jeudi, avril 03, 2008

Sexe et politique.


Un autre texte intéressant tiré du mensuel de nos camarades d'Alternative Libertaire et qui porte sur le conditionnement patriarcale de nos relations sexuelles auquel nous sommes tous-tes soumis-ses.

Faire de la pénétration vaginale la norme de la sexualité et conditionner les gens, à grands renforts de publicité, à vouloir toujours plus de sexe entraîne souffrances et frustrations. La libération sexuelle n’est pas finie mais la libéralisation sexuelle est bien installée.

L’orgasme vaginal serait-il un mythe ? On sait que le clitoris est le principal organe à l’origine de l’orgasme des femmes. Même s’il arrive que certaines jouissent lors de la pénétration, c’est que celle-ci permet indirectement la stimulation du clitoris. En faisant de la pénétration vaginale le paradigme de la relation sexuelle, nos sociétés n’ont-elles pas empêché l’accès des femmes à une sexualité heureuse et épanouie en les rendant dépendante du savoir de leurs partenaires ? [1]

Les mythes de l’orgasme vaginal

Il y a une vieille version freudienne du mythe de l’orgasme vaginal : « Si tu ne jouis pas lors de la pénétration, c’est que tu es restée infantile. » Pour répondre aux injonctions de Freud, Marie Bonaparte, une de ses fidèles disciples, s’est fait déplacer chirurgicalement le clitoris. Elle sentait bien qu’elle jouissait grâce à son clitoris, mais elle voulait jouir du vagin. Elle a donc rapproché l’un de l’autre. Ça n’a pas marché, étonnant, non ? Cette vieille version a depuis laissé place à la version moderne : « Si tu ne jouis pas, c’est que tu n’as pas trouvé ton point G » ou plutôt qu’il ne l’a pas trouvé.

Pour lire la suite.

Aucun commentaire: