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Un autre texte intéressant tiré du mensuel de nos camarades d'Alternative Libertaire et qui porte sur le conditionnement patriarcale de nos relations sexuelles auquel nous sommes tous-tes soumis-ses.
Faire de la pénétration vaginale la norme de la sexualité et conditionner les gens, à grands renforts de publicité, à vouloir toujours plus de sexe entraîne souffrances et frustrations. La libération sexuelle n’est pas finie mais la libéralisation sexuelle est bien installée.
L’orgasme vaginal serait-il un mythe ? On sait que le clitoris est le principal organe à l’origine de l’orgasme des femmes. Même s’il arrive que certaines jouissent lors de la pénétration, c’est que celle-ci permet indirectement la stimulation du clitoris. En faisant de la pénétration vaginale le paradigme de la relation sexuelle, nos sociétés n’ont-elles pas empêché l’accès des femmes à une sexualité heureuse et épanouie en les rendant dépendante du savoir de leurs partenaires ? [1]
Les mythes de l’orgasme vaginal
Il y a une vieille version freudienne du mythe de l’orgasme vaginal : « Si tu ne jouis pas lors de la pénétration, c’est que tu es restée infantile. » Pour répondre aux injonctions de Freud, Marie Bonaparte, une de ses fidèles disciples, s’est fait déplacer chirurgicalement le clitoris. Elle sentait bien qu’elle jouissait grâce à son clitoris, mais elle voulait jouir du vagin. Elle a donc rapproché l’un de l’autre. Ça n’a pas marché, étonnant, non ? Cette vieille version a depuis laissé place à la version moderne : « Si tu ne jouis pas, c’est que tu n’as pas trouvé ton point G » ou plutôt qu’il ne l’a pas trouvé.
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