatisme ou simplement par manque de rapport de force et de réflexion, certains syndicats iront dans la voie de la destruction environnementale autant que cela peut profiter à "leurs membres". Le capitalisme fonctionnant sur le saccage perpétuel du bien commun et des ressources, de telles situations peuvent arriver fréquement. Exit la réflexion sur les intérêts de la classe ouvrière dans son ensemble ou sur le respect de la capacité de l'environnement à se régénérer et à maintenir sa biodiversité. Les syndicats corpos veillent au grain, les capitalistes seront assurés d'une main d'oeuvre passive qui marche au pas.

Bref, les préoccupations de certaines organisations syndicales n'est pas de savoir si un projet ou une entreprise est utile ou non, destructeur ou non, mais plutôt si leurs membres pourront tirer leur part du gâteau.

Par contre, que se passe-t-il si les travailleurs développent une conscience environnementale et ont le désir d'agir contre un projet destructeur? S'ils disent "NON!" à un projet qu'on essaie de leur imposer de force comme étant "créatrice d'emploi"? Le syndicat peut-il à ce moment sortir de cette mentalité "de droite" en agissant en dehors de son cadre légal tel que défini par la loi pour agir concrètement pour des intérêts immédiats qui sont ni en contradiction avec des intérêts de la classe ouvrière dans son ensemble, ni en contradiction avec la conservation environnementale?

Car oui c'est déjà arrivé et c'est l'histoire des Green Bans dont le clip de rap parle.

Dans le livre "Green Bans, Red Unions"* et le documentaire "Rocking the Foundations"**, il est question d'une organisation syndicale dans le domaine de la construction qui s'allia avec des écologistes petits-bourgeois. En gros, les travailleurs de la construction boycottèrent un projet qui aurait détruit une parcelle de forêt dans leur région. Dans ce livre on peut aussi lire que ces mêmes syndiqués n'ont pas seulement fait de grandes déclarations de principe, mais sont passé à l'action en faveur des droits des homosexuels et des peuples aborigènes et ce en utilisant la principale force de la classe ouvrière, le contrôle concerté et conscient de leur force de travail collective et la solidarité. Pour lire en détail l'histoire des Green Bans, voici un texte à ce sujet tiré du site du syndicat anarcho-syndicaliste français, la Confédération Nationale du Travail - française (CNT-f , à ne pas confondre avec la CNT-AIT): "1970-1974 : Les boycotts verts des travailleurs du bâtiment en Australie".

Il s'agit maintenant de voir comment le mouvement syndical d'ici et d'ailleurs peut s'ouvrir à cette perspective. Les défis de notre temps de touchent pas seulement les intérêts immédiats des personnes déjà membre d'un syndicat accrédité. Tous les membres de la classe ouvrière sont affectés par les nouvelles stratégies capitalistes d'exploitation (tel que la sous-traitance) et par la dégradation de l'environnement, de manière directe ou indirecte. C'est pourquoi il est important de continuer la tendance syndicale progressiste qui a été exprimée lors du mouvement étudiant: lutter non pas contre une réforme, mais pour un projet de société***. Les positions environnementales des centrales ne devraient pas simplement se limiter à des politiques d'achat de papier post-consommation ou à des grandes et nobles déclarations sans conséquences, par exemple.

Selon l'auteur de ses lignes, c'est la perspective de contrôle ouvrier qui fait la différence principale entre de nobles intensions environnementales et la perspective d'action concrète. Le droit de gérance des patrons sur leur entreprise est un concept trop respecté, sacralisé par la loi capitaliste. Il laisse le droit de regard sur le développement économique et surtout sur la force de travail des ouvriers et ouvrières qui se voient nier le droit de décider ce à quoi leur temps de travail servira, ce à quoi leurs énergies serviront. Le contrôle ouvrier, c'est ouvrir la fenêtre sur un univers de possibilité puisqu'on ne se refuse plus de porter un opinion et une action sur l'utilité, l'organisation et le rythme de la production économique et sociale.

Évidemment, il s'agit de savoir à quoi sert un syndicat? Tant qu'on laissera les gouvernements, les partis politiques (de gauche comme de droite) et les entreprises limiter et encadrer les syndicats dans un rôle minimaliste de défense des intérêts économiques immédiats de "leurs membres" (et non pas de la classe ouvrière dans sa nature nécessairement internationale), nous ne risquons pas de voir beaucoup de changements à ce niveau.

La définition du syndicalisme de combat propose qu'un syndicat devrait défendre la perspective de contrôle ouvrier et la maximisation des gains économiques et sociaux immédiats. La simple différence entre un projet communiste-libertaire et l'idée de Jean-Marc Piotte, se situe au niveau du lien entretenu avec les partis politiques. Contrairement à ce que pense JMP, les syndicats doivent aborder la perspective de l'action et de l'organisation sociale, politique et ultimement de la prise de pouvoir sans avoir à être la courroie de transmission des intérêts et/ou de l'intelligentsia du "Parti Ouvrier" de l'heure. QS dans le cas de Piotte.

L'impact concret des boycotts verts ouvriers, de l'action ouvrière environnementale, ne saura se réaliser que si la perspective de contrôle ouvrier vient de paire. Il en est de même bien sûr pour l'ensemble des actions touchant "l'intérêt publique" venant des organisations ouvrières, des assemblées.


* Green Bans, Red Union: Environmental Activism and the New South Wales Builders Labourers' Federation, by Meredith Burgmann and Verity Burgmann,

Lire les notes de lecture du site RebelWorker

** écouter des extraits 

***  Au sens de l'auteur de ces lignes, ce projet de société se doit d'être communiste-libertaire, écologiste, contre toutes les formes de discriminations et d'inégalités.

mercredi, janvier 16, 2013

Les écologistes répondent à la GRC

Écologistes, ennemis publics?

http://www.rqge.qc.ca/content/%C3%A9cologistes-ennemis-publics

Montréal, 15 janvier 2013, On apprend que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a publié des mises en garde au sujet d’une soi-disant menace environnementaliste « extrémiste » au Québec. Le présent article replace cette nouvelle dans le cadre plus large de la Peur verte.

La Presse vient de publier des extraits de bulletins d'alerte rédigés en 2011 et 2012 par l'Équipe des renseignements relatifs aux infrastructures essentielles de la GRC. Le journal aurait obtenu ces bulletins via la Loi sur l’accès à l’information.

On y mentionne le risque que les compagnies et personnes impliquées dans l’industrie des gaz de schiste, en expansion au Canada, puissent être la cible d’éléments radicaux du mouvement environnemental. D’autres corollaires sont établis avec l’industrie des sables bitumineux et du nucléaire. 

Cette nouvelle fait écho à la stratégie antiterroriste publiée par le gouvernement Harper en février 2012 : Renforcer la résilience face au terrorisme. Dans ce document, on réfère à des « groupes extrémistes » ayant pour cause les droits des animaux, l’environnementalisme et l’anticapitalisme. 
Précédemment, le ministre des Ressources naturelles Joe Oliver avait publiquement traité de « radicaux » tous les opposants-es au projet de pipeline Northern Gateway de la société Enbridge en Colombie-Britannique. 

Cette hargne dirigée contre les mouvements sociaux par les élites en place ne date pas d’hier. D’emblée, la criminalisation de la dissidence s’intensifie dans notre société, et les quelque 1 100 arrestations au G20 de Toronto ou encore les 3 150 arrestations du Printemps québécois en sont des preuves saillantes.

Mais le fait d’associer écologie et terrorisme relève d’un phénomène bien particulier, celui de la Peur verte. De l’anglais Green Scare, elle désigne la vague de répression policière contre les écologistes qui déferle depuis les années 1990. Le terme est un clin d’œil au Red Scare – les deux vagues anticommunistes des années 1920 et 1950, reconnues comme de grands exercices de paranoïa et d’attaques contre les droits et libertés de la personne. 

On peut retracer ses débuts en 1985, lorsque les services secrets de France coulent le célèbre bateau de Greenpeace Rainbow Warrior, causant la mort du photographe Fernando Pereira. Les groupes écologistes d’envergure internationale qui délaissent le lobbyisme en faveur d’actions directes, jugées plus efficaces (par exemple, le blocage et la désobéissance civile) sont de plus en plus nombreux et gagnent en importance. Outre Greenpeace, on retrouve par exemple Sea Shepherd, Earthfirst!, et depuis 1992, le Front de libération de la Terre (ELF) et le Front de libération des animaux (ALF). 

En 2002, le Congrès américain reçoit le témoignage de James Jarboe du FBI. Son allocution, titrée « La menace de l’écoterrorisme » (The Threat of Eco-Terrorism) stipule que la plus grande menace domestique aux États-Unis est en fait une toute nouvelle menace qu’il baptise écoterrorisme. C’est la première fois qu’on associe les actes de libération animale et vandalisme au concept de terrorisme. Profitant du Patriot Act voté suite aux attentats du 11 septembre 2001, la table est mise pour l’adoption de toute une série de mesures judiciaires contre les personnes suspectées de terrorisme, comme l’écoute électronique et les perquisitions sans mandat, l’arrestation préventive et la détention sans accusation pour une durée indéterminée. Les sentences deviennent aussi beaucoup plus lourdes. Par exemple, peu après l’adoption d’une loi sur l’écoterrorisme, un juge de l’Oregon condamne Jeff Luers à une sentence spectaculaire de 22 ans pour avoir causé 40,000$ en dommage chez un concessionnaire auto, en 2001.

Depuis, la Peur verte s’étend, avec de vastes opérations policières dont l’Opération Backfire (É-U) et l’Opération Achilles (G-B). De grandes organisations comme Greenpeace et PETA ont aussi fait l’objet d’écoute électronique.

Mais qu’en est-il au Québec? Certes, une campagne s’organise au Québec pour s’opposer au renversement du flux du pipeline d’Enbridge (ligne 9b). En parallèle, l’important mouvement d’opposition aux gaz de schiste retient son souffle, attendant les résultats d’une étude environnementale peu prometteuse. 

Évidemment, ces deux industries craignent n’importe quel frein à leurs activités, et les élites politiques qui les servent s’en font les porte-voix. Toutefois, dans leur emportement, les autorités font plusieurs sauts de logique. Les deux faits principaux qu’elles écartent sont la nature même des activités des écologistes dits-es « radicaux » depuis les vingt dernières années et la relation dynamique entre le développement industriel et les communautés qui en sont victimes.

D’une part, toutes les organisations écologistes jugées comme étant les plus dangereuses par les autorités ont en commun les mêmes lignes directrices dans leurs actions. Celles-ci excluent sine qua non les actes de violence envers les personnes et les animaux. Pour ces groupes, le vandalisme et le sabotage ne constituent pas des actes violents, et sont au contraire perçus comme une réponse pour arrêter la violence, très réelle, du développement industriel (ex. destruction d’habitats, réchauffement climatique, pollution de l’eau, du sol et de l’air, etc.). 

Ce qui nous amène au second point : les variables qui entrent dans le choix des actions. Quoiqu’ils se réservent toute la légitimité, l’État et l’industrie sont les acteurs déterminants de ces conflits. Les actions illégales surviennent, règle d’usage, après de longues années de luttes citoyennes où tous les moyens institutionnels, légaux et politiques ont échoués. C’est lorsque la démocratie représentative fait sourde oreille et tranche en faveur des compagnies privées, condamnant les communautés et l’environnement naturel, que plusieurs délaissent les abstractions et envisagent des actions plus directes. Ils reprennent alors la maxime : « lorsque l’injustice est loi, la résistance devient un devoir ». 

Si on ne considère pas sérieusement les impacts génocidaires des sables bitumineux, des gaz de schiste et du nucléaire, tant pour les populations humaines que pour les écosystèmes qui soutiennent la vie telle qu’on la connaît, peinturer écologistes et citoyens en terroristes ne fait qu’ajouter l’insulte à l’injure. 

Bruno Massé est coordonnateur du Réseau québécois des groupes écologistes, écrivain et auteur de Lécologie radicale au Québec. Il détient une maîtrise en géographie sociale.

dimanche, janvier 13, 2013

A call for international antifascist solidarity with Greece

athensantifa19jan.wordpress.com

initiativegrecqueaparis.wordpress.com


We appeal to the antifascists who have been alerted by the rise of the neonazi Golden Dawn and to those who stand in solidarity with the greek people. Our call for international solidarity has now grown into an international antifascist movement.

Demos outside greek embassies and conculates are now being organised in London (UK), Dublin and Derry (Ireland), Barcelona and Ossona (Catalunya), Lyon (France), Tampere (Finland), Chicago and New York (USA) and news for initiatives in other countries are streaming in.

We ask for more demos in solidarity with the greek movement, that is preparing for a big show of strength in Syntagma Square on the 19th of January. It is not just an international affair, it is part of a concerted effort to build a movement that will target rising fascism and racism in Europe and in the whole world.

We ask you:
1) to contact us and give us details for your activities on the day, through facebook, twitter or email: antiracismfascism@yahoo.gr

2) to send us photos and videos of support, holding plackards, stating your solidarity.

3) to send us statements of support that will be read from the platform the day of the demo and concert in Syntagma.

4) to take photos from your solidarity events and send it to us, in order to publicise the size and breadth of our movement.

In case people are travelling to Athens to join us for the day, we would appreciate if you would contact us. We cannot provide facilitation as we are already over-stretched in activity, but there will be an informal meeting of international guests on Friday night, the day before the demo. And we want the international presence to be as organised as possible at the demo itself.
If you have any more ideas about how to help, feel free to contact us in order to coordinate our activities.

The greek antifascist movement is heading for a big confrontation with what seems to be the most dangerous rise of the neonazi far-right in decades. We call on our friends to stand up and be counted on the 19th of January.

In solidarity,
The Organising Committee of the “19 January – Athens Antifascist City”.

samedi, janvier 12, 2013

Les anarcho-communistes au Québec

"Pas un grand quotidien n’a manqué de le souligner au printemps dernier : le Québec aurait été menacé par d’obscurs anarcho-communistes pendant la grève étudiante. Cela fit sensation et on frémit dans les chaumières. Mais qu’en est-il réellement des anarchistes au Québec ? Pour avoir une réponse à cette question, il faut lire Nous sommes ingouvernables, un ouvrage collectif sur les pratiques, les valeurs et les idées des anarchistes québécois. Les textes de ce livre ont été réunis et présentés par Rémi Bellemare-Caron, Émilie Breton, Marc-André Cyr, Francis Dupuis-Déri et Anna Kruzynski."
La rentrée littéraire de Lux éditeur - hiver 2013