mardi, janvier 27, 2009

Le SPVM veut se faire respecter

Le Service de Police de la Ville de Montréal fait face à un constat : le monde les aime pas. C'est d'ailleurs là-dessus que s'est penchée leur Fraternité. Normalement, dans un cas semblable, quiconque souhaitant être appréciéE davantage se poserait la question : «Ai-je fait quelque chose pour mériter ça?»

Hélas, faudrait pas leur en demander trop, à ces agentes et ces agents de la paix sociale. Se poser trop de questions ébranlerait la structure-même de leur fonction de chiens de garde de l'État. Ça fait qu'au lieu de se demander si leur harcèlement, leur profilage, leur brutalité, leurs meurtres, leurs tickets, leur intimidation et tous leurs privilèges peuvent avoir quelque chose à voir là-dedans, les «Cochon[s], poulet[s], mangeux d'beignes»1 tentent une fois de plus de faire passer une loi qui leur permettrait de remettre un constat d'infraction à quiconque les insulterait.

«Le but est d'inculquer la notion de respect envers les policiers, une notion qui se perd à Montréal», a affirmé M. Francoeur, président de la Fraternité.

Oui, M. Rancoeur, on en a plein le cul d'endurer les agissements abusifs de vos paramilitaires. Vous avez choisi de travailler à faire appliquer bêtement des lois qui nous font chier, qui servent d'abord et avant tout à protéger la sacro-sainte propriété privée de vos patrons pis d'leur gang; vous pouvez ben m'endurer, quand je vous croise, et que je m'exclame sur mon envie soudaine de bouffer des cuisses de poulet.

D'ailleurs, là-dessus, une suggestion (avec une mise en garde) tirée du site du Collectif Opposé à la Brutalité Policière : «Ce qui veut dire qu'il faut en profiter pour insulter les policiers car ce qui n'est pas (encore) interdit est (toujours) permis, bien que cela peut vous entraîner des désagréments tels que: tickets, brutalité, voire la mort.»


1 - Je ne fais que citer un article de cyberpresse, jamais je traiterais un policier ou une policière comme ça, hein!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si on en vient à ne plus pouvoir leur crier, on pourra toujours l'écrire sur les murs de notre ville.

Et il faudra le faire plus que jamais...