mardi, octobre 23, 2007
Jeudi noir pour le petit Sarko: Grève contre les mesures antisociales d’un gouvernement ultra-libéral.
Il y'a quelques jours, nous avions publié sur ce blogue des photos de la manifestation du jeudi noir à Paris (Ici). Notre correspondant à l'étranger et camarade de la NEFAC-Montréal, en collaboration avec nos camarades d'Alternative Libertaire, nous a envoyé un compte-rendu de cette manifestation et du mouvement social qui s'amorce en France.
La situation social en France est très tendue depuis l’élection au printemps dernier du petit nabot dénommé Nicolas Sarkozy. Minable et petit Président de la République il un égo surdimensionné qui le pousse à croire que son élection est une autorisation à mettre à sac l’ensemble des droits et des avantages durement acquis par les français et des françaises. Tout comme Charest l’a fait et continue de le faire, Sarko attaque partout et simultanément que ce soit l’immigration (avec la loi sur les tests d’ADN[1]), le logement (de plus en plus de sans-logis devant vivre dans des chambres d’hôtels hors de prix), le travail (offensive sur les régimes spéciaux[2]) ou encore en éducation (avec la loi sur l’autonomie des universités[3]).
Qu’à cela ne tienne, les travailleurs et les travailleuses, les étudiants et les étudiantes, les mal-logés et les groupes de défenses des sans-papiers ont entrepris de faire comprendre à Sarko, que son élection ne voulait pas dire qu’il pouvait s’attaquer impunément à tous et à toutes ! Jeudi le 18, les syndicats ont donc appelé à l’ouverture d’un front social marquant la riposte. Des travailleurs et des travailleuses de plusieurs domaines, mais principalement du transport (SNCF, RATP…)[4] ont amorcé une journée de grève. La question, cette grève d’une journée allait-elle déborder dans un mouvement plus radical de grève reconductible ? La direction de la CGT[5], le plus important syndicat de la France, annoncait qu’elle n’irait pas en grève reconductible. Chez les cheminots, SUD-Rail[6] (dans lequel nos camarades de Alternative Libertaire sont assez influents) et FO[7] (réformiste et corrompue mais capable d’être parfois assez radical) et d’autres regroupements syndicaux appellent pour leur part à des grèves reconductibles. L’appel de la direction de la CGT a fait l’effet d’une douche froide sur les militant-e-s qui espéraient voir dans le 18 octobre une reprise des mouvements historiques de 1995 et 2003. Malgré tout, on remarque qu’à plusieurs endroits au sein de la CGT, des voix discordantes se font entendre et dépassent sur la gauche les mots d’ordre de la bureaucratie syndicale. Au moment d’écrire cet article, certains mots d’ordre d’AG appelait à une reconductible d’une journée, mais tranquillement les services de transport reprenaient. Lundi nous saurons peut-être mieux si la grève est reconduite et surtout, si la reconductibilité est suivie par les travailleurs et les travailleuses.
Les travailleurs et les travailleuses ont été rejoint hier dans la manifestation par les étudiants et les étudiantes qui semblent eux et elles aussi déterminé-e-s à en découdre avec le pouvoir. Fort des erreurs commises lors de la mobilisation contre le CPE[8], certain-e-s étudiant-e-s s’organisent en vue d’un débrayage solidaire aux côtés de leur camarades travailleur-euse-s. Des AG de grèves sont prévues dans quelques fac et certains lycéens semblent également vouloir se joindre à la lutte. Par contre, la réponse dans les Facs aux mobilisations est encore assez nébuleuses, tout comme chez les travailleur-euse-s. Beaucoup craigne de voir les perfides négociateurs de l’UNEF (l’équivalent français des corpos collabos que sont notre FECQ et notre FEUQ) trahir encore une fois le mouvement.
Question trahison, la FGAAC, un syndicat corporatiste (il syndique uniquement les conducteurs de trains) s’est désolidarisé des autres syndicats en négociant une entente permettant aux conducteurs seulement de sauver leurs avantages sur la question des régimes spéciaux de retraite. Aussitôt cette entente conclu ce syndicat a immédiatement retiré ses appels à la grève. Preuve que la collaboration et le corporatisme n’ont pas de frontières.
Pour le moment, il est trop tôt pour prédire le dénouement de ce vent d’agitation. Plusieurs possibilités existent. Soit le mouvement continu et prend de l’ampleur au point de venir une véritable fronde au visage du nabot présidentiel. Soit la grève cesse pour mieux en préparer une autre plus tard. Ou bien, tout rentre dans l’ordre Sarko gagne et le mouvement se meurt. Il est évident que la NEFAC espère que les travailleurs, les travailleuses, les étudiants et les étudiantes ainsi que l’ensemble des victimes du petit Sarko se lèvent et se mobilisent en profitant du 18 octobre pour lancer un mouvement d’ampleur.
[1] Loi obligeant les ressortissants étrangers qui demandent le regroupement familial à passer une test adn pour prouver leur liens familiaux.
[2] Les régimes spéciaux sont en fait les plans de retraite de certains secteurs que le gouvernement Sarko tente en ce moment de restreindre, donc faire passer l’age de la retraite à plus tard.
[3] Loi facilitant la privatisation des universités en attribuant d’autonomies aux différentes universités, semblable au projet d’habilitation des cégeps.
[4] Société Nationale des Chemins de Fers, et Régie Autonome des Transports Parisiens
[5] Confédération Général du Travail
[6] Solidaire, Unitaire et Démocratique
[7] Force Ouvrière
[8] Contrat Premier Embauche, contrat permettant de virés plus facilement les nouveaux travailleurs et nouvelles travailleuses qui en sont à leur première présence sur le marché du travail
La situation social en France est très tendue depuis l’élection au printemps dernier du petit nabot dénommé Nicolas Sarkozy. Minable et petit Président de la République il un égo surdimensionné qui le pousse à croire que son élection est une autorisation à mettre à sac l’ensemble des droits et des avantages durement acquis par les français et des françaises. Tout comme Charest l’a fait et continue de le faire, Sarko attaque partout et simultanément que ce soit l’immigration (avec la loi sur les tests d’ADN[1]), le logement (de plus en plus de sans-logis devant vivre dans des chambres d’hôtels hors de prix), le travail (offensive sur les régimes spéciaux[2]) ou encore en éducation (avec la loi sur l’autonomie des universités[3]).
Qu’à cela ne tienne, les travailleurs et les travailleuses, les étudiants et les étudiantes, les mal-logés et les groupes de défenses des sans-papiers ont entrepris de faire comprendre à Sarko, que son élection ne voulait pas dire qu’il pouvait s’attaquer impunément à tous et à toutes ! Jeudi le 18, les syndicats ont donc appelé à l’ouverture d’un front social marquant la riposte. Des travailleurs et des travailleuses de plusieurs domaines, mais principalement du transport (SNCF, RATP…)[4] ont amorcé une journée de grève. La question, cette grève d’une journée allait-elle déborder dans un mouvement plus radical de grève reconductible ? La direction de la CGT[5], le plus important syndicat de la France, annoncait qu’elle n’irait pas en grève reconductible. Chez les cheminots, SUD-Rail[6] (dans lequel nos camarades de Alternative Libertaire sont assez influents) et FO[7] (réformiste et corrompue mais capable d’être parfois assez radical) et d’autres regroupements syndicaux appellent pour leur part à des grèves reconductibles. L’appel de la direction de la CGT a fait l’effet d’une douche froide sur les militant-e-s qui espéraient voir dans le 18 octobre une reprise des mouvements historiques de 1995 et 2003. Malgré tout, on remarque qu’à plusieurs endroits au sein de la CGT, des voix discordantes se font entendre et dépassent sur la gauche les mots d’ordre de la bureaucratie syndicale. Au moment d’écrire cet article, certains mots d’ordre d’AG appelait à une reconductible d’une journée, mais tranquillement les services de transport reprenaient. Lundi nous saurons peut-être mieux si la grève est reconduite et surtout, si la reconductibilité est suivie par les travailleurs et les travailleuses.
Les travailleurs et les travailleuses ont été rejoint hier dans la manifestation par les étudiants et les étudiantes qui semblent eux et elles aussi déterminé-e-s à en découdre avec le pouvoir. Fort des erreurs commises lors de la mobilisation contre le CPE[8], certain-e-s étudiant-e-s s’organisent en vue d’un débrayage solidaire aux côtés de leur camarades travailleur-euse-s. Des AG de grèves sont prévues dans quelques fac et certains lycéens semblent également vouloir se joindre à la lutte. Par contre, la réponse dans les Facs aux mobilisations est encore assez nébuleuses, tout comme chez les travailleur-euse-s. Beaucoup craigne de voir les perfides négociateurs de l’UNEF (l’équivalent français des corpos collabos que sont notre FECQ et notre FEUQ) trahir encore une fois le mouvement.
Question trahison, la FGAAC, un syndicat corporatiste (il syndique uniquement les conducteurs de trains) s’est désolidarisé des autres syndicats en négociant une entente permettant aux conducteurs seulement de sauver leurs avantages sur la question des régimes spéciaux de retraite. Aussitôt cette entente conclu ce syndicat a immédiatement retiré ses appels à la grève. Preuve que la collaboration et le corporatisme n’ont pas de frontières.
Pour le moment, il est trop tôt pour prédire le dénouement de ce vent d’agitation. Plusieurs possibilités existent. Soit le mouvement continu et prend de l’ampleur au point de venir une véritable fronde au visage du nabot présidentiel. Soit la grève cesse pour mieux en préparer une autre plus tard. Ou bien, tout rentre dans l’ordre Sarko gagne et le mouvement se meurt. Il est évident que la NEFAC espère que les travailleurs, les travailleuses, les étudiants et les étudiantes ainsi que l’ensemble des victimes du petit Sarko se lèvent et se mobilisent en profitant du 18 octobre pour lancer un mouvement d’ampleur.
[1] Loi obligeant les ressortissants étrangers qui demandent le regroupement familial à passer une test adn pour prouver leur liens familiaux.
[2] Les régimes spéciaux sont en fait les plans de retraite de certains secteurs que le gouvernement Sarko tente en ce moment de restreindre, donc faire passer l’age de la retraite à plus tard.
[3] Loi facilitant la privatisation des universités en attribuant d’autonomies aux différentes universités, semblable au projet d’habilitation des cégeps.
[4] Société Nationale des Chemins de Fers, et Régie Autonome des Transports Parisiens
[5] Confédération Général du Travail
[6] Solidaire, Unitaire et Démocratique
[7] Force Ouvrière
[8] Contrat Premier Embauche, contrat permettant de virés plus facilement les nouveaux travailleurs et nouvelles travailleuses qui en sont à leur première présence sur le marché du travail
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2 commentaires:
Le terme "nabot" est péjoratif et il est préjudiciable pour les nains d'ètre comparés à Nicolas Sarkozy. Un peu de respect pour nos camarades de petite taille !
Oui, mais Sarko est petit, très petit... alors nabot c'est pas pour l'écoeurer c'est pour le représenter tel qui est... suis-je convaincant?
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