mercredi, février 27, 2008
Lancement : "Sur les traces de l'anarchisme au Québec (1860-1960)"
Fruit d’un long et minutieux travail de recherche, cet ouvrage présente une image vivante et généreuse de l’influence des idées anarchistes dans l’histoire québécoise, dévoilant ainsi l’existence de ce courant de pensée bien avant les tumultes culturels et politiques des années 1960. Des réfugiés de la Commune de Paris aux peintres et poètes issus de la mouvance automatiste, en passant par les militants anticléricaux de l’Université ouvrière et les révolutionnaires juifs du Yiddishland montréalais, Mathieu Houle-Courcelles redonne vie à différentes figures et expériences de l’anarchisme et offre une contribution originale au débat actuel sur la mémoire collective du Canada français.
Quand : le jeudi 20 mars 2008 à 17h00 (formule 5 @ 8)
Ou: au café Le Cagibi, 5490 boulevard Saint-Laurent.
L'auteur donnera également une conférence publique à l’UQAM. Organisée en collaboration avec le département de sociologie, cette conférence aura lieu au pavillon Hubert-Aquin (salle a-1785), jeudi 20 mars, de 10h à 13h.
Détails à venir sur le site de Lux
Féminisme, classe et anarchisme
Une brochure originalement écrit pour le magazine RAG de Dublin, mais mis en brochure par nos camarades sud-africains de Zabalaza. Un texte sur le débat dans le mouvement libertaire qui souvent rejette le féminisme qui n'intègre pas la lutte des classes.
Pour lire le pdf. en anglais.
mardi, février 26, 2008
Show hip-hop contre la brutalité policière! L'ÉTAT NOUS SURVEILLE
Avec:
Cavaliers Noirs
Amérythmes
Ego RIP
Societies
Syk (Mixtape « Une vie comme la mienne »)
LOB
Micros Armés
2 3
DJ 7D
Quand?Samedi 1er mars 2008
Où?Café Chaos (2031 St-Denis)
Quel heure? portes : 20h show : 21h pile!
Combien ça coûte?5$
Plus d'infos
514-395-9691
cobp@hotmail.com
cobp-mtl.ath.cx
lundi, février 25, 2008
Zabalaza: A Journal of Southern African Revolutionary Anarchism #8 est en ligne
Au sommaire:
* Asgisa: A Working Class Critique
* S.A. Public Sector Strikes
* The 2010 World Cup
* Protests Against University Privatisation
* Introduction to the ABC
* Vigilante Farmers Want Refugee Camps
* Swaziland: The Assassination of Our Dear Comrade
* Europe, Africa and the Neo-Liberal Strategy of Co- Optation
* Fallacies of the Darfur War
* The Congo's Dilemma
* A New Guantanamo in Africa?
* Misrepresentation of Self-Management in the Caribbean
* Some Thoughts on Theoretical Unity & Collective Responsibility
* Clarity on What Anarcho-Syndicalism Is
* Towards an Anarcho-Syndicalist Strategy for Africa
samedi, février 23, 2008
Un documentaire sur l'antifascisme radical.
ANTIFA - Chasseurs de skins
Un documentaire qui traitera de l'antifascisme radical en France par le biais de différents groupes de militants antifascistes tels que les Reds Warriors.
mercredi, février 20, 2008
Du pain et des très beaux jeux!
Bon, je vous fais un topo rapide pour ceux et celles qui ne sont pas des amateurs de hockey. Le Canadien après un début de match pénible perdait 5-0 en début de deuxième période, les spectateurs au Centre Bell commencaient sérieusement à s'impatienter, mais conservaient quand même une parcelle d'espoir tout aussi petite était elle. Et à ce moment, nos glorieux firent une remontée spectaculaire jusqu'au 5ième but de la soirée par Kovalev, à la fin de la 3ième période. Je vous épargne les détails, mais après un temps supplémentaire, la Sainte-Flanelle réussi à remporté le match en tir de barrage, grace à un but de Koivu. Et comme si ce n'était pas assez, Michael Ryder, un joueur qui subissait la critique depuis de nombreuses semaines, contribua en marquant 3 buts lors de ce match. Ce fut alors le délire, tant au Centre Bell, que dans les bars ou dans les maisons où les gens écoutaient le match en famille ou entre amiEs.
Et ce sont des moments comme celui-ci, qui même si ils sont à petite échelle, me donne l'espoir que tout peut changer, même si beaucoup croient que notre société aussi imparfaite qu'elle puisse être, est là pour demeurer.
La révolution sociale ne se fera certainement pas avec des bâtons de hockey, mais ce sont les mêmes qualités que nous touTes devront développer et transmettre afin de mener à terme un jour notre projet de société idéal. À nous maintenant d'exiger le pain et de faire nos propres jeux...
mardi, février 19, 2008
Fidel accroche ses patins...
Le nouveau numéro de la Galère.
Vous pouvez maintenant lire le journal de rue de 3-Rivières, La galère, sur le web. Un journal écrit et distribué en bonne partie par des jeunes de la rue. Un journal de rue, qui sans être à proprement parlé libertaire, est quand même sympathique à nos idées. Une presse alternative qui vaut le coup d'oeil. Pour consulter les 2 derniers numéros:
Le dernier numéro Spécial Humour en ligne.
À noter que l'avant dernier numéro, portant sur l'itinérance, contient un article écrit par un camarade de la NEFAC-Mtl en page 21.
lundi, février 18, 2008
Les chroniques délirantes d'une aristocrate sociale-démocrate...
Le Devoir d'aujourd'hui, nous rapporte que la Cheuffe au sang royal du PCul, soit l'honorable Pauline Marois, critiquerait la culture du fric dans un entretien à paraître cette semaine.
Selon le journal, la sublime reine Pauline, dans un élan progressiste démesurée, aurait même été jusqu'à dire que :
"Qu'elle trouve «fatigant» que le Québec soit «dominé par la productivité» et que «la consommation de masse», «la réussite liée au fric et aux biens de consommation» aient éclipsé «les autres valeurs, les autres dimensions de la vie»."
Et voilà pour ceux qui croyaient que le PCul était devenu un parti bourgeois de centre droit avec un vernis social-démocrate, ca vous en bouche un coin n'est ce pas?
Qui aurait cru que celle qui nous a entre autre foutu la réforme scolaire de 1997, imposée le dégel des frais de scolarité pour les étudiants étrangers la même année, celle qui a flambée plus de 300 000$ pour une toilette (-ça c'est une vraie valeur de la vie d'une autre dimension-) afin d'y asseoir son cul de bourgeoise et celle dont la modeste demeure a fait la une de tous les journaux cet automne était opposée au capitalisme sauvage!!
On y apprend aussi qu'elle y défend sa réforme catastrophique en disant que ses successeurs auraient causés les dérapages de sa réforme.
Pas très convaincant de la part de Pauline. Mais est ce qu'elle se croit lorsqu'elle dit des absurdités de ce type? Faudra peut être qu'un jour ou l'autre quelqu'un lui dise qu'elle est une bourgeoise fini comme son parti!
Faudra donc être patient en attendant cette entrevue qui nous permettra, en plus de se dilatter la rate, de dilatter un autre portion de notre anatomie, tout en rêvant de la toilette dorée de la grande dame du PCul.
Comme dirait l'autre:
"Parce que de la marde même dans une toilette à 300 000$, ca restera toujours de la marde!!"
dimanche, février 17, 2008
Un article intéressant sur la lutte des classes.
Bon survol des luttes ouvrières et des différentes formes de résistances qui en surgissent.
Depuis cinq ans, le développement de la lutte de classe se confirme à l’échelle internationale. Face à des attaques simultanées et de plus en plus profondes partout dans le monde auxquelles elle est confrontée, la classe ouvrière réagit en manifestant sa combativité et en affirmant sa solidarité de classe aussi bien dans les pays les plus développés que dans ceux qui le sont nettement moins.
La confirmation du développement international de la lutte de classe
Ainsi, au cours des derniers mois de l’année 2007, de nombreux pays ont été le théâtre de luttes ouvrières.
En Egypte. De nouveau, au sein d'une puissante vague de luttes, les 27 000 ouvrières et ouvriers de l’usine Ghazl-Al-Mahallah, à une centaine de kilomètres du Caire, qui avaient déjà été au cœur de la vague de luttes de décembre 2006 et du printemps 2007, ont repris le combat à partir du 23 septembre. En effet, les promesses du gouvernement du versement à chacun de l’équivalent de 150 jours de salaire, qui avaient mis fin à leur grève, n’ont pas été tenues. Un gréviste, un temps arrêté par la police, déclarait : "On nous a promis 150 jours de prime, nous voulons seulement faire respecter nos droits ; nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout". Les ouvriers de l’entreprise dressaient alors la liste de leurs revendications : recevoir l’équivalent de 150 livres égyptiennes en prime (représentant moins de 20 euros alors que les salaires mensuels varient entre 200 et 250 livres) ; retirer la confiance au comité syndical et au PDG de l’entreprise ; inclure les primes dans le salaire de base comme pourcentage non lié à la production ; augmenter les primes pour la nourriture ; en allouer une autre pour le logement ; fixation d’un salaire minimum indexé sur la hausse des prix ; fournir des moyens de transport aux ouvriers habitant loin de l’entreprise ; améliorer les services médicaux. Les ouvriers d’autres usines textiles, comme ceux de Kafr-Al-Dawar qui avaient déjà déclaré en décembre 2006 "Nous sommes dans le même bateau que vous et embarquons pour le même voyage", ont à nouveau manifesté leur solidarité dès fin septembre et se sont remis en grève à leur tour. Dans d’autres secteurs, comme celui des minoteries au Caire, les ouvriers ont décidé de faire un sit-in et ont transmis un message de solidarité soutenant les revendications des ouvriers du textile. Ailleurs, comme aux usines de Tanta Linseed and Oil, des ouvriers ont suivi l’exemple de Mahalla en exposant publiquement une série de revendications similaires. Parallèlement, ces luttes ont affirmé un puissant rejet des syndicats officiels, perçus comme les fidèles chiens de garde du gouvernement et du patronat : "Le représentant du syndicat officiel, contrôlé par l’Etat, venu demander à ses collèges de stopper la grève, est à l’hôpital, passé à tabac par les ouvriers en colère. "Le syndicat est aux ordres, nous voulons élire nos vrais représentants" expliquent les ouvriers" (cité par le quotidien Libération du 1/10/07). Le gouvernement a été contraint de proposer aux ouvriers le paiement de 120 jours de primes et de promettre des sanctions contre la direction. Mais les prolétaires ont démontré qu’ils ne se fiaient plus à de simples promesses et, prenant peu à peu confiance en leur force collective, leur détermination à se battre jusqu’à satisfaction de leurs revendications demeure intacte.
Pour lire la suite...
Appel à une manifestation anti-militariste
Résistance à la guerre, d'hier à aujourd'hui
Il y a 90 ans, la Canada était engagé dans une guerre impérialiste en Europe. Alors que le flot de volontaires se tarissait, les autorités se sont tournées vers la conscription pour continuer de fournir leur cote-part de chair à canon. C'était le 1er janvier 1918. L'opposition à la conscription était virulente au Québec et l'armée en était réduite à faire la chasse aux conscrits-insoumis dans les villes, provoquant ainsi de nombreux incidents.
Québec fut à l'époque témoin d'une véritable révolte populaire contre la conscription. Du 28 mars au 1er avril 1918, des foules de plusieurs milliers de personnes ont affronté l'armée à main nue dans les rues du centre-ville. Cinq jours d'émeutes pendant lesquels un poste de police est assiégé, des journaux militaristes attaqués et un bureau de l'armée incendié. Cinq jours qui se sont terminés par un bain de sang dans le quartier Saint-Sauveur quand l'armée charge la foule, faisant 35 blessés et 4 morts.
Aujourd'hui, 90 ans plus tard, le Canada est une fois de plus en guerre. Les motifs ne sont guère différents, il s'agit une fois de plus d'une guerre impérialiste menée au nom de la démocratie et de la liberté. Mais, hier comme aujourd'hui, les peuples ne sont pas dupes. Il n'y a peut-être pas de conscription mais c'est en notre nom, et avec notre argent, que le Canada fait la guerre. Néanmoins, malgré la propagande incessante, une majorité de la population québécoise s'oppose à la guerre.
Cette opposition populaire doit pouvoir s'exprimer! C'est pourquoi nous marcherons le 28 mars prochain pour commémorer le 90e anniversaire des émeutes contre la conscription et pour manifester notre opposition à la guerre en Afghanistan.
Manifestation anti-militariste
Vendredi le 28 mars
Rassemblement à 17h
Devant la bibliothèque Gabrielle-Roy
Québec
mercredi, février 13, 2008
«Les Canadiens peinent à joindre les deux bouts »
L’auteure affirme que le fardeau moyen des ménages atteint maintenant 80 000$. Mais comble d’ironie, la journaliste saupoudre son discours avec un soupçon d’opinion moralisatrice : « Pourtant, les ménages canadiens ramènent plus d’argent à la maison qu’avant. Mais ce n’est pas assez pour étancher leur soif d’acheter. De 1990 à 2007, leurs dépenses ont fait un bond de 20%, un saut qui représente trois fois l’augmentation de leurs revenus ». Étancher notre soif d’acheter! Il est plutôt curieux de tenir un tel propos quand on pense à l’envahissement de la publicité dans notre quotidien. C’est même rendu quand on va pisser dans les toilettes publiques, on essaye de nous vendre un produit. Sans oublier les espaces publics qui sont tranquillement entrain de succomber à la gentrification et maintenant tapissés de publicités. Depuis notre tendre enfance, nous sommes incitéEs à consommer à fond la caisse et maintenant cette journaliste nous accuse d’être assoifféEs de bien de consommation. De plus, c’est bien beau ramener plus d’argent à la maison, mais si le coût de la vie grimpe deux fois plus que les salaires, il reste que notre situation financière est toujours aussi précaire.
Ensuite, dans ce même article, l’auteure affirme qu’on n’épargne pas assez. Qu’en fait, on n’est que de mauvais petit consommateur et qu’on tend trop vers les vices de la surconsommation. Quand la majorité des travailleurEs exercent des emplois merdiques où on pratique le travail à la chaîne ou bien le travail sous pression, il est bien normal que pour décompresser, le travailleurE gâte ses enfants les fins de semaines ou se paye une saison d’hockey à 1000$. Ces curés du marché libre nous polluent sans cesse les oreilles avec leurs jargons moralisateurs. Le plus scandaleux dans tout ça, c’est que le système lui-même favorise cette pratique dans le but de nous enchaîner et à nous rendre dépendant de leur gamique pour qu’en plus ils augmentent leur marge de profit. De toute évidence, vaudrait mieux faire la sourde oreille à leurs sermons et aller prendre le pain là où il se trouve…sans pour autant s’endetter!
mardi, février 12, 2008
Honor and remember Jan Kucera
NEFAC-Montreal’s local union would like to offer its support to the Czech Republic SHARP and honor and remember Jan Kucera, murdered by Nazi scum a few weeks ago.
We hope that despite this tragic event you will go on stronger with your struggle against fascism. The evils of fascism affect all countries around the world, including Canada. But everywhere they are, we are present too and we will never give up the fight for social, economic and racial equality.
In Québec, NEFAC members are active within ANTIFA and RASH to make anti-fascist resistance a street-level and political force. Fascism will one day disappear and workers from all over the world will be united.
The Northeastern Federation of Anarchist-Communists (NEFAC) is a bilingual (French and English) organization of revolutionaries from the northeastern region of North America who identify with the communist tradition within anarchism. We oppose all forms of oppression and exploitation, and struggle for a classless, stateless, non-hierarchical society.
No Pasaran!
pour connaître l'histoire plus en détails : cliquez ici
dimanche, février 10, 2008
Quand les flics sont de mèche avec les voleurs...
Selon les médias, la fameuse clôture entourant le périmètre de l'hôtel Montebello, lors du Sommet portant le même nom l'été passé, aurait coûté beaucoup plus que son coût réel. En effet la clôture qui n'aura servi qu'à peine 22 heures aurait coûté aux contribuables canadiens 874 762,14 $, incluant la TPS.
Ce montant confirmé par la GRC, Travaux publics Canada et l’entrepreneur qui a érigé la clôture, Matériaux Bonhomme (non mais pourquoi chercher un nom vendeur quand on peut fourrer à sa guise avec le consentement des flics?) de Gatineau, serait de 4 fois supérieur à sa valeur marchande. Ce contrat effectué sans aucun d'appel d'offre, n'aurait pas du excéder plus de 200 000 $ – dans le pire des cas 250 000 $ selon les principaux concurrents de matériaux Bonhomme.
Selon toute vraisemblance, les supers gestionnaires de la GRC se seraient tout simplement rendu chez Mr Bonhomme et lui aurait dit qu'ils avaient entre 600 et 800 000$ pour une clôture temporaire. En bon capitaliste, le capitaine Bonhomme leur aurait donc fait un "deal" quatre fois plus élevé que le prix réel! Le Sommet aura donc coûté plus de 30 M$ aux contribuables canadiens...
À ce prix là j'imagine que les centaines de flics présents ne protégeaient pas les 3 voleurs, mais bien leur connerie de clôture??
Des faux manifestants, une clôture qui vaut une fortune, des atteintes aux libertés civiles incroyables...Et personne n'a idée de ce qui s'est décidé là bas?
Non mais quelle connerie que la démocratie bourgeoise!
--Ah oui, pour ceux qui auraient déjà oublié l'épisode des agents provocateurs, ce lien devrait vous rafraîchir la mémoire...
samedi, février 09, 2008
Un brin d'humour anarcho-syndicaliste...
vendredi, février 08, 2008
Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!
Ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on va se taire!
Montréal, le 8 février 2008 – L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) tient aujourd'hui un rassemblement visant à dénoncer le copinage du Conseil du patronat (CPQ) et du gouvernement québécois. Le Conseil régional de l'ASSÉ à Montréal (CRAM) tient ainsi à promouvoir l'idée de gratuité de l'éducation post-secondaire et des autres services sociaux, en exigeant un réinvestissement public en la matière. Cette action s'inscrit dans le cadre ses semaines de perturbation politique organisées par l'association étudiante nationale, alors qu'une première association étudiante a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain.
Le CRAM tient aujourd'hui une manifestation pour dénoncer le copinage de la classe politique et de l'élite économique lors du « déjeuner-causerie » du Conseil du patronat du Québec (CPQ). En participant à cet événement, le gouvernement, par le biais du ministère du Travail, nous démontre qu'il préfère rendre des comptes aux soi-disant « créateurs de richesse » plutôt que de s'asseoir avec les mouvements sociaux pour trouver une réelle issue à la misère économique et sociale que connait le Québec. « Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas suffisamment riches pour donner notre avis que nous allons les laisser décider en notre nom » explique Mathieu Melançon, porte-parole du comité organisateur du CRAM.
Contre le démantèlement sauvage du système public d'éducation et des autres services sociaux, le rassemblement d'aujourd'hui vise à obtenir une gratuité scolaire complète et universelle de l'éducation et de l'ensemble des services sociaux, ainsi qu'un réinvestissement public conséquent dans ceux-ci. Cette action dénonce non seulement la mainmise d'une élite politico-économique sur nos vies, mais aussi la loi 43 et les diverses mesures répressives adoptées par le gouvernement à l'égard des travailleurs et travailleuses et étudiants et étudiantes. L'ASSÉ revendique une amélioration de la qualité des ressources et services en éducation post-secondaire libre de l'emprise du privé, ainsi que l'établissement d'un système de garde public adapté à la condition étudiante.
Cette action s'inscrit dans le cadre des semaines de perturbation politique de l'ASSÉ. Dans la poursuite de l'escalade des moyens de pression, l'association étudiante nationale prend les moyens nécessaires pour faire entendre ses revendications. « Nous tenons à perturber cet ordre social qui roule au mépris d'une masse de gens appauvris, au profit d'une élite sans scrupules. Il est plus que temps de construire une véritable société démocratique. » précise Hubert Gendron-Blais, Secrétaire aux communications de l'ASSÉ. À ce titre, une manifestation est prévue le 13 février prochain, à Sherbrooke. Alors que le Congrès des 16 et 17 février permettra aux associations étudiantes locales de faire le point sur la campagne de grève générale illimitée, l'Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH-UQÀM) a choisi de déclencher une grève dès lundi prochain. Une manifestation aura aussi lieu le 21 février prochain, à Québec.
Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement 42 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour la gratuité scolaire à tous les niveaux.
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Renseignements :
Porte-parole :
- Mathieu Melançon, délégué aux affaires internes de la Société Générale des Étudiants et Étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM), (514) 806-3684
- Jessyka Boulanger, coordonnatrice du CRAM, (514) 918-8716 Bureau de l’ASSÉ : (514) 390-0110.
Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca
jeudi, février 07, 2008
Une nouvelle chronique de nos camarades de la NEFAC-Qc
Leur première chronique porte sur "La Makhnovtchina". À lire absolument.
mercredi, février 06, 2008
L'AFESH-UQAM déclenche la grève pour une durée illimitée.
C'est dans une atmosphère survoltée que les étudiants et étudiantes de la faculté des sciences humaines ont voté dans une proportion de 62 % en faveur, 34 % en défaveur et 4 % en abstention de s'engager donc dans une lutte pour le droit à l'éducation et l'amélioration de la condition étudiante. « Au Québec, le droit à l'éducation s'est construit par la rue, et il sera défendu par la rue! », déclare Alex Bourdon-Charest, secrétaire à la coordination de l'AFESH-UQAM.
Le plan de redressement auquel l'AFESH s'oppose, compte notamment diverses mesures qui réduiront les services à la population étudiante, des hausses de frais de scolarité, des réductions dans les salaires et conditions générales des employé-e-s de l'UQAM. « Les menaces du plan de redressement menacent carrément la capacité de l'UQAM à poursuivre sa mission éducative; il est de notre devoir de la défendre », affirme Étienne Guérette, secrétaire aux affaires uqamiennes de l'AFESH-UQAM.
Dans son plan d'action, l'AFESH prévoit une série d'actions qui vise à favoriser l'élargissement de la grève et la mise en place d'un réel rapport de force face au gouvernement libéral et à l'administration de l'UQAM. D'ailleurs, l'AFESH est membre de l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante qui organise une manifestation nationale à Québec le 21 février 2008. L'AFESH-UQAM regroupe près 5 000 membres de tous les cycles universitaires
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Contacts :
Alex Bourdon-Charest, Secrétaire à la coordination
Étienne Guérette, Secrétaire aux affaires uqamiennes, 514-757-0524
Bureau de l’AFESH : 514-987-3000 poste 2633
Courriel de l’AFESH : afesh@uqam.ca
Site Internet : http://www.uqam.ca/afesh/
mardi, février 05, 2008
Un jeune skinhead anti-raciste de 18 ans poignardé à mort par un néo-nazi en République Tchèque.
Ailleurs comme ici la lutte antifasciste doit s'intensifier pour éliminer cette gangraine de nos rues. Pas de quartiers pour les Nazis, pas de Nazis dans nos quartiers!!
Communiqué disponible un peu partout sur le web.:
(FR) Le 18 janvier 2008, un jeune skinhead anti-fasciste de 18 ans, Jan Kučera, a été poignardé par un nazi âgé de 20 ans après une bagarre. Jan Kučera trouva la mort à l'hôpital deux jours après.L'agresseur nazi a été arrêté, mais l'enquête menée déclare l'incident comme une rixe de pub, bien que ce dernier soit accusé de tentative de meurtre.Les témoins ont déclaré que les nazis ont attaqué un groupe d'anti-fascistes dans un pub. Il les insultaient et leur adressaient des saluts hitlériens. Plus tard, ils attaquèrent cet antifa en dehors du pub. Le meurtrier (un expert en art martiaux pratiquant le musado depuis plus de 10 ans) a poignardé Jan à la poitrine et dans le dos. Ses amis ont réussi à stopper l'hémorragie de la poitrine jusqu'à ce que les secours arrivent, mais ils ont ensuite découvert qu'il avait également été poignardé dans le dos. Jan perdit beaucoup de sang et bien qu'il se soit battu pour sa vie, il a perdu ce combat final moins de deux jours après.Sa chanson préférée était ""Till The End of My Life I'd Be Anti-Fascist!", d'un groupe slovaque appelé Rozpor...Nous n'oublierons jamais...
Pour voir la vidéo de son meurtre capté par une caméra de surveillance.
Le Pouvoir d'Achat, quand une simple expression devient un outil idéologique...
Nos camarades français de l'OCL (Organisation Communiste libertaire), ont publié un excellent texte sur la définition et le changement de connotation du concept de "pouvoir d'achat". Un concept qui à la base était de nature syndicale, il est devenu un outil idéologique des politiciens et des chantres du néolibéralisme.
L’expression « pouvoir d’achat » était au départ un terme technique, neutre, si du moins un terme technique peut être neutre. De revendication syndicale, c’est devenu un terme fétiche des politiciens de tous bords, dont le sens a changé pour se charger d’idéologie libérale et occulter la notion d’exploitation.
Pour lire la suite
Vous pouvez aussi lire l'encart en bas de page sur l'inflation qui résume bien ce concept parfois nébuleux.
lundi, février 04, 2008
Et on s'en fout!!!
Le Parti indépendantiste, qui a été accrédité par le directeur général des élections le 18 octobre 2007, a tenu, hier, à Montréal, son assemblée publique de fondation.
Une quarantaine de personnes ont jeté les bases de cette nouvelle option politique. Selon le porte-parole, Éric Tremblay, le but du Parti indépendantiste est de réaliser l'indépendance du Québec dès la prise du pouvoir. Le parti entend présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec à la prochaine élection générale. Le Parti indépendantiste compte 600 membres, en grande partie dans la région de Montréal. (...) Blah Blah Blah...
Après le PCul, QS, le PI refait surface (vous aurez remarqué le super accronyme PI qui se prononce comme pays...ouffff). Big deal...Nous vous souhaitons autant d'insuccès qu'à tous les autres partis qu'ils soient rouges, bleus ou "révolutionnaires". Parce que des drapeaux ça ne se bouffe pas...
Et parce que rouge ou bleu, ils nous saignent à blanc!!!
Tant qu'a y être, je vous invite à lire (ou relire), notre chronique "L'anarchie de A à Z" du no 15 de Cause Commune.
samedi, février 02, 2008
Quand les pauvres servent d'écran de protection! Ou l'histoire d'une rue qui voulait devenir grande!
Plusieurs enjeux pèsent dans la balance. La construction d’un pont reliant la Rive-nord et la 25 doit se compléter dans l’amélioration de la fluidité sur Notre-Dame. Le Port a besoin d’une voie permettant à ses camions lourds de circuler, puisque plusieurs d’entre eux ne peuvent prendre le pont tunnel. Ces deux enjeux économiques sont considérables.
Le problème, c’est que la rue Notre-Dame n’est pas dans un no man’s land elle traverse trois quartiers populaires de l’est à l’ouest, Mercier, Hochelaga-Maisonneuve et Centre-Sud. Ce sont ces derniers qui seront le plus touchés par ce projet. Dans Centre-sud, le développement menace un développement de logements sociaux, sur les terrains de Radio-Canada. Comme si ce quartier n’en avait pas besoin ! Centre-Sud n’a eu qu’un développement de logement social de 6% (du développement résidentiel total) c’est minuscule considérant les besoins de la population et on se permet de leur coupé d’autres logements pour y foutre une autoroute qui n’en ai pas une !
Dans Hochelaga-Maisonneuve, les effets du projet sont plus pernicieux. Par contre, il appert que les premières victimes seront les habitant-e-s qui bordent Notre-Dame, soit des HLM ! En effet, tout au long du parc linéaire (coté nord de Notre-Dame) on retrouve des HLM. Ceux-ci deviendront donc la barrière anti-son et anti-poussière pour le reste du quartier ! Mais on s’en fout ! Ce sont des pauvres !
Je vous entends déjà me dire qu’il ne faut pas voir là une volonté de… Bla Bla Bla… ! C’est un hasard !... NON ! Il existe une tendance à foutre les pauvres dans des zones d’habitation peu souhaitable et ce depuis toujours. Même dans des projets de mixité sociale (c’est-à-dire des condos avec du logement abordable, dont une partie en logement social) les autorités réussissent à foutre les pauvres dans les parties de terrain indésirable. Dans l’est de Montréal par exemple, la ville et les promoteurs d’un projet de développement résidentiel majeur ont accepté de construire des logements sociaux dans la zone d’impact environnementale des grosses raffineries. Ainsi les condos sont placés dans l’endroit sécuritaire et les pauvres, dans les zones où il peut y avoir impact sur l’environnement ! Ni plus ni moins ! Au moins ils sont honnêtes !
Bon ! Que pouvons-nous y faire ? D’un côté, la possibilité de desservir l’ensemble de la Rive Nord-est de Montréal et également l’ensemble de l’activité portuaire. Puis de l’autre des milliers de résident-e-s souvent pauvres de quartiers populaires. Le choix s’impose de lui-même ! Que pouvons-nous y faire ?
Ah ! Et si on essayait de s’unir et de lutter…
La guerre du pétrole se poursuit au Tchad..
Les médias du weekend rapporte aujourd'hui que de violents combats ont lieu actuellement près de la capitale Tchadienne N'Djamena.
La progression des rebelles hostiles au président tchadien Idriss Deby Itno a été stoppée hier par de violents combats à 50 km de N'Djamena, mais l'armée n'a pas réussi à s'imposer et les habitants de la capitale attendaient, fébriles, un affrontement majeur.
Après avoir avancé pendant cinq jours sur plus de 700 km sans rencontrer de résistance, l'alliance des trois principales rébellions tchadiennes a trouvé sur sa route les forces gouvernementales dans la zone de Massaguet, à 50 km à vol d'oiseau de N'Djamena, sur l'axe reliant l'est du Tchad à la capitale.
(...)Cette offensive rebelle, la plus importante des dernières années, coïncide avec le lancement d'une force européenne (Eufor) censée venir protéger les réfugiés soudanais du Darfour voisin, ainsi que les déplacés tchadiens et centrafricains, dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique. Hier toutefois, l'envoi d'une soixantaine de soldats autrichiens et irlandais a été repoussé en raison de l'instabilité du pays.
(...) Alors que la traversée du pays des groupes armés depuis le Soudan, où ils avaient établi leurs bases, avait été suivie pas à pas par les autorités, qui bénéficient des renseignements aériens collectés par les avions du dispositif militaire français Épervier, les rebelles avaient semblé plus difficiles à localiser au fur et à mesure qu'ils approchaient de la capitale. Certains responsables tchadiens ont même soupçonné la France de «cacher» certains renseignements.(...)
Même si conflit selon les médias bourgeois semble simple, puisqu'Africain, on peut constater lorsqu'on regarde un peu plus en profondeur, que cette guerre civile crée de toute pièce est un terrain d'affrontement pour 2 pays impérialistes soit la France et les États-Unis. Le dictateur au pouvoir Idriss Déby, qui fait face à des attaques militaires par ses anciens collaborateurs, est en fait une marionette mis au pouvoir et maintenu par l'aide et le support militaire de la France depuis le début des années 90, comme tous les présidents qui l'ont précédé depuis les "indépendances". Élu par des fraudes électorales coorganisées par l'armée et l'aide de la France, il règne au pouvoir par les mêmes méthodes dictatoriales et meurtrières que la plupart des régimes politiques dans cette partie de l'Afrique (ici).
Depuis 2003, Déby a fait face à plusieurs tentatives de coup d'état par l'ancienne élite du pays qui ont rejoint les armées du nord, de l'est et du sud du pays dont certaines sont soutenues par le Soudan. Il est inutile de rappeler les violences des dernières années au Soudan, en particulier dans la région du Darfour qui ont causé la mort de plus de 2 millions de personnes. Un chiffre significatif des 2 millions de barils de pétrole par jour qui seront extraits en 2008 par le consortium étatsunien regroupant Exxon Mobil, Chevron et la malaisienne Petronas.
L'enjeu de ce conflit est le contrôle des gisements pétroliers de cette région. La rente pétrolière du Tchad fait depuis plusieurs années l'objet d'un conflit ouvert avec la Banque Mondiale. Celle-ci s'était engagée dans le financement d'un projet d'oléoduc Tchad-Cameroun par le biais d'un consortium dirigé par Exxon Mobil(pour lire le billet sur Exxon). Un projet dénoncé par la population et les ONG. L'entente stipulait que le Tchad recevrait 10% des recettes pétrolières, mais Déby voulant consolider son appareil répressif, a dénoncé cet accord, dans le but évident de plaire à la population Tchadienne dégoutée par cet accord, et a exigé 12,5%. Résultat, la Banque Mondiale fait mine de réaliser maintenant la nature autoritaire de son régime et exerce le blocage des avoirs du gouvernement.
Par ailleurs, une partie des forces militaires qui tentent de renverser le dictateur et qui proviennent du Soudan ont été formés et entrainés par le gouvernement américain, soit différents groupes chrétiens tel que l'APLS (Armée de Libération populaire du Soudan), regroupant l'opposition chrétienne et animiste, qui est la branche armée du MPLS (mouvement populaire de libération du Soudan). Ce groupe combat depuis 1983 le pouvoir arabo-musulman de Khartoum. La Maison Blanche fourni aussi un support au JEM (Mouvement pour la Justice et l'Égalité) basé au Darfour, et qui est lié au fondamentaliste musulman Al Tourabi, qui combat l'APLS (ici).
Vous voyez déjà le topo. Une guerre économique entre 2 puissances qui tentent à tout prix de contrôler les ressources pétrolières de cette région. Cette région deviendrait en fait une région pétrolière satellite étasunienne, signifiant ainsi la marginalisation de la France et la main-mise des compagnies américaines sur une majeure partie des réserves de pétrole de cette région Africaine. Et comme si toute cette merde n'était pas suffisante, la Chine tente de consolider sa main mise sur cette région en allant chercher des ressources pétrolières au Nigéria. Ce qui devrait encore ajouter à l'horreur et au génocide hélas banalisé de ces régions...
Le capitalisme tente par tous les moyens d'accroître sa croissance et sa courbe de profit. L'Afrique subit donc actuellement sa deuxième vague de colonialisme et son lot de guerre et d'horreurs. Les pays en voie de développement qui n'étaient pas à priori rentable économiquement sont devenus des enjeux importants pour les impérialismes au plan stratégique, militaire, géopolitique et deviennent maintenant, une fois les rapports de forces établis, des enjeux économiques cruciales pour les pays impérialistes qui tentent d'imposer leur domination par le biais de leur transnationales.
Le changement ne pourra se faire que par une prise de conscience collective de ces peuples et par la lutte des classes....
Pétition pour le logement social et communautaire
Pour convaincre le gouvernement québécois d’investir dès son prochain budget dans un plan de relance du logement social, le FRAPRU s’est associé à cinq autres regroupements nationaux actifs dans le domaine*. Ensemble, nous lançons une PETITION adressée aux députéEs de l’Assemblée nationale et nous vous demandons :
· de la FAIRE CIRCULER le plus rapidement possible
· puis de RETOURNER LES COPIES ORIGINALESAVANT le jeudi 28 février 2008 au FRAPRU (adresse ci-dessous et sur la pétition)
Pétition( imprimez sur feuilles 8 x 14 )
:: EXPLICATIONS
Vous l'avez sans doute constaté, les besoins en logement ne diminuent pas, au contraire. La pénurie s’étend maintenant sur tout le territoire québécois; les loyers augmentent beaucoup plus vite que l’inflation et que les revenus des locataires. Des dizaines de milliers de ménages ont un besoin urgent de logements sociaux et communautaires.
Des projets totalisant 10 000 logements coopératifs et sans but lucratif sont actuellement en préparation partout au Québec. Mais ils pourraient ne jamais être construits si Québec ne réinvestit pas dès cette année dans AccèsLogis, seul programme permettant la construction de logements sociaux.
* Cette pétition est une initiative des regroupements suivants :
• la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH),
• la Fédération des associations de locataires des HLM du Québec (FLHLMQ),• le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU),
• le Réseau québécois des OSBL d’habitation (RQOH)• et le Réseau SOLIDARITE Itinérance Québec.
Nous vous remercions à l'avance pour votre appui solidaire.
Marie-José Corriveau
FRAPRU
180 boul. René-Lévesque Est # 105
Montréal Qc H2X 1N6
tél.: 514 522-1010
téléc.: 514 527-3403
RETOURNER LES COPIES ORIGINALES
AVANT le jeudi 28 février 2008:
FRAPRU
180 boulevard René-Lévesque Est, suite 105,
Montréal, Qc, H2X 1N6