lundi, février 04, 2008
Et on s'en fout!!!
Lu dans les médias du jour...
Le Parti indépendantiste, qui a été accrédité par le directeur général des élections le 18 octobre 2007, a tenu, hier, à Montréal, son assemblée publique de fondation.
Une quarantaine de personnes ont jeté les bases de cette nouvelle option politique. Selon le porte-parole, Éric Tremblay, le but du Parti indépendantiste est de réaliser l'indépendance du Québec dès la prise du pouvoir. Le parti entend présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec à la prochaine élection générale. Le Parti indépendantiste compte 600 membres, en grande partie dans la région de Montréal. (...) Blah Blah Blah...
Après le PCul, QS, le PI refait surface (vous aurez remarqué le super accronyme PI qui se prononce comme pays...ouffff). Big deal...Nous vous souhaitons autant d'insuccès qu'à tous les autres partis qu'ils soient rouges, bleus ou "révolutionnaires". Parce que des drapeaux ça ne se bouffe pas...
Et parce que rouge ou bleu, ils nous saignent à blanc!!!
Tant qu'a y être, je vous invite à lire (ou relire), notre chronique "L'anarchie de A à Z" du no 15 de Cause Commune.
Le Parti indépendantiste, qui a été accrédité par le directeur général des élections le 18 octobre 2007, a tenu, hier, à Montréal, son assemblée publique de fondation.
Une quarantaine de personnes ont jeté les bases de cette nouvelle option politique. Selon le porte-parole, Éric Tremblay, le but du Parti indépendantiste est de réaliser l'indépendance du Québec dès la prise du pouvoir. Le parti entend présenter des candidats dans les 125 circonscriptions du Québec à la prochaine élection générale. Le Parti indépendantiste compte 600 membres, en grande partie dans la région de Montréal. (...) Blah Blah Blah...
Après le PCul, QS, le PI refait surface (vous aurez remarqué le super accronyme PI qui se prononce comme pays...ouffff). Big deal...Nous vous souhaitons autant d'insuccès qu'à tous les autres partis qu'ils soient rouges, bleus ou "révolutionnaires". Parce que des drapeaux ça ne se bouffe pas...
Et parce que rouge ou bleu, ils nous saignent à blanc!!!
Tant qu'a y être, je vous invite à lire (ou relire), notre chronique "L'anarchie de A à Z" du no 15 de Cause Commune.
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10 commentaires:
Je ne comprends pas trop votre position sur l'indépendance. Il me semble que votre idéal serait plus possible dans un pays plus petit...
Je suis très ouvert aux idées anarchistes et pourtant je suis séparatiste : il n'y a pas de contradiction pour moi.
Et bien l'anarchie par définition c'est :
"«l'absence de chef», «l'absence d'autorité» ou «l'absence de gouvernement».
Donc croire à un état aussi petit soit-il est contradictoire. En tant que communisme libertaire, nous croyons plutôt à un fédéralisme (dans son sens véritable) de commune autogérée, de quartiers, d'assembblées générales, de milieux de travail (etc..)reposant non pas sur une base de structure hiérarchique et centralitaire mais bien avec une démocratie directe horizontale.
Croire à la construction d'un nouvel état-nation est plutôt à l'opposé de l'idéal libertaire. Comme le disait le vieux Bakounine:"Ni Dieu, Ni maitre".
"nous croyons plutôt à un fédéralisme (dans son sens véritable) de commune autogérée, de quartiers, d'assembblées générales, de milieux de travail (etc..)reposant non pas sur une base de structure hiérarchique et centralitaire mais bien avec une démocratie directe horizontale."
Pourquoi cela ne pourra se faire en lien avec une entité géographique comme le Québec? Bonne chance si vous voulez que ce plan se concrétise au niveau de la planète...
"Je suis très ouvert aux idées anarchistes et pourtant je suis séparatiste : il n'y a pas de contradiction pour moi."
Tu peux m'expliquer comment tu peux être anarchiste tout en étant nationaliste?
En tant que libertaire nous sommes internationalistes et sommes donc en opposition à toute forme de nationalisme aussi "social-démocrate" puisse-t-il être.
En quoi, àce nouvel état sera-t-il mieux que le Canada? Nous aurons une classe possédante et des travailleurs exploités, un état aussi répressif, une armée, nous pronerons un libéralisme économique afin de ne pas se faire bouffer par les États-Uniens et les Canadiens, bref un état néolibérale avec un penchant identitaire qui favorisera encore plus le replis sur soi-même...
En quoi un "entité" comme le Québec favorisera l'émergence de l'autogestion? L'abolition du patriarcat? En quoi favorisera-t-il la lutte des classes? L'égalité pour tous? La démocratie directe?
Tu peux me nommer un exemple concret de pays post-indépendance qui a mis fin aux inégalités sociales et économiques? Faut aussi se questionner et arrêter de voir les alternatives au capitalisme comme des utopies Mr Leveillé. Un état demeurera toujours un état, avec ses inégalités et son élite dirigeante. Mais bon, j'imagine que vous croyez sincèrement que le fait d'être dirigé par un gouvernement francophone réglera tout ça. Permettez moi d'en douter.
Le lendemain d'un référendum gagnant et bien les précaires et les exclus seront toujours des précaires et des exclus.
Comme dirait l'autre:
"Ni patrie, ni État, ni Québec, ni Canada".
Merci de m'avoir répondu. Mais c'est trop stérile comme échange, j'aime mieux m'arrêter ici.
Ma pensée politique et philosophique est assez ouverte aux idéologies diverses, dont la vôtre (je trouve même du bon dans le conservatisme...), mais j'essaye d'être pragmatique : tout changement ne peut se faire que par des petits pas et un de ceux-là concerne pour moi la séparation du Québec, qui enlèvera un pouvoir.
Nous avons le même but, mais différentes manières d'envisager le chemin...
Évidemment que cet échange est stérile. Vous partez sur une fausse prémice,c'est à dire une connaissance incomplète ou erronée du mouvement libertaire et tentez de me faire dire que c'est compatible avec un mouvement indépendantiste. Un peu démagogique non? Vous ne répondez à aucune question et n'expliquez pas votre point de vue, mais c'est l'autre qui à tort.
Ce n'est pas question d'ouverture d'esprit dont il est question ici, mais d'avoir les mêmes bases afin de débattre.
Je vous repose la question: "En quoi une idéologie qui rejette l'État peut-il être compatible avec un mouvement bourgeois indépendantiste?"
Il n'y a absolument rien de commun dans ces 2 projets dont l'un est une alternative au capitalisme et l'autre un changement de nom d'un territoire...
Faudrait quand même expliquer ce que représente pour vous le mouvement libertaire?
Et sur le point "séparation du Québec, qui enlèvera un pouvoir", je considère que c'est plutôt un simplement changement du détenteur du pouvoir. Il n'y pas de création de contre-pouvoir, de démocratisation des instances ou quoi que ce soit. John perd le pouvoir et c'est Jean qui double le sien...Ce qui me fait croire que nous avons des chemins différents puisque nous n'avons aucunement les mêmes objectifs.
Et je n'ai jamais mentionné que je ne croyais pas aux petits gains. C'est l'un des principes de notre organisation, l'implication dans les mouvements sociaux, nos milieux de travail, notre communauté, afin de radicaliser et tenter de favoriser l'autonomie de ces groupes.
Au plaisir de continuer ce débat..
Je n'essaye pas de dire que votre mouvement est compatible, mais bien que ma pensée est capable de faire le pont. En partant, si nous avons quelque chose en commun, c'est bien notre but : la justice sociale (pour être plus précis, je crois que de votre côté c'est La justice sociale et moi c'est de plus en plus de justice sociale, quelque soit le moyen).
À la base, je ne veux pas débattre sur mes connaissances ou non du mouvement libertaire, anarcho-communiste, ou quel que soit le nom ou les noms, et c'est pour ça que je trouve cet échange stérile. Alors à une question comme « En quoi une idéologie qui rejette l'État peut-il être compatible avec un mouvement bourgeois indépendantiste? » je répondrais que je ne crois pas que le concept d'État est immuable (et statique dans le côté obscur), et que le mouvement indépendantiste soit seulement bourgeois. Je crois que l'État est un système qui en ce moment est entre de mauvaises mains, idem pour le mouvement indépendantiste. Je crois surtout que ce système nommé État et cette idée de souveraineté pourrait servir de tremplin pour éduquer les gens à se prendre en main, ce que je crois que vous voulez aussi.
Un peu d'hypothétique : si les Québécois sont plus ouverts à vos idées que le ROC, par exemple (même s'il semble que les Québécois sont objectivement plus à gauche que les habitants du ROC) et que la souveraineté arrive, et que vous prenez le pouvoir ensuite à cause de ça (est-ce que ça se peut?), est-ce que vous allez au moins rétrospectivement applaudir cette lutte, même si elle n'était pas dans votre programme, pour ne pas dire votre doctrine, étant donné tout le respect que j'ai pour vous?
« Faudrait quand même expliquer ce que représente pour vous le mouvement libertaire? »
Il représente ce que j'en connais, assez en surface, comme tous les autres mouvements d'ailleurs, une manière d'interagir en société sans autorité. Je suis d'accord avec ce but à 100%, mais je le vois comme un fantasme impossible à atteindre dans l'absolu, avec ce que ma compréhension du monde me dicte, donc je me dis que l'État pourra encore nous servir jusqu'à ce qu'on se rende de plus en plus dans cette direction.
Pour vous dire, je travaille pour vous, mais à ma façon, j'espère que vous ne cracherez pas sur moi parce que je n'adhère pas à votre mouvement dans les termes que vous avez choisis. J'espère vraiment que nous nous rendrons là où il sera possible de vivre ensemble en adulte, puisque je considère que la civilisation en est encore à son stade adolescent : je veux tout, et tout de suite!
Et je passerai mon chemin sur le fait de m'avoir fait traiter ici de démagogique...
Salut l'ami,
Tout d'abord, c'est cool que tu t'intérèsses à nos idées. Pour ce qui est de la justice sociale, nous croyons que nous pouvons pas régler cela par la question nationale puisque la chicane entre les fédéralistes et les nationalistes n'est que d'ordre constitutionnel (genre la grosse crosse qui s'est passé en 1867). C'est sûr que dans les années 70, on voulait un Québec socialiste et indépendant et on ramenait ça à la lutte de classe. Mais ça changé depuis, c'est plus juste les "anglais" qui nous exploitent, car depuis ce temps, une bourgeoisie francophone a pris le dessus et s'enrichit sur notre dos. Les temps ont changé.
Deuxièment, nous n'avons pas la même vision de l'État. Pour toi cher ami, l'état "Je crois que l'État est un système qui en ce moment est entre de mauvaises mains". Pour nous l'État joue un rôle concret et possède un rôle. Il sert à exploiter la majorité au profit d'une minorité. Il structure la société en dirigeant et dirigé, nous intègre dans son exploitation, en nous y soumettant par la violence (il possède le monopole de la violence) pour fournir une main d'oeuvre à ceux qui détiennent les moyens de production, les bourgeois(ou ben les capitalistes). Pour nous , l'émancipation des exploitéEs passera par l'abolition de l'État.L'État est divisé en le législatif, l'exécutif et le judiciaire. Le judiciaire est là pour défendre l'intérêt de la propriété privée.
L'hypothèse: "si les Québécois sont plus ouverts à vos idées que le ROC, par exemple (même s'il semble que les Québécois sont objectivement plus à gauche que les habitants du ROC) et que la souveraineté arrive, et que vous prenez le pouvoir ensuite à cause de ça (est-ce que ça se peut?), est-ce que vous allez au moins rétrospectivement applaudir cette lutte, même si elle n'était pas dans votre programme, pour ne pas dire votre doctrine, étant donné tout le respect que j'ai pour vous?".
Nous voulons pas le pouvoir, nous voulons le détruire! Nous sommes pas un parti, mais une minorité agissante qui fait de la propagande et lutte à travers les syndicats et les mouvements sociaux. Nous voulons remplacer ce pouvoir par la démocratie ouvrière, c'est-à-dire l'autogestion où chacunE pourra (si elle ou il le veut) prendre part aux décisions et aux débats que la socité devra se soummetre. En fait, Makhno l'a très bien expliqué "En tant que communisme libertaire, nous croyons plutôt à un fédéralisme (dans son sens véritable) de commune autogérée, de quartiers, d'assembblées générales, de milieux de travail (etc..)reposant non pas sur une base de structure hiérarchique et centralitaire mais bien avec une démocratie directe horizontale.".
T'inquiètes mon doux copain, ici à la commune, nous ne fantasmons pas:" Je suis d'accord avec ce but à 100%, mais je le vois comme un fantasme impossible à atteindre dans l'absolu, avec ce que ma compréhension du monde me dicte, donc je me dis que l'État pourra encore nous servir jusqu'à ce qu'on se rende de plus en plus dans cette direction." Je t'invite fortement l'ami à t'intéresser sur la guerre civile espagnol où près de 2 millions d'anars se sont battus contre les fachos de Franco. De plus, ils ont réussit pendant un certain temps à collectiviser les terres et les entreprises et faire en sorte que l'auto-gestion devient réalité. Le film Terre et liberté de Ken Loach l'a bien démontré. Puis, il y a toujours une panoplie de bouquin sur le sujet.
Faque en gros, c'est ça l'ami, si t'as des question gêne toi pas big!
Il serait grand temps que la NEFAC comprenne que sa position sur la question nationale québécoise l'amène à soutenir le camp fédéraliste et l'État canadien. Même si vos intentions ne vont pas dans ce sens, c'est la conséquence logique d'une indifférence envers l'oppression nationale du Québec.
Je suis entièrement d'accord avec vous pour critiquer le nationalisme québécois, mais ce n'est pas en voulant cacher cette question sous le tapis qu'elle va disparaître par enchantement. Les travailleurs au Canada anglais sont imbus de chauvinisme anglophone et ceux du Québec sont dominés par le nationalisme québécois.
Pour retirer cette question de l'ordre du jour il faut appeler à l'indépendance du Québec. Les travailleurs de chacune des deux nations vont pouvoir maintenant reconnaître que leurs véritables ennemis sont leurs patrons respectifs et non les travailleurs de l'autre nation.
Bon débat, mais je suis toujours indépendantiste-libertaire. D'ailleurs, la liberté, n'est-pas l'indépendance ?
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