jeudi, août 28, 2008

Au tour de l'hôtel Reine Élizabeth de tomber en grève générale...


Après le Hyatt et les différents hôtels de la régions Montréalaise (et de Québec), c'est au tour des 600 travailleurs-euses du Reine Élizabeth de déclencher la grève. Encore une fois le peu qu'ils réclament (similaires aux demandes des autres hôtels) pour accroître minimalement leurs conditions de travail, leur est encore et toujours refusé par les patrons.
D'autres infos suivront...

Solidarité avec les grévistes!

Voici le communiqué:

Près de deux mois après l'échéance de leurs convention collective, les 600 professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth, un hôtel montréalais de 1050 chambres ont choisi de déclencher la grève ce matin. Ils ne reprendront le travail que lorsque leurs représentants et la direction de l'établissement auront convenu d'un règlement satisfaisant de la convention collective. Une rencontre de négociation setiendra cet après-midi. Les travailleuses et les travailleurs du plus important hôtel du Québec, le troisième au Canada, souhaitent régler des problèmes vécus localement au quotidien. Par ailleurs, ils portent les mêmes revendications que leurs collègues d'une quarantaine d'autres syndicats CSN en négociations coordonnées. Ils demandent :

- Une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
- Des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail, pour s'occuper de leurs enfants et de leurs proches ;
- Des dispositions limitant fortement les recours aux agences de personnel ;
- Un partage du coût des assurances plus favorable pour les salarié-es ;
- Huit congés de maladie remboursables à compter de l'an prochain ;
- Un calcul des gains plus favorable pour les salarié-es au regard du régime de retraite ;
- Une augmentation des contributions au REER de 1 % pour chacune des parties au terme de la convention collective ;
- Des augmentations de salaires de 3 % pour chacune des trois premières année et de 4 % pour la dernière année d'un contrat de travail de quatre ans.

Des demandes réalistes

Pour le président de la Fédération du commerce il n'y a pas de raison pour que la négociation ne produise pas des résultats satisfaisant dans les meilleurs délais. "Les revendications que portent les professionnel-les de l'hôtellerie du Reine-Elizabeth sont pleinement justifiées. Une vingtaine de directions du Québec ont déjà dit : moi, je vais traiter mes employé-es comme de vrais professionnels. C'est grâce à leur travail consciencieux que les hôtels maintiennent une qualité de service cinq étoiles et bénéficient d'une bonne réputation. Or la renommée du Reine-Elizabeth est mondiale. Il est troublant que la direction de l'hôtel risque sa réputation dans un conflit de travail au lieu de négocier comme tous les autres hôtels de la ville, un règlement satisfaisant avec ses salarié-es. Dans un rayon d'un kilomètre, quatre hôtels aux standards comparables ont conclu des ententes : la direction du Reine-Elizabeth est complètement isolée avec sa stratégie."

Conflits de travail en cours

Rappelons que deux autres syndicats CSN de l'hôtellerie de la région montréalaise sont actuellement en conflit de travail. Les salarié-es du Sheraton Four Points sont en grève depuis lundi. Quant aux travailleuses et aux travailleurs du Holiday Inn de Longueuil, ils sont en lock-out depuis cinq semaines. Au total, la Fédération du commerce CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 41 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd'hui 300 000 membres dans tous les secteurs d'activité. Pour tout savoir sur les négociations coordonnées de l'hôtellerie :

Renseignements: Jean-Pierre Larche, Service des communications de laCSN, (514) 598-2264

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