Le fascisme, c'est « ferme ta gueule »; la démocratie, c'est « cause toujours ».
Sauf que là, c'est un ministre qui le dit :
« La démocratie, à un moment donné, surtout quand il s'agit d'un budget et de sa mise en oeuvre, c'est d'exprimer son opposition et de laisser les finances de l'État se faire comme le gouvernement le décide. »
Yep, Raymond Bachand, chef des planificateurs de la pauvreté, le même pourri qui nous a servi un
budget violent et qui
gémissait de voir ses riches copains ne pas l'appuyer plus bruyamment.
C'est qu'au cirque de l'assemblée nationale, l'opposition, qui cherche inlassablement à se raccrocher au pouvoir, s'oppose à ce qu'elle aurait pu elle-même mettre de l'avant si elle avait eu le contrôle. Mais n'ayez crainte, le système a plus d'un tour dans son sac, et un petit coup de bâillon saura empêcher ces pseudo-disputes spectaculaires entre dominants de leur vraiment.
Quand même la prétendue démocratie se donne des airs de « ferme ta gueule », pensez-vous que davantage de gens réaliseront qu'on ne pourra, comme d'habitude, compter que sur nos propres moyens (combattifs et réellement démocratiques), et que nous n'aurons que ce que nous saurons prendre?
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