jeudi, août 21, 2008
La réalité de Montréal-Nord rattrape le maire Marcel Parent
Le maire de l'arrondissement de Montréal-Nord, Marcel Parent, qui avait déclaré après les émeutes de la mort du jeune Villanueva qu'il n'avait rien vu venir, s'est vu confronté à la réalité de la rue ce soir. Répondant à l'appel de Montréal-Nord Républik, des jeunes du quartier ainsi que des individus solidaires, en tout quelque 200 personnes, se sont assemblés devant la mairie de Montréal-Nord en début de soirée. Après un discours du porte-parole du groupe organisateur, une quarantaine de personnes ont pu s'introduire dans la salle de réunion du conseil d'arrondissement.
Quelques minutes après le début de la réunion, le porte-parole de MNR s'est interposé pendant le discours mielleux du maire pour annoncer les revendications du groupe, dont la démission immédiate du maire. « Quand est-ce que vous vous promenez dans la rue M. Parent? Qui donc l'a simplement vu dans le quartier? Montréal-Nord fait face à une crise de leadership. » a déclaré le porte-parole Wil Prosper. « Ça fait un an et demi que je viens aux réunions du conseil, et tout ce dont vous parlez ici, c'est des parcs à chiens! » a lancé un autre jeune.
Évidemment, confronté propablement pour la première fois à la jeunesse de son quartier, le maire, en vrai bon politicien, s'est montré on ne peut plus concilliant : « Nous sommes à l'écoute et nous travaillons avec les intervenants du milieu pour améliorer la qualité de vie de tous les citoyens. » Mais encore, la réalité l'a vite remis à l'ordre : « Vos groupes communautaires, ils ont le gun sur la tempe! Comment ils pourraient possiblement être critique de vos politiques? Les problèmes se règlent pas en pitchant du cash dessus! » un autre jeune affirmait.
Puis, les manifestants et manifestantes ont quitté la salle en scandant « Démission! Démission! » et « Ce n'est qu'un début! Continuons le combat! ». Plus tard dans la soirée, en entrevue avec les médias, le maire, visiblement ébranlé, avouait avoir « peut-être commis des erreurs »!
Bref, nous avons pu constater des jeunes clairement conscients des enjeux suscités par les événements des derniers jours dans Montréal-Nord : racisme, brutalité policière, complicité et copinage des politiciens, l'impasse des groupes communautaires subventionnés, etc... Il y a fort à parier que ce mouvement, ancré dans la jeunesse d'un des quartiers les plus défavorisé, n'a pas fini d'ébranler l'état des chose à Montréal et au Québec.
Quelques minutes après le début de la réunion, le porte-parole de MNR s'est interposé pendant le discours mielleux du maire pour annoncer les revendications du groupe, dont la démission immédiate du maire. « Quand est-ce que vous vous promenez dans la rue M. Parent? Qui donc l'a simplement vu dans le quartier? Montréal-Nord fait face à une crise de leadership. » a déclaré le porte-parole Wil Prosper. « Ça fait un an et demi que je viens aux réunions du conseil, et tout ce dont vous parlez ici, c'est des parcs à chiens! » a lancé un autre jeune.
Évidemment, confronté propablement pour la première fois à la jeunesse de son quartier, le maire, en vrai bon politicien, s'est montré on ne peut plus concilliant : « Nous sommes à l'écoute et nous travaillons avec les intervenants du milieu pour améliorer la qualité de vie de tous les citoyens. » Mais encore, la réalité l'a vite remis à l'ordre : « Vos groupes communautaires, ils ont le gun sur la tempe! Comment ils pourraient possiblement être critique de vos politiques? Les problèmes se règlent pas en pitchant du cash dessus! » un autre jeune affirmait.
Puis, les manifestants et manifestantes ont quitté la salle en scandant « Démission! Démission! » et « Ce n'est qu'un début! Continuons le combat! ». Plus tard dans la soirée, en entrevue avec les médias, le maire, visiblement ébranlé, avouait avoir « peut-être commis des erreurs »!
Bref, nous avons pu constater des jeunes clairement conscients des enjeux suscités par les événements des derniers jours dans Montréal-Nord : racisme, brutalité policière, complicité et copinage des politiciens, l'impasse des groupes communautaires subventionnés, etc... Il y a fort à parier que ce mouvement, ancré dans la jeunesse d'un des quartiers les plus défavorisé, n'a pas fini d'ébranler l'état des chose à Montréal et au Québec.
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