lundi, juin 07, 2010

L’UCL se joint à la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics

Le 1er mai 2010, la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics a lancé un appel à la constitution d’un large front social, déterminé à poser des actions qui ébranleront le gouvernement. Cet appel se situe dans la continuité de la lutte contre le budget antisocial adopté par le gouvernement du Québec le 30 mars dernier.

L’Union communiste libertaire (UCL) a décidé de répondre à cet appel et de rejoindre la Coalition à titre de membre sympathisant. L’UCL ajoute ainsi sa voix à celle des mouvements sociaux en résistance pour faire reculer le gouvernement et exiger le retrait des mesures anti-sociales du dernier budget libéral.

Un appui critique

Depuis quelques mois, les membres de l’UCL ont participé à la plupart des mobilisations organisées par la Coalition, que ce soit les grandes manifestations du 1er avril et du 1er mai dernier ou les actions locales lors des visites en région des ministres libéraux. Nous partageons le désir de construire une riposte unitaire et d’établir un rapport de force avec le gouvernement. Nous aussi croyons que les prochains mois seront cruciaux dans l’escalade des moyens de pression et nous souhaitons apporter notre contribution.

Si nous partageons la perspective combative de la Coalition, son opposition à la privatisation et à la marchandisation du «bien commun» et l’essentiel de ses revendications concernant les hausses de tarifs et le financement adéquat de services publics universels et de qualité, nous ne pouvons passer sous silence le fait que nous ne partageons pas toutes les solutions mises de l’avant. De façon globale, nous ne croyons pas qu’une fiscalité plus progressive soit suffisante pour trouver des solutions durables aux problèmes de la pauvreté, de l’exclusion et des inégalités sociales. Il faut pouvoir aller plus loin et, dès aujourd’hui, réfléchir et agir pour sortir de l’impasse capitaliste et développer un autre projet de société.

Nous espérons pouvoir débattre de ces questions avec l’ensemble de la gauche sociale et partager nos propositions sur le terrain des luttes. Dans le contexte actuel, ce qui nous unis est beaucoup plus important que ce qui nous divise.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sur ce point, je suis d'accord avec vous, d'autant plus que plusieurs confondent "privatisation" (ce qui me répugne) et "désétatisation" (ce que j'appuie).