samedi, octobre 25, 2008

Un policier cinglé a mis sans dessus dessous le Pro-Gym Serge Mongeau



Cette nouvelle a certainement eu un echo dans la population du quartier Hochelaga récemment. Un policier en dépression qui avait été réintégré dans ses fonctions (bravo le SPVM pour son évaluation des risques!) a forcé un gym et s'y est barricadé. Il a d'abord lancé quelques haltères puis s'est mis à tirer dans le plafond avec son arme de service. Jusqu'ici, tout est normal: un flic, c'est cinglé à la base, et d'en voir un déconner une fois de temps en temps c'est tout à fait normal (quoique innaceptable, on s'entend). Le problème vient après.

Généralement, quiconque voit un fou tirer dans le tas avec une arme et qui lui-même se retrouve armé va penser à raisonner de force la personne. Sauf le SPVM! Il a décidé d'y aller de main morte avec un de ses membres. Étrange, puisque depuis ces années, c'est le genre de salades qu'on nous sert pour justifier que le SPVM a tiré sur quelqu'un (à savoir: la présence d'une personne incontrôlable, potentiellement armée).

Parlons-en à la famille de Freddy Villanueva, lui qui a été tué alors qu'il n'était pas armé dans un parc de Montréal Nord. Quand le SPVM tue quelqu'un qui n'a pas la possibilité de tuer (parce que sans arme), il va amplifier la menace pour la rendre crédible, alors que si c'est un flic armé qui tire au hasard, ils minimisent la menace. Dans le fond, quand ils ne connaissaient pas la personne, le simple fait qu'elle soit une menace potentielle (elle peut-être armée!) en fait un danger de facto (en somme c'est un acte xénophobe). Quand ils connaissent bien la personne impliquée, alors là ça change tout! Deux poids deux mesures.

L'utilisation des balles de caoutchoucs contre une arme à feu (comme dans le cas du flic barricadé au Pro-Gym) semble un peu "hors normes"- généralement, ils utilisent une réplique proportionnelle. Mais ça se justifie: c'est un flic défendu par la Fraternité. Différent. C'est là qu'on voit que toute l'argumentation du SPVM fout le camp. Dans les cas de mort d'homme, ils invoquent toujours un danger imminent. Quant c'est un agent qui fait des conneries, ils plaident plutôt pour un surmenage.

L'affaire du Pro-gym nous démontre que les flics décident toujours de tuer ou pas quelqu'un, des moyens à employer pour contrôler la personne dépendant qui est cette personne, et non dépendant des circonstances. Quand un flic sort son arme pour se défouler dans le plafond d'un gym, ça passe. Quand un brave citoyen n'accepte pas d'être arrêté sans raison (comme Freddy Villanueva), on le tire, le matraque, l'arrête. etc...

Mais bon, on pourait oublier tout cela (en fait non, mais on prétenderait), si les flics avaient bien fait leur job et avaient mis en accusation le mec cinglé impliqué dans la fusillade. MAIS C'EST MÊME PAS LE CAS! Ils en sont toujours à étudier son cas, voir si il n'avait pas des troubles mentaux avant de l'accuser! Et Richard Barnabé? Et J.-P. Lizotte? Leur cas a-il été évalué? Faut-il rappeller que les deux souffraient de problèmes psychologiques lors de leur altercation avec les flics? Les flics du SPVM les ont exterminés parce que hors-normes. Ont-ils eu le droit à une quelconque considération? Les troubles mentaux n'ont jamais été une circonstance atténuante pour la police, ils ont toujours été un facteur aggravant. La seule circonstance atténuante, c'est que le dément du Pro-Gyms était un flic.

Le deux poids deux mesures, on n'en veut plus.

6 commentaires:

Leif Thande a dit…

Difficile de faire plus malhonnête comme texte... après ça se demande pour le mouvement anarchiste n'est pas pris au sérieux !

franky a dit…

ah bon, t'étais dans la gang qui ont "sauté" sur le flic en question?

franky a dit…

Je rappelle aussi que tous les événements que je mentionnent sont tirés de cyberpresse, sauf ceux concernant les victimes du SPVM, qui viennent majoritairement du COPB. Faudrait au moins que tu démontre que ces souces sont pas valables avant de me traiter de malhonnête. J'étais pas présent aux événements...

Nyax a dit…

leif thande je vois vraiment pas ce qui est mal honnête dans ce texte, explique pourquoi parce que je suis curieux là, me semble que c'est assez évident qu'il y a effectivement deux poid deux mesure dans les actions de répression de la police, pas qu'on avait besoin de plus de preuve...

JF Filiatrault a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

ON VOIT TOUT DE SUITE QUE LE COMMENTAIRE PRINCIPAL CONCERNANT LE POLICIER CINGLE COMME VOUS DITES VIENT DUNE PERSONNE QUI EN ONT CONTRE LA POLICE.CEST EVIDENT.VOUS NETIEZ PAS LA POUR VOIR CE QUI SEST PASSE ET POUR QUELLE RAISON.ALORS LE CINGLE,FRUSTRE DES FORCES DE LORDRE PREND TON TROU.LE JOUR OU IL VA EN AVOIR UN QUI VA TE SAUVER LA VIE POUR X RAISON,TU NE PARLERA PLUS COMME CA.DE PLUS,LE JOUR OU TU CONNAITRAS LEURS MOYENS DINTERVENTIONS ET DANS QUEL CONTEXTE ILS PEUVENT LES APPLIQUER,ALORS TU POURRAS EMETTRE UN COMMENTAIRE SERIEUX ET NON POUR MONTER LES GENS CONTRE EUX.PAUVRE IMBECILE DE CETTE SOCIETEE SANS DESSUS DESSOUS.