jeudi, octobre 18, 2007

Action directe contre un patron véreux !

Vendredi passé, un peu plus d'une vingtaine de militantEs et sympathisantEs du Réseau de Solidarité des Travailleurs et des Travailleuses (RSTT) sont parvenus à faire cracher 120 $ à un patron qui n'avait pas payé les deux jours de travail de deux employés-camarades. Une action similaire avait déjà été posée dans le passé lorsqu'un travailleur immigrant du restaurant Double-Pizza de la rue St-Denis s'était vu refusé sa paye. Dans ce cas comme dans l'autre, les deux actions furent un authentique succès. Comme quoi la solidarité et l'entraide ne sont pas de vains mots lorsqu'il est temps de confronter ceux qui n'hésitent pas à être sans scrupules.

Voici le communiqué de presse et quelques images significatives.

Un sous-traitant de Bell ne paie pas ses salariés :
25 personnes dénoncent la situation
Montréal, le 12 octobre 2007

Aujourd’hui, vers 13h00, 25 personnes sont venues dénoncer l’entreprise Centre d’appel Argenta inc., sous-traitant de Bell Mobilité, qui utilise des stratégies pour ne pas payer ses travailleurs-euses et contourner la Loi sur les Normes du Travail.

Deux travailleurs immigrés, appuyés par des militant-e-s du Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses, sont venus réclamer leur dû au patron, M. Hallak, dans son bureau du 4200, St-Laurent, bureau 403.

« L’employeur engage beaucoup de personnes, il leur fait faire une formation et un quart de travail, puis il les congédie sans les payer. Quand je suis allé leur demander mon salaire, M. Hallak m’a dit qu’il ne me connaissait pas, » explique M. Ousmane Thiam, ex-travailleur du Centre d’appel qui a réclamé son salaire aujourd’hui.

« Nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Quand j’ai été demandé mon salaire, on m’a dit que de tous les travailleurs congédiés, nous étions les seuls à être venus chercher notre salaire. Cette situation est une pratique courante du monde du télémarketing. Que Bell encourage cette pratique est totalement scandaleux, » explique Pierre-Luc Junet aussi ex-travailleur du Centre d’appel.

M. Hallak ne voulait pas payer les salariés et a appelé les policiers. À l’arrivée des policiers, ceux-ci ont reconnu que l’employeur avait tord et les salariés sont repartis avec leur chèque de deux jours de salaire (sans déductions). Le Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses défend les droits et intérêts des travailleurs et travailleuses précaires et ose aller sur le terrain défendre la justice sociale.

Pour plus d’informations :
Réseau de Solidarité des Travailleurs et Travailleuses
Tél : 514-830-0066


2 commentaires:

BlackBloc a dit…

Belle job camarades!

Malatesté a dit…

Sans prétendre tout connaitre de ce genre d'action, les deux actions réussies (en 2005 et la semaine passé) ont été relativement faciles à mon avis.

C'est clair qu'on pourrait règler beaucoup d'autres cas semblables avec le Réseau de Solidarité. 830-0066 : si vous faites face au même problème.

Bien sûr, ça ne remplace pas l'organisation syndicale traditionnelle, mais ça produit d'autres types de gains ou de réparations d'injustices.