vendredi, mai 30, 2008
Rappel - Manifestation contre le C-484
Alors que la droite se coalise pour faire reculer le droit des femmes, l'heure est à la mobilisation pour contrer le projet de loi C-484 du gouvernement Harper. Le 21 novembre 2007, le député conservateur Ken Epp déposait un projet de loi en chambre pour reconnaître le statut juridique des foetus. Sous couvert d'arguments pour la protection des femmes, la loi vise particulièrement à accuser le meurtrier d'une femme enceinte de double-meurtre. Epp se défent de vouloir recriminaliser l'avortement au Canada parce que le projet de loi stipule qu'il ne s'applique pas pour les interruptions volontaires de grossesse légales.
Ne soyons pas dupe! La Fédération des médecins spécialistes indiquait récemment dans une entrevue avec La Presse qu'elle avait eu confirmation que la loi était la première étape vers une recriminalisation de l'avortement au Canada. Depuis son appel à s'opposer au projet de loi, elle est d'ailleurs victime de harcèlement de la droite canadienne, apprenait-on par voie de communiqué dans La presse canadienne.
Le projet de loi laisse présager que l'octroi légal d'un statut juridique au foetus les ferait reconnaître comme personne à part entière. Difficile, par la suite, de faire valoir le droit des femmes à choisir le moment d'une maternité volontaire alors que le droit d'une femme serait en contradiction avec celui de la "personne" qu'elle porte. Alors que la conquête pour le libre-choix des femmes en matière de contraception a été une bataille de longue haleine, il faut continuer pour ne pas retourner en arrière. Rappelons-nous que la décision de la Cour Suprême du Canada de décriminaliser l'avortement n'a pas été unanime chez les juges même si elle a été majoritaire. Rappelons-nous aussi qu'un projet de loi similaire aux États-Unis a permis d'accuser un jeune garçon qui aidait sa copine a avorté de meurtre, ce qui lui vaut aujourd'hui un emprisonnement à vie. Dans tous les cas, si on veut protéger les femmes enceintes de la violence qu'elles peuvent subir, ce n'est pas en criminalisant celles qui font le choix d'arrêter volontairement leur grossesse.
Joignez-vous à la manifestation.
dimanche le 1er juin, 14h
Parc Lahaie, métro Laurier.
Ne soyons pas dupe! La Fédération des médecins spécialistes indiquait récemment dans une entrevue avec La Presse qu'elle avait eu confirmation que la loi était la première étape vers une recriminalisation de l'avortement au Canada. Depuis son appel à s'opposer au projet de loi, elle est d'ailleurs victime de harcèlement de la droite canadienne, apprenait-on par voie de communiqué dans La presse canadienne.
Le projet de loi laisse présager que l'octroi légal d'un statut juridique au foetus les ferait reconnaître comme personne à part entière. Difficile, par la suite, de faire valoir le droit des femmes à choisir le moment d'une maternité volontaire alors que le droit d'une femme serait en contradiction avec celui de la "personne" qu'elle porte. Alors que la conquête pour le libre-choix des femmes en matière de contraception a été une bataille de longue haleine, il faut continuer pour ne pas retourner en arrière. Rappelons-nous que la décision de la Cour Suprême du Canada de décriminaliser l'avortement n'a pas été unanime chez les juges même si elle a été majoritaire. Rappelons-nous aussi qu'un projet de loi similaire aux États-Unis a permis d'accuser un jeune garçon qui aidait sa copine a avorté de meurtre, ce qui lui vaut aujourd'hui un emprisonnement à vie. Dans tous les cas, si on veut protéger les femmes enceintes de la violence qu'elles peuvent subir, ce n'est pas en criminalisant celles qui font le choix d'arrêter volontairement leur grossesse.
Joignez-vous à la manifestation.
dimanche le 1er juin, 14h
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