mardi, octobre 28, 2008
Il y'a deux ans, Brad Will tombait assassiné par l'État Mexicain...
Le 27 octobre commémorait le deuxième anniversaire de l'assassinat du journaliste et anarchiste Brad Will. Il fut assassiné par des flic et membre du PRI(Parti Révolutionnaire Institutionnel). Voici, un texte publié sur Rébellyon.info, qui explique l'histoire. Au bas de ce billet, vous pouvez regarder les dernières images qu'il a filmé avant d'être abattu.
En mémoire d'un militant assassiné pour avoir lutter contre l'injustice...
Si le sujet vous intéresse, un souper-bénéfice se tiendra demain au DIRA au profit des prisonnierEs politiques d'Oaxaca.
Il y a deux ans, Brad Will tombait... à Oaxaca
Le 27 octobre 2006, au Mexique, à Santa Lucia del Camino, les bras armés du gouverneur de Oaxaca ont tiré sur la foule, et Brad Will, journaliste d’Indymedia New York a été tué.
Nous n’oublierons pas Brad Will
Ce 27 octobre 2007, près de 7000 personnes ont défilé, un an jour pour jour, à Oaxaca pour lui rendre hommage ; ainsi que pour toutes les autres personnes assassinées par le pouvoir mexicain.
Des affiches ont été posées au lieu où les milices gouvernememtales avaient abattu le camarade du réseau ami Indymedia.
Journaliste-vidéaste d’Indymedia New York, il était arrivé au début du mois d’octobre 2006 à Oaxaca pour couvrir les évènements liés à l’énorme mouvement de grève des enseignants soutenue par une grande part du peuple de cette région du Mexique.
Militant très jeune pour la justice sociale, l’écologie, le mouvement squat et les jardins communautaires, anarchiste et activiste convaincu, il ne ménageait pas son engagement au travers d’Indymedia par des séjours en Amérique latine (Equateur, Argentine, Brésil, Mexique : Chiapas, Oaxaca...) lors de révoltes, ou d’évènements populaires. Il est venu à Prague en septembre 2000 pour couvrir le contre-sommet contre le FMI et la Banque Mondiale. En tant que cinéaste de documentaires, il était en train de travailler sur un film concernant les bienfaits de la nourriture végétalienne et un autre sur la musique "folk-punk". Il avait 36 ans.
Or, le 27 octobre 2006, des tueurs partisans de l’assassin Ulises Ruiz, ont tiré sur la foule à proximité des barricades de l’APPO à Santa Lucía del Camino, dans la banlieue d’Oaxaca. Le journaliste d’Indymedia New York, Brad Will, a été touché en pleine poitrine et dans l’estomac par des coups de feu tirés à une distance de 30 à 40 mètres ; il est mort avant qu’il ne soit arrivé à l’hôpital. Six autres personnes ont été blessées par ces tirs. Trois autres personnes ont été tuées au cours de cette même soirée sanglante à Oaxaca. .
Mensonges des autorités mexicaines au sujet de l’assassinat de Brad Will
Les personnes ayant tiré les coups de feu ont été identifiées [1], puis arrêtées...puis relâchées peu de temps après.
Alors que tout le monde sait que c’est le gouvernement de l’État de Oaxaca qui est responsable de la mort de Brad Will, ainsi que de nombreuses autres personnes, aujourd’hui pour les autorités, la version officielle dit que c’est l’APPO (Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca) qui aurait assassiné ce journaliste indépendant ! Et oui, maintenant, selon la version officielle, ce seraient ceux qui ont transporté le corps de Brad Will qui seraient les assassins !
Pourtant des vidéos, accessibles partout, prises au moment-même à Santa Lucia del Camino, montrent très bien les balles qui sont tirées depuis 35 à 40 mètres par des paramilitaires et des policiers en civil sur la foule et sur Brad Will. Pourtant il y avait de nombreux témoins ; mais ces témoins ont été constamment harcelés par le gouvernement d’Ulises Ruiz Ortiz pendant le temps du procès, victimes de filatures, d’écoutes électroniques, d’intimidations...
Depuis quand quelqu’un qui participe à un mouvement populaire est assassiné par ce même mouvement populaire ? Seul un clown comme le juge clownesque Luis Salvador Cordero Colmenares peut avaler cette farce, cet énorme mensonge.
C’est très grave, car Juan Manuel Martinez Moreno passe en ce moment en procès pour un homicide que c’est le gouvernement qui l’a commis, et quatre autres personnes sont sous la menace d’être arrêtées si le gouvernement les trouve, dont Miguel Cruz du CIPO-RFM (Conseil Indigène Populaire de Oaxaca - Ricardo Flores Magon). Il s’agit d’une stratégie claire pour intimider le mouvement. Mais la force syndicale qui représente 70.000 enseignants à Oaxaca est très combattive et ne négociera pas avec le dictateur et ses marionnettes ; avec eux la farce ne passe pas. Au contraire les profs sont en train de se battre avec le reste du mouvement social contre les injustices et la répression dont souffre terriblement le peuple de Oaxaca.
On peut penser que cet automne va être chaud à Oaxaca.
Aujourd’hui, il y a encore des prisonniers politiques dans les geôles mexicaines
- N’oublions pas les compagnes et compagnons injustement emprisonné-e-s depuis le début du mois de mai 2006, suite à la répression sauvage déclenchée contre les habitants de San Salvador Atenco. Certains et certaines ont déjà été relâché-e-s, mais d’autres restent encore aujourd’hui injustement incarcéré-e-s, notamment le compañero Ignacio del Valle, membre du Front communal pour la défense de la terre (FPDP). Son cas illustre parfaitement l’injustice faite loi et institution qui règne dans ce Mexique agonisant.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées ou ont disparu
et c’est encore le cas très récemment...
La répression sanglante continue au Mexique
- Chiapas : dans la nuit du 3 octobre 2008, six paysans assassinés par balles par des policiers fédéraux et de l’État à l’Ejido Miguel Hidalgo. Cet ejido (terrain communal) est rattaché à la municipalité de La Trinitaria, contrôlant, ce qui n’a pas plu aux autorités, depuis presque un mois le site maya des ruines archéologiques de Chincultik, situées à trois kilomètres, que le gouvernement laissaient complètement à l’abandon. En plus des 6 morts, il y a eu 17 personnes blessées, dont deux très gravement, qui se rétablissent dans un hôpital de la ville de Comitan et 36 personnes arrêtées.
Alors que sept mille personnes vivent dans cette communauté, et qu’un processus de négociations avait démarré avec les autorités sur la gestion des ruines, cette agression par 340 policiers fédéraux, aidés des renforts de policiers ministériels et d’autres corps de la police, fut violente et soudaine, sans aucun motif, avant un affrontement où les habitants ont réussi à désarmer 77 policiers. Les policiers semblaient être drogués, ils ont frappé sans discrimination enfants, femmes et personnes âgées. On peut observer dans les rues et dans certaines maisons des traces de sang, des douilles usagées de gros calibres éparpillées et des impacts de balles. Certains habitants qui venaient chercher des blessés ont été abattus froidement. Dans leur colère suite à ces assassinats, huit véhicules de policiers ont été endommagés par les paysans. Les 36 détenus ont été libérés peu après en échange des armes prises aux policiers.
[1] Le policier municipal Juan Carlos Soriano (en tee-shirt rouge et mitraillette en main, à gauche sur la photo), Manuel Aguilar, chef du personnel de la municipalité de Santa Lucia del Camino (au centre), Abel Santiago Zárate, régisseur de la Sécurité publique et militant du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) (à droite), et Pedro Carmona, un ancien paramilitaire, ont été identifiés comme les auteurs présumés des coups de feu qui ont coûté la vie au cameraman Brad Will, 36 ans, le 27 octobre 2006. Les quatre hommes ont tiré sur une barricade dressée par des instituteurs de l’Assemblée populaire des peuples de Oaxaca (APPO), qui réclame depuis plusieurs mois la destitution du gouverneur de l’Etat de Oaxaca, Ulises Ruiz Ortiz. Brad Will se trouvait à proximité de la barricade lorsqu’il a été mortellement blessé à la poitrine. Plusieurs habitants de Santa Lucia del Camino ont formellement reconnu les trois fonctionnaires. La municipalité, de son côté, a confirmé qu’ils étaient bien les auteurs des tirs. Un cinquième homme serait impliqué dans la mort du journaliste. Manuel Aguilar, Abel Santiago Zárate et Pedro Carmona ont été arrêtés, selon Indymedia.
En mémoire d'un militant assassiné pour avoir lutter contre l'injustice...
Si le sujet vous intéresse, un souper-bénéfice se tiendra demain au DIRA au profit des prisonnierEs politiques d'Oaxaca.
Il y a deux ans, Brad Will tombait... à Oaxaca
Le 27 octobre 2006, au Mexique, à Santa Lucia del Camino, les bras armés du gouverneur de Oaxaca ont tiré sur la foule, et Brad Will, journaliste d’Indymedia New York a été tué.
Nous n’oublierons pas Brad Will
Ce 27 octobre 2007, près de 7000 personnes ont défilé, un an jour pour jour, à Oaxaca pour lui rendre hommage ; ainsi que pour toutes les autres personnes assassinées par le pouvoir mexicain.
Des affiches ont été posées au lieu où les milices gouvernememtales avaient abattu le camarade du réseau ami Indymedia.
Journaliste-vidéaste d’Indymedia New York, il était arrivé au début du mois d’octobre 2006 à Oaxaca pour couvrir les évènements liés à l’énorme mouvement de grève des enseignants soutenue par une grande part du peuple de cette région du Mexique.
Militant très jeune pour la justice sociale, l’écologie, le mouvement squat et les jardins communautaires, anarchiste et activiste convaincu, il ne ménageait pas son engagement au travers d’Indymedia par des séjours en Amérique latine (Equateur, Argentine, Brésil, Mexique : Chiapas, Oaxaca...) lors de révoltes, ou d’évènements populaires. Il est venu à Prague en septembre 2000 pour couvrir le contre-sommet contre le FMI et la Banque Mondiale. En tant que cinéaste de documentaires, il était en train de travailler sur un film concernant les bienfaits de la nourriture végétalienne et un autre sur la musique "folk-punk". Il avait 36 ans.
Or, le 27 octobre 2006, des tueurs partisans de l’assassin Ulises Ruiz, ont tiré sur la foule à proximité des barricades de l’APPO à Santa Lucía del Camino, dans la banlieue d’Oaxaca. Le journaliste d’Indymedia New York, Brad Will, a été touché en pleine poitrine et dans l’estomac par des coups de feu tirés à une distance de 30 à 40 mètres ; il est mort avant qu’il ne soit arrivé à l’hôpital. Six autres personnes ont été blessées par ces tirs. Trois autres personnes ont été tuées au cours de cette même soirée sanglante à Oaxaca. .
Mensonges des autorités mexicaines au sujet de l’assassinat de Brad Will
Les personnes ayant tiré les coups de feu ont été identifiées [1], puis arrêtées...puis relâchées peu de temps après.
Alors que tout le monde sait que c’est le gouvernement de l’État de Oaxaca qui est responsable de la mort de Brad Will, ainsi que de nombreuses autres personnes, aujourd’hui pour les autorités, la version officielle dit que c’est l’APPO (Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca) qui aurait assassiné ce journaliste indépendant ! Et oui, maintenant, selon la version officielle, ce seraient ceux qui ont transporté le corps de Brad Will qui seraient les assassins !
Pourtant des vidéos, accessibles partout, prises au moment-même à Santa Lucia del Camino, montrent très bien les balles qui sont tirées depuis 35 à 40 mètres par des paramilitaires et des policiers en civil sur la foule et sur Brad Will. Pourtant il y avait de nombreux témoins ; mais ces témoins ont été constamment harcelés par le gouvernement d’Ulises Ruiz Ortiz pendant le temps du procès, victimes de filatures, d’écoutes électroniques, d’intimidations...
Depuis quand quelqu’un qui participe à un mouvement populaire est assassiné par ce même mouvement populaire ? Seul un clown comme le juge clownesque Luis Salvador Cordero Colmenares peut avaler cette farce, cet énorme mensonge.
C’est très grave, car Juan Manuel Martinez Moreno passe en ce moment en procès pour un homicide que c’est le gouvernement qui l’a commis, et quatre autres personnes sont sous la menace d’être arrêtées si le gouvernement les trouve, dont Miguel Cruz du CIPO-RFM (Conseil Indigène Populaire de Oaxaca - Ricardo Flores Magon). Il s’agit d’une stratégie claire pour intimider le mouvement. Mais la force syndicale qui représente 70.000 enseignants à Oaxaca est très combattive et ne négociera pas avec le dictateur et ses marionnettes ; avec eux la farce ne passe pas. Au contraire les profs sont en train de se battre avec le reste du mouvement social contre les injustices et la répression dont souffre terriblement le peuple de Oaxaca.
On peut penser que cet automne va être chaud à Oaxaca.
Aujourd’hui, il y a encore des prisonniers politiques dans les geôles mexicaines
- N’oublions pas les compagnes et compagnons injustement emprisonné-e-s depuis le début du mois de mai 2006, suite à la répression sauvage déclenchée contre les habitants de San Salvador Atenco. Certains et certaines ont déjà été relâché-e-s, mais d’autres restent encore aujourd’hui injustement incarcéré-e-s, notamment le compañero Ignacio del Valle, membre du Front communal pour la défense de la terre (FPDP). Son cas illustre parfaitement l’injustice faite loi et institution qui règne dans ce Mexique agonisant.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées ou ont disparu
et c’est encore le cas très récemment...
La répression sanglante continue au Mexique
- Chiapas : dans la nuit du 3 octobre 2008, six paysans assassinés par balles par des policiers fédéraux et de l’État à l’Ejido Miguel Hidalgo. Cet ejido (terrain communal) est rattaché à la municipalité de La Trinitaria, contrôlant, ce qui n’a pas plu aux autorités, depuis presque un mois le site maya des ruines archéologiques de Chincultik, situées à trois kilomètres, que le gouvernement laissaient complètement à l’abandon. En plus des 6 morts, il y a eu 17 personnes blessées, dont deux très gravement, qui se rétablissent dans un hôpital de la ville de Comitan et 36 personnes arrêtées.
Alors que sept mille personnes vivent dans cette communauté, et qu’un processus de négociations avait démarré avec les autorités sur la gestion des ruines, cette agression par 340 policiers fédéraux, aidés des renforts de policiers ministériels et d’autres corps de la police, fut violente et soudaine, sans aucun motif, avant un affrontement où les habitants ont réussi à désarmer 77 policiers. Les policiers semblaient être drogués, ils ont frappé sans discrimination enfants, femmes et personnes âgées. On peut observer dans les rues et dans certaines maisons des traces de sang, des douilles usagées de gros calibres éparpillées et des impacts de balles. Certains habitants qui venaient chercher des blessés ont été abattus froidement. Dans leur colère suite à ces assassinats, huit véhicules de policiers ont été endommagés par les paysans. Les 36 détenus ont été libérés peu après en échange des armes prises aux policiers.
[1] Le policier municipal Juan Carlos Soriano (en tee-shirt rouge et mitraillette en main, à gauche sur la photo), Manuel Aguilar, chef du personnel de la municipalité de Santa Lucia del Camino (au centre), Abel Santiago Zárate, régisseur de la Sécurité publique et militant du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) (à droite), et Pedro Carmona, un ancien paramilitaire, ont été identifiés comme les auteurs présumés des coups de feu qui ont coûté la vie au cameraman Brad Will, 36 ans, le 27 octobre 2006. Les quatre hommes ont tiré sur une barricade dressée par des instituteurs de l’Assemblée populaire des peuples de Oaxaca (APPO), qui réclame depuis plusieurs mois la destitution du gouverneur de l’Etat de Oaxaca, Ulises Ruiz Ortiz. Brad Will se trouvait à proximité de la barricade lorsqu’il a été mortellement blessé à la poitrine. Plusieurs habitants de Santa Lucia del Camino ont formellement reconnu les trois fonctionnaires. La municipalité, de son côté, a confirmé qu’ils étaient bien les auteurs des tirs. Un cinquième homme serait impliqué dans la mort du journaliste. Manuel Aguilar, Abel Santiago Zárate et Pedro Carmona ont été arrêtés, selon Indymedia.
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1 commentaire:
communiqué du CIPO-RFM
« Pour le peuple il n’y a pas de justice parce qu’il est pauvre. La loi sers seulement pour contrôler et déprécier les pauvres »
Ricardo Flores Magón. 1911.
Aux hommes et femmes de bons coeurs
À l’autre campagne
Aux médias honnêtes
Aux organisations des droits humains
Frères et soeurs:
Le 16 octobre 2008, à quelques jours du deuxième anniversaire de l’agression par des paramilitaires financés par Ulises Ruiz Ortiz des barricades où ils ont assassiné le journaliste indépendant de New York Brad Will, le quatrième juge de la cour pénale à lancé des mandats d’arrestations pour: Juan Manuel Martínez Moreno accusé d’être l’auteur matérielle du crime contre Brad Will et contre Octavio Pérez Pérez, Hugo Jarid Colmenares Leyva, Leonardo Ortiz Cruz, Gualberto Francisco Santiago Navarro, Edgar Santiago Navarro, Gustavo Vilchis Ramírez et notre frère Miguel Cruz Moreno pour le delit d’être complice selon l’expédient 155/08.
Au moment qu’on eu lieu les premières arrestations illégales effectués par l’AFI (agence fédérale d’investigations) de Octavio Pérez Pérez, Juan Manuel Martínez Moreno et de Hugo Jarid Colmenares Leyva, nous avons demandé un arrêt des procédures pour Miguel Cruz Moreno contre son mandat d’arrestations délivré par le quatrième juge de pénale devant le jury 5 du district de l’Etat de Oaxaca qui le 21 octobre 2008 à ordonné l’arrêt des procédures et la suspension de l’ordre d’arrestation avec les conditions suivantes:
1. Que Miguel Cruz Moreno dépose 7 000 pesos comme garantie de sa liberté.
2. Que Dans 3 jours il se présente personnellement devant le juge pour donner sa déclaration.
3. Qu’il se présente chaque 7 jours devant le juge jusqu’à ce que le procès soit terminé.
Le 27 octobre a 11:00 notre frère Miguel Cruz Moreno membre du Consejo Indígena Popular de Oaxaca “Ricardo Flores Magón” (CIPO-RFM), adhérent de “l’Autre Campagne » et conseiller de l’APPO se présenta devant le juge pour confirmer l’arrêt des procédures accompagné de jeunes, de gens du quartier de Santa Lucia et de différents collectifs participant à la lutte pour exiger l’annulation des mandats d’arrestation contre les témoins de la mort de Brad Will, demander la liberté de Juan Manuel Martínez Moreno, et contre la persécution des membres du mouvement.
À 12:30 le ministère publique et le juge lui ont lu l’expédient 155/08, où ils accuse notre camarade Miguel Cruz Moreno et les autres accusés. Le témoin principal, Armando Calderón Jiménez qui vit sur la rue Emilio Carranza no 105 et qui c’est présenté pour être candidat du PRI à la présidence municipale de Santa Lucia del Camino en 2007, était présent le 27 octobre 2006 quand les paramilitaires sont arrivés avec des armes dans sa camionnettes, les mêmes qui ont attaqués à la barricade de Calicanto où étaient enfants, femmes, jeunes, hommes et anciens manifestant de manière pacifiques. Un autres des priistes qui témoigne est Manuel Martinez Feria, policier et informateur pour la PGR (Précureur Général de la République) qui lui, réside à Rancho Nuevo, ainsi que Miriam Alicia Montaño Torres, une des femmes des groupes de choques du priisme de Santa Lucia del Camino qui réside au Canal num.2 du quartier 25 de Janvier. Mais aussi Karol Iván Ilescas Resendiz, correspondant pour Televisa, une station de télé privé qui criminalise depuis toujours le mouvement, déformant l’information, justifiant la répression des luttes comme celles qui eurent lieu à Atenco et Oaxaca et qui fonctionne comme police du gouvernement fédérale et de l’État.
Tout ceux là protègent les véritables assassins de Bradley Ronald Will qui sont: Santiago Zárate, Orlando Manuel Aguilar Coello, Juan Carlos Soriano, Pedro Carmona et Fernando Corona.
Notre frère Miguel Cruz Moreno est menacé de son droit de liberté et peut être envoyé en prison par le juge comme Juan Manuel Martínez, Hugo Jarid et Octavio Pérez. Mais en plus, sa situation juridique se complique puisque notre camarade était déjà en liberté sous conditions, devant aller signer chaque fin de mois depuis 2004 quand le gouvernement de José Murat Casab à délogé le CIPO-RFM du zocalo avec plus de 100 policiers, alors qu’ils manifestaient de manière pacifique et qui ultérieurement nous ont accusé de lésions et dommages nous fabriquant l’accusation 287/2004 avec le même juge.
Nous avons peur qu’il refuse la caution parce que pour eux, ceux et celles qui luttent pour la liberté sont un danger pour la société.
Devant ces faits de persécution ouverte de la résistance, de la rébellion du peuple de Oaxaca et de notre organisation, CIPO-RFM, nous appelons à tous les hommes et les femmes du monde à se manifester pour que le juge laisse en liberté notre compagnon Miguel Cruz Moreno et exiger la libération immédiate de Juan Manuel Martínez Moreno et des autres. Nous demandons aussi aux organismes de droits humains qu’ils accompagnent Miguel durant le procès et fassent la défenses des droits humains.
Liberté à Juan Manuel Martínez Moreno!
Annulation des mandats d’arrestations contre les membres du mouvement!
Châtiments aux assassins, à Ulises Ruiz Ortiz y Felipe Calderón!
Pas de pardon, pas d’oublie!
Pour la reconstitution et la libre association des peuples
Consejo Indígena Popular de Oaxaca “Ricardo Flores Magón”
CIPO RFM.
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