mardi, octobre 16, 2007

Un sous-traitant de Bell ne paie pas ses salariés : 50 personnes dénoncent la situation.

Montréal, le 12 octobre 2007

Vendredi vers 13h00, 50 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs-euses et contourner la Loi sur les Normes du Travail.

Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militant-e-s du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, local 403.

« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M.Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.

« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.

M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appelé les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnus que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.

Pour plus d’informations : Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Tél : 514-830-0066

Source

1 commentaire:

Malatesté a dit…

Avons-nous des photos de l'action? C'était vraiment bien, quoique ça remplace pas le syndicalisme traditionnel (s'organiser avec les gens avec qui on travaille), à mon avis.

Mais comme dirait certains : "Direct Action gets the goods!"