mercredi, octobre 15, 2008

Un dangereux religieux d'extrême-droite coupable de pédophilie! L'histoire de Daniel Cormier

Voilà c'est fait, il était temps! Daniel Cormier a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une mineure. Ça fait plusieurs années que cela traine en longueur devant les tribunaux, mais enfin c'est terminé. Qui plus est, Cormier est en prison pour bris de condition, et ce depuis le mois de mai dernier. Il y restera, semble-t-il, jusqu'à sa représentation sur sentence au mois de novembre.

Avant toute chose, il importe de rappeler les faits de cette malheureuse histoire. Cormier, un homme d'âge mûr, dans la quarantaine, à la tête d'une petite secte chrétienne qui se fait appeler l'Église du centre-ville, prend pour épouse une petite fille mineure le jour de son dixième anniversaire de naissance, en 1999. Le mariage est célébré devant un autre illuminé de sa secte, qui serait pasteur, et, bizarrement, bon ami de Cormier. Après quelques mois de « mariage », la DPJ et la police reçoivent un signalement. C'est alors que commencent les interminables procédures judiciaires. Il faut également mentionner qu’une seconde victime porte plainte pour attouchement.

Qui est Cormier?

La première réponse qui vient tête, serait de dire : Un gros connard! Oui, mais quoi d’autre? Daniel Cormier est en fait le dirigeant autoproclamé de l’Église du centre-ville, qui avait pignon sur rue dans le centre-ville et qui a, par la suite, déménagé dans Pointe-Saint-Charles. Il s’agit d’une secte chrétienne comme tant d’autres prônant des valeurs extrêmement rétrogrades, conservatrices et réactionnaires.

Daniel Cormier est aussi l’un des fondateur du Parti de la sagesse du Québec, un espèce de melting pot de fascistes religieux de tout acabit qui rejettent le droit à l’avortement et qui prônent l’homophobie et le racisme. Cormier a été plusieurs foiscandidat lors de divers élections, notamment en briguant, ni plus ni moins, la mairie de Montréal au début des années 2000. Il est aussi reconnu pour ses prises de positions ouvertement anti-homosexualité, comparant les gais et lesbiennes à des suppôts de Satan ou encore à des gens gravement malade. Il donne un caractère religieux à sa haine des gais et lesbiennes en se basant sur les écrits bibliques portant sur Sodome et Gomorrhe.

Il a été davantage impliqué dans la lutte antichoix concernant l’avortement et y a milité activement plusieurs années. Il s’est fait connaître des militantes et des militants prochoix en organisant annuellement la manifestation antichoix de l’automne. Comme tous les autres dégénérés de son espèce il associe l’avortement à un crime grave : il n’en a rien à foutre des femmes et de leurs droits.

Justement, sur la question des femmes, il a dévoilé sa vision de la femme idéale lors de son interrogatoire policier. Il racontait à l’enquêteur que la femme devait être soumise à l’homme. Il conçoit bien entendu que les femmes d’aujourd’hui ne sont plus des femmes au foyer exclusivement, mais il reconnaît qu’une « femme forte » est une femme qui fait preuve de leadership dans la vie, mais qui est soumise à son mari, véritable autorité, lorsqu’elle est à la maison. Il donne l'exemple de deux femmes différentes qu’il a connu pour illustrer son point de vue. L'une, femme au foyer qui balançait des chaudrons à la tête de son mari et l’autre, professeure d’université qui, lorsqu’elle entrait le soir du boulot, acceptait la soumission à son époux parce que « c’est une question de rôle ». Maintenant la femme a le droit de travailler mais doit toujours accepter sa soumission à l’homme! Quel progrès!!!

Le pédophile, l’histoire de son mariage

Cormier était donc à la tête d’une petite secte et dans le cadre de ses fonctions de dirigeant religieux, il arpentait les rues pour « aider » les femmes et hommes toxicomanes, prostitués , etc, bref, le monde de la rue. Pour un gourou, il s’agit d’une clientèle de choix, des personnes n’ayant plus de points de repères et souvent plus de réseau social, bref des victimes toutes désignées pour un brainwash efficace. Cependant, selon certains témoignages, il aurait véritablement contribué à sortir des gens de la rue, dont une dame, toxicomane et prostituée, mère de deux enfants. Il a commencé à se rapprocher de cette petite famille, soi-disant pour les aider à s’en sortir. Bien entendu, la véritable intention de Cormier n’était pas aussi louable que ses disciples le prétendent aujourd’hui.

Cormier a tranquillement réussi à s’imposer dans la famille, devenant même un tuteur pour les deux petites filles. De fil en aiguille, il a commencé à se rapprocher de l’une d’elles. Visites chez Cormier, fins de semaine ensemble… bref, la vie d’une petite et son père! Il l’a inscrite à l’école, où elle performait, selon les professeurs, vraiment bien. Elle était un enfant doué et intelligente. Durant son interrogatoire, Cormier parlait de cette petite fille comme d’une enfant merveilleuse toujours prête à aider les autres, curieuse, attentionnée… Ne connaissant pas l’histoire, on pourrait se laisser facilement berner! Car s'il n’y a aucun doute que tou ce qu’il dit à son sujet est vrai, malheureusement pour elle la vie a voulu qu'elle rencontre ce gros salopard! Car, plus la relation avançait, plus Cormier la tenait dans ses sales griffes de pédophile, jusqu’au jour fatidique de son mariage.

Profitant de son statut d’autorité, il a réussi à embrigader tout le monde dans son petit fantasme de domination et de sexualité infantile. Plusieurs personnes de son entourage ont accepté cette relation, des gens qui aujourd’hui dorment tranquilles dans le confort de leur maison. Puis, un jour la DPJ reçu un signalement. Rapidement, Cormier fut interrogé puis un an après formellement inculpé d’agression sexuelle. Entre temps une seconde victime se manifeste, pour attouchements cette fois-ci.

D’une université à l’autre!!!

Cormier est passé de l’UQAM à la prison, université du crime pour certains! En effet, il a décidé de mener sa défense, seul sans avocat. Il s’est alors inscrit en Droit à l’UQAM, où il a complété son bac. Il a mené de front une bataille juridique incroyable, en clamant haut et fort son innocence. En fait, il basait son argumentation sur de vieux textes législatifs du Bas-Canada qui stipuleraient que l’âge de consentement est de 7 ans!!! Lorsque cette requête, pour un non-lieu, a été rejetée, il a déclaré publiquement sur les ondes que « C’est une première au Canada, on accuse un homme d’avoir coucher avec sa femme! »

De requêtes en requêtes, Cormier a tout fait pour ralentir la bonne marche de son procès. Finalement, il a été reconnu coupable le 14 octobre dernier d’agression sexuelle sur mineur. Il faut aussi dire qu'il était déjà en prison, car il a communiqué avec sa victime le 25 mai dernier afin de lui clamer son amour. Il a été formellement accusé de bris de condition.

Dehors les fachos! Dehors les pédophiles!

Lorsqu’il était de passage à l’UQAM, nombreux sont les militants et les militantes qui se sont mobilisé-e-s afin de lui rendre la vie difficile. Saluons l’initiative des camarades qui ont expulsés à au moins deux reprises Cormier de l’UQAM en soutenant le principe d’une université sans fachos et sans pédophiles. Le pauvre connard de Cormier a même fait arrêter un camarade, qui l’avait apostrophé dans le corridor à plusieurs reprises afin de le confronter sur ses idées et sur son combat pour faire reconnaître sa pédophilie comme légale. «Il a décidé de mener une campagne politique autour de sa pédophilie, alors qu’il assume et qu’il la mène jusqu’au bout! C’est-à-dire, en acceptant la confrontation!» affirme le camarade arrêté. Il a plutôt préféré se cacher derrière la police pour masquer son manque de courage. Quoi d’étonnant de la part d’un homme qui a passé sa vie à prendre le contrôle de personnes désemparées, sans ressources ou impuissantes.

S’il a paniqué pour le soi-disant harcèlement d’un militant étudiant, parions qu’il risque de trouver le temps long en taule, lorsque ses codétenus vont apprendre les détails de son passé criminel!

Maintenant que ce trou-du-cul fasciste, intégriste et pédophile, prônant la domination de l’homme sur la femme et l’homophobie est derrière les barreaux, il faut s’occuper de tous les autres maniaques de son genre. Ils ne sont pas tous pédophiles, mais ils sont tout aussi méprisables et dangereux que le gourou Cormier. Car n’oublions pas que dans le cas à Cormier, la pédophilie était un long cheminement politique, il s’agissait pour lui de prendre totalement le contrôle, et ce dès le jeune âge, d’une femme afin d’en faire son épouse soumise et aimante, qui accomplirait son rôle social comme il se doit. Pour ce faire, il a volé la vie d’une petite fille de 10 ans!

Il est à noter que Cormier est en attente d'un second procès pour attouchements sur une autre jeune fille, mais nous n'avons pas encore de détails sur cette histoire.

Solidarité avec ses victimes!

Et toi Cormier, tu peux ben crever en taule…

3 commentaires:

Monsieur B a dit…

Que ce type cinglé ai enfin été reconnu coupable...ça donne presque envie de croire en dieu. presque.
sérieusement, trêve de mauvaises jokes, y'était crissement temps.

anonyme a dit…

Moi j'ai eu tout la misère du monde pour le dénoncer.Ce salaud. Bien entendu sa ma apporte des probleme avec la police car j'avais dit que ses une plainte anonyme et il avais pas mon nom mes doutes ont commence quand j'ai passe une fois par hasard dans son egliseet il avais regarde son entourage. J,ai meme été deux fois a la dpj.Bravo la police sa pris plus de 5 ans pour l'arreter et des effort nombreux des proches a le denoncer sans arret.Moi je suis cretien mais je le suivais pas vraiment , j'avais des doutes nombreux et j'aime denoncer les pedo a la police, malgré que plusieurs cops sont corompu comme a new York ou j,ai denonce un reseau et j,ai failli me faire tuer car le corompu a donner mon identiter a la gang en question drette a cote de ma porte. Sti de mangeux de marde le NYPD et plein de probleme par la suite, a croire que le reseau apartenais a la police.Enteca ayez pas peur des denoncer ses trou du cul sa protege les enfants.

anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.