jeudi, août 28, 2008

[Brochure] La plateforme d'organisation des communistes libertaires


Nous republions, sous forme de brochure, La plateforme d'organisation des communistes libertaires, un classique de notre courant.

* * *

La tradition 'plateformiste' débute avec l'analyse que fait un groupe d'anarchistes russes en exil de leur défaite au main des bolcheviks durant la guerre civile. Ce groupe comprend des figures aussi importantes que Nestor Makhno, l'un des principaux leaders de l'armée insurrectionnelle de la paysannerie ukrainienne, Pierre Arshinov, historien de ce même mouvement et vieux compagnon de route de Makhno, et Ida Mett, chroniqueuse et partisane passionnée de l'insurrection de Kronstadt (2). Basé à Paris, le groupe gravite autour de la publication d'une revue bimensuelle anarcho-communiste en russe, Dielo Trouda (Cause ouvrière), dont Makhno et Arshinov avait rêvé dans les prisons tsaristes quinze ans plus tôt et qu'ils ont finalement fondée, à Paris, en 1925.


En plus des correspondances de plus en plus rares des camarades "restés aux pays", et de l'analyse de la nature du régime soviétique --Arshinov fut l'un des premiers à le qualifier, correctement, de capitalisme d'État--, la revue se concentre surtout à chercher les causes de "l'échec historique de l'anarchisme" dans la période révolutionnaire qui vient de balayer l'Europe. Comme la plupart des militantEs qui sont encore anarchistes en 1925 --les défections du côté des léninistes furent nombreuses-- Dielo Trouda pense que la principale cause de l'échec "est l'absence de principes et de pratiques organisationnels dans le monde anarchiste" qui a sa source dans "quelques défectuosités d'ordre théorique: notamment dans une fausse interprétation du principe d'individualité dans l'anarchisme; ce principe étant trop souvent confondu avec l'absence de toute responsabilité." C'est en juin 1926, que le groupe Dielo Trouda fait connaître le résultat de ces recherches sur l'organisation sous la forme d'une petite brochure intitulée "Plate-forme de l'Union générale des anarchistes (projet)" (3).

Extrait de «Nous sommes plateformistes» (texte mis en annexe de la brochure)

Tiré du blogue de nos camarades de Québec

Les archives du Québec Étudiant, le journal de l'ANEEQ, en ligne.

Si le coeur vous en dit, l'ASSÉ a mis en ligne les archives des 52 numéros du Québec Étudiant, le journal de l’Association Nationale des Étudiants et Étudiantes du Québec (ANEEQ).

L’ANEEQ, initialement l’ANEQ jusqu’à la féminisation du nom, a été l’organisation étudiante centrale dans la défense des droits étudiants durant les années ’70 et ’80. C’était une organisation progressiste, mobilisatrice, combative, indépendante des partis politiques et démocratique qui regroupait des associations étudiantes collégiales et universitaires. Au sommet de sa force, l’ANEEQ comptait une trentaine d’associations étudiantes membres, plus que toute autre dans l’histoire du mouvement étudiant québécois. Fondée en mars 1975 suite à la mobilisation qui réussit à abolir les Tests d’aptitude aux études universitaires (TAEU), l’ANEEQ lutte pendant près de 20 ans pour la défense des droits étudiants, jusqu’à sa dissolution au début des années 1990.

Pour accéder aux archives: Ici

PS. Nous remercions chaudement Luc Loignon, qui a longuement travaillé en tant qu’imprimeur, permanent et militant à l’Association Étudiante du Collège de Sherbrooke, et qui a, à lui seul, numérisé l’ensemble des numéros.

Répression au CÉGEP de Drummondville


Drummondville, le 28 août 2008 - Tandis que les Jeux Olympiques de Pékin se terminent et plusieurs personnes parlent des droits fondamentaux brimés en Chine, ici même au Québec, la rentrée des cégeps commence sous le signe de la répression. En effet, l’administration du Cégep de Drummondville bafoue les droits fondamentaux reconnus par la Charte canadienne des droits et libertés en brimant les droits d’association de l’Association générale étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD).

Selon la loi 32 sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves, les associations étudiantes ont comme mandat de promouvoir les intérêts des étudiants et étudiantes. Toutefois, en bloquant l’accès de l’AGECD à son local et en empêchant les membres de l’association de passer librement sur le campus des journaux étudiants, l’administration du Cégep empêche l’AGECD de respecter son mandat. De plus, la loi 32 stipule que l’administration doit fournir gratuitement à l’AGECD un local. Aussi, quoique les étudiants et étudiantes de Drummondville sont actuellement membres de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)* ceux-ci et celles-ci ne peuvent pas avoir accès au journal de leur syndicat étudiant.

Pendant l’été l’administration a entrepris des rénovations au Cégep dans les locaux de l’association étudiante, mais quoique la rentrée est commencée l’AGECD n’a toujours pas de locaux. La rentrée scolaire est le moment le plus important pour les associations étudiantes d’informer les étudiantes et étudiants de leurs droits. « Comment est-il possible pour une association d’être capable de répondre aux besoins des étudiants et étudiantes et de défendre leurs intérêts sans local et sans pouvoir se promener librement dans le Cégep avec des journaux étudiants » se questionne Éric Faucher porte-parole de l’AGECD. Si l’administration n’agit pas rapidement l’AGECD songe à intenter une injonction contre celle-ci.

L’ASSÉ dénonce l’attitude répressive de l’administration du Cégep de Drummondville qui brime le droit associatif, et la liberté d’expression dans les murs du Cégep. Pour construire une société plus juste, l’ASSÉ croit qu’il est primordial de commencer la lutte chez soi et de dénoncer la montée de l’autoritarisme et de la répression au Canada. Le sous-financement de l’éducation ne doit pas être un prétexte pour les instituons scolaires d’enlever l’espace nécessaire au bon déroulement de la démocratie étudiante.

L’ASSÉ invite la population à signifier son support à l’AGECD en exigeant à l’administration du Cégep d’offrir un local décent à l’AGECD et de lui permettre de distribuer tout le matériel d’information jugé pertinent par l’association. Vous pouvez le faire par télécopieur au numéro suivant (819) 474-6859 ou au coordonnés suivantes :
Direction générale
Téléphone : (819) 478-4671, poste téléphonique 206
Courriel : dg@cdrummond.qc.ca
Direction des études
Téléphone : (819) 478-4671, poste téléphonique 211
Courriel : de@cdrummond.qc.ca

* Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.

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Renseignements :
Éric Faucher, porte-parole de l’AGECD
Pascal Chabot, Coordonnateur de l’ASSÉ : (514) 835-2444
Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

source

Un communiqué de l'ASSÉ pour la rentrée scolaire...


Un communiqué de l'ASSÉ.

Bonjour à tous et à toutes!

C’est avec enthousiasme que nous vous annonçons que le feuillet d'information sur la campagne 2008-09 de l'ASSÉ ayant pour thème la lutte contre la privatisation des services sociaux est déjà en ligne .

Aussi, la première affiche pour cette campagne est disponible au lien
suivant .

Un nouveau modèle sera aussi en ligne sous peu en format plus petit pour que les citoyens et citoyennes puissent l’imprimer plus facilement. Pour le moment, si vous aimez ce modèle, appelez-nous au bureau de l’ASSÉ pour que nous vous en fassions parvenir.

Dans le même ordre d’idée, si vous avez envie d’organiser une formation sur le plan d'action 2008-09 de l’ASSÉ dans votre institution scolaire, écrivez-nous le plus rapidement possible pour planifier cet événement : executif@asse-solidarite.qc.ca

N’oubliez pas que le nouvel Ultimatum est aussi disponible sur le site
et à l’ASSÉ!

Consultez régulièrement, le site Internet, car plusieurs nouveaux documents d’information et de mobilisation seront disponibles d’ici le 1er octobre!

De plus, le Conseil de Coordination de l’ASSÉ vous informe qu’il y aura une manifestation le 13 septembre 2008 à 14h au Parc Émilie-Gamelin (Carré Berri) pour faire pression sur le gouvernement conservateur afin qu'il adopte la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Pour plus d’information :
ici

Finalement, nous vous souhaitons une rentrée militante afin que cette année en soit une de lutte. Ensemble, préparons tout de suite la manifestation de la fin mars 2009!

Au tour de l'hôtel Reine Élizabeth de tomber en grève générale...


Après le Hyatt et les différents hôtels de la régions Montréalaise (et de Québec), c'est au tour des 600 travailleurs-euses du Reine Élizabeth de déclencher la grève. Encore une fois le peu qu'ils réclament (similaires aux demandes des autres hôtels) pour accroître minimalement leurs conditions de travail, leur est encore et toujours refusé par les patrons.
D'autres infos suivront...

Solidarité avec les grévistes!

Voici le communiqué:

Près de deux mois après l'échéance de leurs convention collective, les 600 professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth, un hôtel montréalais de 1050 chambres ont choisi de déclencher la grève ce matin. Ils ne reprendront le travail que lorsque leurs représentants et la direction de l'établissement auront convenu d'un règlement satisfaisant de la convention collective. Une rencontre de négociation setiendra cet après-midi. Les travailleuses et les travailleurs du plus important hôtel du Québec, le troisième au Canada, souhaitent régler des problèmes vécus localement au quotidien. Par ailleurs, ils portent les mêmes revendications que leurs collègues d'une quarantaine d'autres syndicats CSN en négociations coordonnées. Ils demandent :

- Une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
- Des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail, pour s'occuper de leurs enfants et de leurs proches ;
- Des dispositions limitant fortement les recours aux agences de personnel ;
- Un partage du coût des assurances plus favorable pour les salarié-es ;
- Huit congés de maladie remboursables à compter de l'an prochain ;
- Un calcul des gains plus favorable pour les salarié-es au regard du régime de retraite ;
- Une augmentation des contributions au REER de 1 % pour chacune des parties au terme de la convention collective ;
- Des augmentations de salaires de 3 % pour chacune des trois premières année et de 4 % pour la dernière année d'un contrat de travail de quatre ans.

Des demandes réalistes

Pour le président de la Fédération du commerce il n'y a pas de raison pour que la négociation ne produise pas des résultats satisfaisant dans les meilleurs délais. "Les revendications que portent les professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth sont pleinement justifiées. Une vingtaine de directions du Québec ont déjà dit : moi, je vais traiter mes employé-es comme de vrais professionnels. C'est grâce à leur travail consciencieux que les hôtels maintiennent une qualité de service cinq étoiles et bénéficient d'une bonne réputation. Or la renommée du Reine-Elizabeth est mondiale. Il est troublant que la direction de l'hôtel risque sa réputation dans un conflit de travail au lieu de négocier comme tous les autres hôtels de la ville, un règlement satisfaisant avec ses salarié-es. Dans un rayon d'un kilomètre, quatre hôtels aux standards comparables ont conclu des ententes : la direction du Reine-Elizabeth est complètement isolée avec sa stratégie."

Conflits de travail en cours

Rappelons que deux autres syndicats CSN de l'hôtellerie de la région montréalaise sont actuellement en conflit de travail. Les salarié-es du Sheraton Four Points sont en grève depuis lundi. Quant aux travailleuses et aux travailleurs du Holiday Inn de Longueuil, ils sont en lock-out depuis cinq semaines. Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd'hui 300 000 membres dans tous les secteurs d'activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l'hôtellerie :

Renseignements: Jean-Pierre Larche, Service des communications de laCSN, (514) 598-2264

mardi, août 26, 2008

Emeute de Mtl-Nord: une analyse béton!

On peut dire qu'on en aura lut des "affaires" sur la blogosphère a propos de l'émeute de Montréal-Nord, toute sorte d'affaires... mais surtout de très mauvaise. Certains s'en donne a coeur joie pour défendre l'indéfendable, alors que d'autres tentent d'en tirer profit et une bonne parti sentent le racisme a plein nez! En plus d'entendre les policiers brailler a chaude larmes sur leur pôvre sort ces derniers jours, ce texte nous semble une bouffé d'air frais!

On l'a repiqué du CMAQ et ça vaut absolument la peine d'être lu!

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Combien d'émeutes est-ce que ça va prendre?

Une bavure d'une ampleur jamais vu, suivie d'une émeute sans précédent. Voilà comment on pourrait résumer les événements à la fois tragiques et mouvementés qui se déroulèrent à Montréal-Nord, à environ vingt-quatre heures d'intervalle, les 9 et 10 août dernier.
Bien entendu, le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) n'en n'est pas à sa première bavure, tout comme le territoire métropolitain n'en n'est pas à sa première émeute. Cela étant, c'est la première fois qu'une bavure policière est immédiatement suivie d'une émeute.

De même, si les bavures policières sont toutes choquantes à leur façon, il reste que celle qui coûta la vie au jeune Fredy Villanueva est particulièrement scandaleuse.

Après tout, nous avons affaire à un policier qui s'est permis d'ouvrir le feu sur des jeunes gens, dont Fredy, qui se trouvaient à côté d'un parc bondé de monde. Des jeunes gens désarmés qui ne faisait rien d'autre que de jouer aux dés.

Il ne fait aucun doute que la plupart des jeunes vivant dans ce secteur mal-famé de la ville ont vécu au moins une mésaventure avec la police. En apprenant la mort violente de Fredy, une bonne partie d'entre eux se sont sûrement dit: "Ça aurait pu être moi."

On comprend de certains témoignages diffusés dans les médias que la situation dégénéra parce que les jeunes auraient refusés de laisser les policiers malmener l'un des leurs sous leurs yeux sans rien dire.

Certains formateurs d'opinion ont d'ailleurs cherché à utiliser la tournure tragique des événements pour véhiculer un message de soumission envers l'autorité, du genre : voici ce qui arrive lorsqu'on tient tête aux policiers ! "Celui qui affronte un policier risque la mort. Fredy Villanueva et son frère devaient le savoir," écrivit par exemple J. Jacques Samson dans le Journal de Québec. (1)

De nombreux jeunes de Montréal-Nord semblèrent tirer une leçon bien différente de ce drame. L'indignation unanime que provoqua la mort de Fredy fut plutôt perçu comme une occasion de se soulever contre la flicaille qui fait la pluie et le beau temps depuis trop longtemps déjà dans les rues et les parcs du quartier.

En multipliant les incendies, les saccages et les assauts contre les symboles d'autorité, les émeutiers semblaient lancer le message suivant : si vous croyez que nous allons vous laissez continuer à abuser de nous aussi impunément, alors vous vous foutez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !

Ce qui donna lieu à une émeute d'une ampleur sans précédent : c'est en effet la première fois à Montréal qu'on vit des émeutiers ouvrir le feu sur la police ou encore s'en prendre à la fois aux pompiers, aux ambulanciers et aux journalistes.

Avec les émeutes qui suivirent la mort de Fredy, c'est bien plus qu'un fossé qui s'est élargit entre les jeunes et la police : c'est une carrément une tranchée qui s'est creusée entre deux camps antagonistes.

Par ailleurs, n'en déplaise aux bien-pensants, l'émeute a eut cela de bon qu'elle força les grands médias à aborder des problèmes de société auxquels ils n'ont guère l'habitude de s'attarder.
Le profilage racial, la pauvreté à Montréal-Nord et le problème de crédibilité des enquêtes faite par la police sur les morts d'homme aux mains de la police sont autant de sujets épineux qui n'ont jamais reçu autant d'attention médiatique depuis les émeutes de Montréal-Nord.

Mais une prise de conscience, aussi bienvenue soit-elle, ne représente pas une fin en soit. Ce n'est qu'un début. Et rien ne garantit que l'intérêt médiatique pour ce type de questions sera maintenu lorsque l'émeute deviendra un souvenir lointain dans l'actualité.

D'où cette question : Si ça a prit une émeute pour que l'industrie de l'information commence à prendre au sérieux des problèmes qui ne datent pourtant pas d'hier, combien d'autres émeutes faudra-t-il pour que les choses commencent vraiment à changer ?

Quand la mort arrive par un samedi ensoleillé

L'histoire commence au parc Henri-Bourassa, situé à l'angle de la rue Pascal, du boulevard Rolland et de l'avenue Laurier, dans l'arrondissement de Montréal-Nord, le samedi 9 août, en début de soirée.

Un groupe de jeunes jouait aux dés sur un sentier du parc lorsque l'agent Jean-Loup Lapointe et une policière dont l'identité n'a pas été dévoilée débarquèrent de leur auto patrouille et firent leur entrée. Le constable Lapointe compte quatre années et demi de service alors que sa collègue n'a qu'une année et demi d'expérience au sein du SPVM.

À ce moment-là, Erica Cruz, une résidente de Montréal-Nord, se trouvait à quelques mètres du sentier en compagnie de ses fils, âgés de 2 et de 4 ans, et de sa mère. Cruz raconta à un journaliste de La Presse que le groupe de jeunes s'éloigna de quelques mètres du sentier pour laisser passer les deux policiers. (2)

"Un des policiers a pointé l'un des jeunes et lui a dit de s'approcher, ce que (celui-ci) a refusé de faire, expliqua Cruz. Il disait 'Je n'ai rien fait de mal, tu ne peux pas m'arrêter'". Ça n'a pas fait plaisir au policier, qui l'a agrippé. Le jeune a plutôt mal réagit."

dimanche, août 24, 2008

La déréglementation des postes...


C'est au tour de Postes Canada d'être mis en danger par le gouvernement Harper. Les arts et maintenant la poste. Et avec les élections en vue, on peut craindre le pire pour 2009. Voici le communiqué du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes et ses concédants.


La fin de Postes Canada, un processus qui semble être en marche!

Le 21 avril dernier, le gouvernement Harper, par le biais du ministre Lawrence Cannon, annonçait qu’il allait procéder à un examen stratégique de la Société canadienne des postes. Ce même gouvernement a décidé qu’il n’y aurait aucune audience publique. Le gouvernement a plutôt confié un mandat très large au COMITÉ CONSULTATIF...

Cette décision, en plus de l’échéancier très serré pour l’envoi des mémoires ou de lettres d’appui, semble avoir été prise pour limiter les interventions de la part des véritables propriétaires de Postes Canada, c’est-à-dire : la population du Québec et du Canada.

L’un des enjeux majeurs de cette initiative pourrait réduire ou supprimer le privilège de monopole détenu par Poste Canada, privilège permettant d’assurer un service postal abordable à la population, peu importe le lieu de résidence des gens qui habitent ce vaste pays. Réduire ou supprimer ce privilège aurait comme impact que Postes Canada ferait face à de plus en plus de difficultés à fournir un service postal public, universel et de proximité.

Monsieur Robert Campbell (président du Comité consultatif, nommé par le gouvernement) a publié deux ouvrages sur les services postaux dans lesquels il se prononce en faveur de la levée du monopole dont bénéficient les administrations postales. De plus, en 2002, il a publié un article intitulé : "Il est temps de réformer le service postal en profondeur", laissant planer de sérieux doutes quant à son impartialité et la transparence du processus.

Lors de la création de la Société canadienne des postes, un des objectifs prévu dans la loi faisait en sorte que Postes Canada devait viser l’autonomie financière tout en étant tenue de fournir l’essentiel des services postaux habituels. Cet objectif a certes été rencontré et même dépassé car il faut noter qu’au cours des 10 dernières années, elle a versé 547 millions de dollars en dividendes au gouvernement. Même si les sociétés d’état comme Postes Canada mènent à la fois des activités publiques et commerciales, elles se distinguent des entreprises commerciales en ce sens qu’elles ont pour but de servir l’intérêt public et non de maximiser les profits.

Il y a un grand nombre de raisons de s’opposer à la déréglementation. En voici cinq :

1) La déréglementation mettrait en péril le service postal public et universel

2) La déréglementation entrainerait une hausse des tarifs ou une baisse du service, ou les deux.

3) La déréglementation détruirait des emplois décents pour les remplacer par des emplois mal rémunérés.

4) La déréglementation nuirait à l’environnement (plusieurs véhicules pour le même service).

5) La déréglementation nuirait à la sécurité du courrier et à la protection des renseignements personnels.

Pour en connaître davantage sur les conséquences d'une déréglementation sur VOTRE service postal, je vous invite à consulter le lien ci-dessous qui développe ces 5 points.

De plus, nous vous invitons à envoyer une lettre, afin de faire valoir votre opposition à toute déréglementation de votre service postal en l'envoyant AVANT LE 2 SEPTEMBRE au Comité Consultatif..

Information pour vous aider à rédiger votre lettre et les coordonnées sont ici »»

STOPPONS HARPER DANS SON PLAN DE DÉMANTÈLEMENT DE NOTRE SERVICE PUBLIC POSTAL!

Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes et ses concédants

source

Un communiqué du collectif « Mères et Grand-mères pour la Vie et la Justice »

Voici un communiqué qui circule au sujet de la mort récente de Fredy Villanueva, abbatu par un flic à Montréal-Nord :

YA BASTA! Du Racisme, de l'Impunité et de l'Exclusion !!!

Montréal, le 23 août 2008- Le collectif « Mères et Grand-mères pour la Vie et la Justice » s’est créé spontanément, le jour des funérailles de Freddy où nous avions toutes eu le sentiment que nous étions en train d’enterrer notre propre fils. Nous avions senti le besoin de chercher la vérité et d'exiger la justice pour Freddy, notre fils.

Nous voulons exprimer notre solidarité aux familles de Freddy Villanueva, de Denis Meas, et de Jeffrey Sagor Metelus. Nous les soutenons jusqu'à la fin dans ce chemin difficile pour atteindre la justice.

Nous considérons ce meurtre inacceptable, les faits parlent d’eux-mêmes. Freddy a été atteint de trois balles et deux jeunes hommes sont blessés dans le dos. Cela n’est-il pas évidence suffisante pour conclure que la vie du policier n’était pas en danger? Nous voulons aussi savoir pourquoi l’ambulance est arrivée 35 minutes après la tragédie.

Jusqu’à ce moment, on ne connaît pas encore l’identité de la policière qui était avec le policier Jean-Loup Lapointe, le soir du crime, « les deux policiers étaient trop jeunes et pas assez expérimentés » déclare un spécialiste à La Presse. C’est avec ce genre d’argument qu’on prétend justifier l’injustifiable.

Nous voulons que les médias arrêtent de mentir et de salir l’image de Danny le frère de Freddy. Les premières nouvelles parlent de fusillade, de gangs de rues, de danger mortel, quand en réalité il s’agissait d’un policier qui a tiré sur trois jeunes désarmés sans aucune nécessité.

Nous réclamons aussi justice et réparation pour les familles de 43 personnes abattues par le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) depuis 1987, d'après les chiffres de l’enquête du Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP).

Nous croyons que les problèmes de fonds viennent de très loin, d’abord nous avons été obligés d’émigrer de nos pays dû à la situation de dépendance et d’assujettissement que vivent nos peuples depuis la colonisation, dû à la surexploitation des nos ressources naturelles et humaines par les multinationales qu’appuient des régimes corrompus et répressifs à leurs services. Nous sommes venus ici, pour nos enfants, pour leur donner une vie digne et de sécurité. Cependant, ici, nous retrouvons le racisme, l’exploitation et l’exclusion.

Nous voulons que la vie et les droits humains de nos enfants et petits-enfants soient respectés et garantis par les autorités en place, que le Canada honore les traités internationaux qui ont été signés sur cette matière, que plus jamais un de nos enfants soient assassinés par les balles de la police et qu'on cesse de les discriminer, harceler et humilier. Au contraire, nous exigeons qu'on leur donne la place qu'ils méritent dans cette société dite démocratique, une place respectueuse des droits et libertés des individus. Le Canada prétend donner de leçons sur le respect de droits humains aux autres pays du monde. Par example, il entretient un programme de formation sur le respect des droits humains pour la police en Haïti, mais quel ironie pendant que sur « son propre sol »; ses policiers ne reçoivent pas une formation adéquate pour travailler avec nos communautés.

Nous lançons un appel à toutes les personnes et organisations qui veulent que justice soit faite à conformer un grand Front Contre l’Impunité.

Nous saluons la création du groupe des jeunes, Montréal Nord Républik et nous voulons vous dire publiquement que nous sommes fières d’avoir des enfants comme vous et qu’on sera à vos côtés inconditionnellement.

Finalement nous exigeons :

l Au ministre de la Sécurité Publique Jacques Dupuis, de mettre en place une enquête publique.

l Les déclarations immédiates des policiers impliqués dans cet homicide.

l La fin de l’harcèlement policier, le racisme et l’intimidation de nos enfants et nos communautés.

l La volonté politique de l’État pour faire réalité le slogan Pauvreté Zéro.

l Des lois qu’interdisent les jouets de guerre, les jeux-vidéo, les émissions de télévision et les films qui font l’apologie de la terreur et de la violence.

l Que les médias arrêtent de publier des propos racistes et haineux à l’encontre des immigrants et qu’ils dissent la vérité et rien que la vérité.

La mort de Freddy ne doit pas rester dans l'impunité!!!

Nous sommes toutes, la mère de Freddy!!!

Contact : merespourlavie@gmail.com


samedi, août 23, 2008

Conférence à ajouter à votre agenda: 35 ans de luttes ouvrières-bilan et perspectives


35 ans de luttes ouvrières
bilan et perspectives

La NEFAC-Montréal, vous convie à une conférence de Richard St-Pierre,un militant communiste de longue date. Il tracera un portrait large de l’histoire récente du mouvement ouvrier québécois, tout en amenant quelques éléments de son point de vue politique et de son expérience personnelle.

Son implication dans les luttes fut assez diverse dans les dernières décennies. Il a milité, entre autre, au sein de divers groupes tels que le Regroupement Autonome des Jeunes (RAJ), la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) et le Comité des Sans-Emploi (CSE). Il est actuellement membre de la section montréalaise du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire (BIPR).

Samedi 13 Septembre
14 heures
Pub St-Ciboire
1693 St-Denis


Une présentation de l’Union Locale de Montréal
Fédération des Communistes Libertaires du Nord-Est –NEFAC-
http://www.nefac.net/
http://nefacmtl.blogspot.com/

jeudi, août 21, 2008

La réalité de Montréal-Nord rattrape le maire Marcel Parent

Le maire de l'arrondissement de Montréal-Nord, Marcel Parent, qui avait déclaré après les émeutes de la mort du jeune Villanueva qu'il n'avait rien vu venir, s'est vu confronté à la réalité de la rue ce soir. Répondant à l'appel de Montréal-Nord Républik, des jeunes du quartier ainsi que des individus solidaires, en tout quelque 200 personnes, se sont assemblés devant la mairie de Montréal-Nord en début de soirée. Après un discours du porte-parole du groupe organisateur, une quarantaine de personnes ont pu s'introduire dans la salle de réunion du conseil d'arrondissement.

Quelques minutes après le début de la réunion, le porte-parole de MNR s'est interposé pendant le discours mielleux du maire pour annoncer les revendications du groupe, dont la démission immédiate du maire. « Quand est-ce que vous vous promenez dans la rue M. Parent? Qui donc l'a simplement vu dans le quartier? Montréal-Nord fait face à une crise de leadership. » a déclaré le porte-parole Wil Prosper. « Ça fait un an et demi que je viens aux réunions du conseil, et tout ce dont vous parlez ici, c'est des parcs à chiens! » a lancé un autre jeune.

Évidemment, confronté propablement pour la première fois à la jeunesse de son quartier, le maire, en vrai bon politicien, s'est montré on ne peut plus concilliant : « Nous sommes à l'écoute et nous travaillons avec les intervenants du milieu pour améliorer la qualité de vie de tous les citoyens. » Mais encore, la réalité l'a vite remis à l'ordre : « Vos groupes communautaires, ils ont le gun sur la tempe! Comment ils pourraient possiblement être critique de vos politiques? Les problèmes se règlent pas en pitchant du cash dessus! » un autre jeune affirmait.

Puis, les manifestants et manifestantes ont quitté la salle en scandant « Démission! Démission! » et « Ce n'est qu'un début! Continuons le combat! ». Plus tard dans la soirée, en entrevue avec les médias, le maire, visiblement ébranlé, avouait avoir « peut-être commis des erreurs »!

Bref, nous avons pu constater des jeunes clairement conscients des enjeux suscités par les événements des derniers jours dans Montréal-Nord : racisme, brutalité policière, complicité et copinage des politiciens, l'impasse des groupes communautaires subventionnés, etc... Il y a fort à parier que ce mouvement, ancré dans la jeunesse d'un des quartiers les plus défavorisé, n'a pas fini d'ébranler l'état des chose à Montréal et au Québec.

mercredi, août 20, 2008

L'irraisonnable émeute



L’émeute est un début de débat. Cette explosion, qui en entraîne ou n’en entraîne pas d’autres, est le premier son, négatif, de la parole libre, l’exigence première de tout changement qualitatif.

– Observatoire de téléologie, 1990.

Alors que le corps du jeune Fredy Alberto Villanueva était à peine refroidi, policiers et journalistes solidaires se remuaient énergiquement dans la soue afin de modérer l’indignation collective. Il faut attendre…On ne sait pas ce qui s’est passé. L’enquête sur la mort du jeune homme sera faite selon les règles de l’art, rien à craindre : la police s’en charge… Le tout est entre bonnes mains.

La jeunesse de Montréal-Nord, elle, a décidé de ne pas attendre. De toute façon, une police c’est une police… Rien à foutre des témoignages préfabriqués et des enquêtes bidons. La procédure, c’est leur procédure, non ? La justice ? Pfff… Allons, un peu de sérieux. On la connaît un peu trop. Elle rapplique, quotidiennement, arrogante, méprisante et raciste, la «justice». On peut voir tes papiers ? Tu sais que t’as pas le droit d’être dans un parc après 11 heures ? Tu veux un ticket mon ti-neg ?

Pendant une nuit, la jeunesse du quartier a cessé d’espérer et de désespérer. Animée par la haine, la colère, la peur et la joie, elle a agi. Elle a détruit des voitures de police, des commerces, des automobiles. Elle s’est dressée devant les forces de l’ordre, de l’État, pour lui faire savoir que son seuil de résignation était atteint. L’instant d’un moment, elle a imposé sa propre volonté au lieu de subir celle, systématique et violente, du pouvoir. Face au conservatisme objectif de l’État, elle a opposé le bordel de sa propre subjectivité.

Loin de l’humiliation, du racisme, des taloches, des jobbines minables, des logements insalubres, des murs beiges et gris des écoles, de l’isolement, des règlements, des lois, des parents qui ne comprennent rien, des beaux discours blancs des politiciens, de la platitude du quotidien, du passé déjà trop lourd et de l’avenir déjà bouché: pour une fois, pendant à peine quelques heures, cette jeunesse s’est mise en scène. Elle a reconquis une mince parcelle de réalité… et y a foutu le feu.

Face à cette vive révolte, certains optent pour la manière forte. Ce sont des voyous, des meutes sauvages, de la racaille! Cessons de les victimiser : il faut plus de matraques, plus de contrôle ! Un décès par balle, semble-t-il, représente l’occasion rêvée de remettre en cause les pratiques «communautaires» des forces de l’ordre. D’ailleurs, ils vous le diront, les policiers sont trop petits et trop polis. Assez de bla-bla-bla communautaires. Il nous faut du muscle ! Il faut de la droiture ! D’autres, tout en condamnant les émeutiers, sont toutefois moins grossiers, moins rudimentaires. Ils cherchent, analysent, tentent de comprendre l’économique, le politique, le culturel. Si la répression est nécessaire, il faut que cesse le profilage racial. Il faut une enquête impartiale, des programmes, de l’argent. Il faut intégrer ces jeunes à la «bonne» société, leur trouver une place, les faire travailler afin qu’ils se sentent «utiles».

Face à ces événements, alors, une seule réponse, triste, poussiéreuse et glauque, par laquelle aucune transformation essentielle ne pourra advenir. C’est la trajectoire de la carotte ou celle du bâton, deux chemins escortant la tapageuse jeunesse vers l’unique et ennuyeuse destination de la citoyenneté tranquille, de l’aliénation du travail et de l’obéissance.

M.A.C.

Petit rappel: Manifestation ce soir.

LA BRÈCHE EST OUVERTE À MONTRÉAL-NORD

Montréal-Nord brûle. Depuis le meurtre de Fredy Villanueva par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et les émeutes déclenchées par la fureur populaire, la communauté urbaine nord-montréalaise demeure en colère. Le temps est venu d’organiser une réponse sociale et politique aux élites locales qui tentent sans délai d’étouffer cette affaire.

Montréal-Nord Republik est une nouvelle voix dans le quartier. Elle cherche à faire entendre une lecture alternative des événements récents entourant la mort de Fredy Villanueva et les émeutes ont eu lieu à Montréal-Nord. L’organisation vise ainsi à contrecarrer le discours dominant qui insinue l’idée que les émeutiers et les contestataires sont des voyous sans aucune conscience politique. Montréal-Nord Republik souhaite aussi rassembler la communauté du quartier et toute la population montréalaise afin de dénoncer la répression policière ainsi que l’oppression économique, sociale, culturelle et politique.

Le mouvement MONTRÉAL-NORD RÉPUBLIK lutte pour que justice soit faite suite au meurtre de Fredy Villanueva. Nous portons 5 revendications :
1 LA DÉMISSION IMMÉDIATE DU MAIRE DE MONTRÉAL-NORD, M. MARCEL PARENT, qui a déclaré « Tout va bien à Montréal-Nord, il n’y a pas de problème. Je n’ai jamais vu venir quoique ce soit ».
2 UNE ENQUÊTE PUBLIQUE ET INDÉPENDANTE SUR LA MORT DE FREDY VILLANUEVA
3 LA FIN DES PRATIQUES ABUSIVES DE LA POLICE (Intimidation, harcèlement, profilage racial, interpellations abusives, etc.)
4 UNE OEUVRE produite par des artistes du quartier et mise en valeur par l’Arrondissement pour garder bien vive la mémoire de Fredy.
5 LA RECONNAISSANCE du principe selon lequel tant qu’il y aura de l’insécurité économique, il y aura de l’insécurité sociale.
UNE MANIFESTATION EST PRÉVUE MECREDI SOIR PROCHAIN LE 20 AOÛT, À 18H00, DEVANT L’HÔTEL DE VILLE DE MONTRÉAL-NORD (11 155, rue Hébert, coin Charleroi). NOUS DÉPOSERONS NOS REVENDICATIONS LORS DE LA SÉANCE DU CONSEIL D’ARRONDISSEMENT QUI SE TIENT À 19H00. Toutes les personnes solidaires de Fredy et de nos revendications sont invités à venir manifester.
COMMENT SE RENDRE : À PARTIR DU MÉTRO HENRI-BOURASSA, PRENDRE LA 48, 49, 69 OU 89 DIRECTION EST JUSQU’À GARON. À PARTIR DU MÉTRO PIE-IX, PRENDRE LA 139 JUSQU’À CHARLEROI. LA RUE CHARLEROI EST SITUÉE 2 RUES AU SUD D’HENRI-BOURRASSA ET LA RUE HÉBERT EST SITUÉE 2 RUES À L’EST DE PIE-IX.

Pour toutes informations, veuillez communiquer par courriel à l’adresse suivante et nous laisser vos coordonnées, nous vous contacterons rapidement :

Courriel : mtlnord.republik@gmail.com

Succès souvenir 1988...

Un petit brin de nostalgie en cette période d'olympique. Les Ludwig Von 88, un groupe culte de la scène rock alternative française des années 80-90, avaient enregistré en 1988, leur EP Sprint. Un "hommage" aux olympiques de Séoul. 20 ans plus tard avec Pékin 2008, la situation demeure identique: dopage, élitisme, nationalisme. Comme par hasard, tous les autres problèmes planétaires disparaissent pendant 2 semaines.

Comme le disait si bien les LV88 sur cet album:

Oh qu'ils sont beaux,
Oh qu'ils courent vite,
Ils sont l'élite de nos troupeaux



PS N'allez pas croire que c'est une dénonciation du sport primaire à la sauce anarchiste, mais seulement un ras-le-bol des Olympiques..

lundi, août 18, 2008

Mobilisation à Montréal-Nord

Suite au meurtre de Fredy Villanueva le 9 août dernier, et à la rage populaire enflammée par l'incident, un groupe baptisé "Montréal-Nord Républik" a été mis sur pied par des jeunes du quartier. Après une conférence de presse organisée samedi dernier, les membres du groupes invitent la population à manifester leur appui aux cinq revendications énoncées dans l'affiche suivante :


C'est donc un rendez-vous mercredi soir le 20 août à 18h devant l'hôtel de ville de Montréal-Nord au 11 155 rue Hébert, coin Charleroi. Vous pouvez également visiter leur site web pour plus d'informations.

samedi, août 16, 2008

L'anarchisme selon un plateformiste frustré (avec raison!)

Beaucoup d'insides, mais très drole et pertinent sur le plan théorique!