dimanche, novembre 29, 2009

Pendent ce temps à Fermont: ça sent l'éviction.


Tiré du blogue du Collectif Emma Goldman
À Fermont, ville minière du Nord de la Côte-Nord, la multinationale du Luxembourg, Arcelor Mittal, qui emploie 2000 travailleurs, ne trouve plus de logement pour les familles de 47 nouveaux employés. Pour éviter de payer pour la construction de nouveaux logements, la compagnie a eu un "éclair de crosseur". Pourquoi ne pas forcer les travailleurs retraités à vendre et quitter Fermont! Et bien, aussi stupéfiante que l'affaire puisse sembler, la compagnie a modifié en 2005 les contrats d'achat des maisons des travailleurs. Les modifications stipulaient notamment que les travailleurs devraient dorénavant vendre leurs maisons lorsqu'ils prendraient leurs retraites. Dans l'émission La Facture, à radio-canada, on notait qu'à la signature du contrat en question, le responsable des services communautaires de l'époque avait promis verbalement aux travailleurs qu'ils pourraient demeurer dans leur maison durant leur retraite.

Des retraités affirment vouloir rester dans leurs maisons malgré les mises en demeure qu'ils ont reçu et consultent leurs avocats. Le dossier est à suivre...


Source: Radio-canada, Forcés de vendre leur maison

[Événements]Éteignons la flamme olympique! Pas de jeux sur des terres volées!

ÉTEIGNONS LA FLAMME OLYMPIQUE!
PAS DE JEUX SUR DES TERRES VOLÉES!

Événements à venir (Montréal):

Le SAMEDI 5 décembre, 17h
Enchère d’art : Résistance créative aux Olympiques 2010
La fête commence à 17h, l’enchère aura lieu de 19 h à 22 h
Au 3942 rue Sainte-Émilie, coin Saint-Augustin
http://www.facebook.com/event.php?eid=182621237549
Organisée par Ste-Emilie Skillshare

Le DIMANCHE 6 décembre, 18h30
Table-ronde et projection de films sur le thème « Pas de jeux sur des terres volées »
Avec des conférencières autochtones de l’intérieur de la « Colombie-Britannique ».
Au Cinéma De Sève, 1400 de Maisonneuve ouest (métro Guy-Concordia)
GRATUIT. Accessible aux fauteuils roulants. Traduction chuchotée de français vers l'anglais.

Venez écouter en personne des activistes et organisatrices autochtones engagées dans la défense de leur culture et de leurs territoires, ainsi que dans la résistance aux Jeux olympiques tenus sur des terres non cédées.

Les conférencières seront :
-> MIRANDA DICK : Miranda est mère de cinq enfants, fait partie du Conseil des femmes de Secwepemc et est une Guerrière pour la Terre et le Peuple. Les Secwepemc de l’intérieur de la « Colombie-Britannique » ont résisté à l’essor de la station balnéaire Sun Peaks sur leur territoire.
-> BILLIE PIERRE : Billie appartient aux nations Nlaka’Pamux et Ojibwae. Elle est impliquée dans le Native Youth Network et est co-fondatrice du magazine Redwire. Elle est également active dans diverses campagnes pour la défense du territoire et des droits de la personne.
-> GUILLAUME B. : Membre du Réseau de résistance aux olympiques à Vancouver.

Cet événement comportera également la projection de courts métrages des Défenseurs de la Terre et du Native Youth Movement (NYM).
Présenté par le Indigenous Solidarity Committee et Personne n’est Illégal - Montréal


Le MERCREDI 9 décembre, 18h30
Soirée film et discussion : La résistances de Vancouver à Montréal
Avec des extraits du film « Five Ring Circus » et d’autres films.
Au 3600 University, salle 112 (métro McGill)
http://www.facebook.com/event.php?eid=184893838998
Organisé par Ste-Emilie Skillshare et Q-Team


Et pour finir en beauté :

Le JEUDI 10 décembre, 17h30 (pile!)

Manifestons contre le passage de la flamme olympique à Montréal
Au coin de la rue Notre-Dame est et de la Place Jacques-Cartier,
Entre Saint-Laurent et Gosford (métros Champs-de-Mars ou Place D’Armes)

!! APPORTEZ DE QUOI FAIRE DU BRUIT !!

Nous encourageons tout le monde à arriver au plus tard à 17 h 30 afin que nous puissions efficacement « accueillir » l’arrivée de la flamme olympique devant l’Hôtel de ville. Les retardataires sont bienvenuEs, mais nous encourageons fortement tout le monde à faire des efforts pour arriver au plus tard à 17 h 30.

Le 10 décembre marque également le triste anniversaire de la démolition de deux sweat lodges, avec la complicité du GRC, par la Station balnéaire Sun Peaks, qui les a remplacés par des pistes de ski. Les sweat lodges sont considérés comme sacrés par les Secwepemc de l’intérieur de la « Colombie-Britannique ».
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Contexte :

À peine quelques mois avant le début des Jeux olympiques d’hiver à Vancouver/Whistler, en février prochain, et à quelques jours du passage du relais de la flamme olympique (commanditée par Coca-Cola et la Banque Royale du Canada) à Montréal, le JEUDI 10 DÉCEMBRE, des activistes de solidarité avec les peuples autochtones et des militantEs pour la justice sociale répondront à l’appel lancé par le Réseau de résistance aux Olympiques en manifestant contre le Relais de la flamme.

Nous soulignons particulièrement notre appui à la résistance autochtone contre les Olympiques en « Colombie-Britannique ». Nos alliéEs Autochtones ont bâti une campagne de sensibilisation et de résistance contre les prochains Jeux olympiques d’hiver à Vancouver/Whislter, et nous manifestons notre solidarité avec leur appel, sous la bannière « Pas de Jeux sur des terres volées! »

Nous dénonçons également tous les autres impacts négatifs de l’industrie olympique, ainsi résumés par le Réseau de résistance aux Olympiques à Vancouver : « Les Jeux ne sont pas qu’une innocente manifestation de la « noblesse du sport » : l’histoire des Jeux olympiques est complètement entachée par les déplacements forcés, l’avarice des entreprises, le fascisme, la répression et la violence. Seules les élites politiques et économiques (des promoteurs immobiliers aux commanditaires officiels) arrivent à tirer profit de l’industrie olympique. Les conséquences négatives des prochains Jeux olympiques d’hiver sont annoncées d’avance: l’expansion du tourisme sportif et de l’extraction des ressources sur des territoires autochtones non cédés; l’explosion de l’itinérance et de l’embourgeoisement des quartiers pauvres; la privatisation des services publics ; des pratiques anti-syndicales, des contrats imposés et des conditions d’exploitation pour la main d’œuvre migrante ; un appareil de sécurité coûtant au minimum 1 milliard de dollars, doublé d’une attaque vicieuse contre les libertés civiles fondamentales ; 6 milliards de dollars tirés directement des fonds publics; une destruction sans précédent de l’environnement ».
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POURQUOI NOUS ORGANISONS CONTRE LE RELAIS DE LA FLAMME OLYMPIQUE
(Tiré du Réseau de résistance aux Olympiques)

La Flamme olympique est un instrument de propagande servant à promouvoir l’embourgeoisement, la répression et la destruction environnementale. L’origine du relais de la Flamme olympique est peu glorieux : c’est à Berlin, lors des Jeux d’été de 1936, que le relais a été inventé pour répandre l’idéologie fasciste des Nazis et promouvoir le Troisième Reich. (Voir l’article du Globe and Mail reproduit ici : http://no2010.com/node/1113)

Le Relais de la Flamme olympique est un truc publicitaire de 25 millions $ servant à dorer l’image de la « Marque olympique » et celles de ses commanditaires principaux. La Banque Royale du Canada et Coca-Cola sont les principaux sponsors du Relais de la Flamme olympique en 2010. RBC est le plus important bailleur de fonds de la dévastatrice exploitation des sables bitumineux en Alberta, alors que Coca-Cola est responsable de la dégradation générale de la santé publique, de par sa place prépondérante dans l’industrie de la malbouffe, est coupable de l’épuisement de sources d’eau potable et de catastrophes environnementales en Inde, et est de connivence avec des groupes paramilitaires violents engagés pour réprimer l’activité syndicale dans ses usines en Colombie.
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Ironiquement, les flambeaux olympiques ont été conçus et fabriqués par la firme québécoise Bombardier, dont la branche aérospatiale est impliquée dans le complexe militaro-industriel québécois/canadien.

Nous vous encourageons à participer à la manifestation « Pas de Jeux sur des terres volées » à Montréal, contre le relais de la Flamme olympique, commanditée par Coca-Cola et la Banque Royale du Canada, le 10 décembre prochain, et à vous renseigner sur les autres événements organisés plus tôt.

Les événements contre le relais de la Flamme olympique à Montréal sont organisés par des membres du Indigenous Solidarity Committee et du Bloc AMP – Montréal (Action mondiale des Peuples), Reclaim!, Ste-Emilie Skillshare, Personne n’est Illégal – Montréal, Q-Team et plusieurs autres groupes.

Renseignements :
Montréal: blocampmontreal@gmail.com - 514-848-7583- www.amp-montreal.net
Pour plus d’information sur l’organisation et la résistance aux Olympiques de 2010: www.no2010.com - http://olympicresistance.net

samedi, novembre 28, 2009

Sur la lengue frenssèzeuh...


On assiste présentement à une surmédiatisation de ce que les spécialistes appellent (depuis 1990) la « nouvelle orthographe ». On peut lire, à peu près quotidiennement, les lettres ouvertes de braves gens, linguistes auto-proclaméEs et gérants d'estrade en tout genres plaidant pour ou contre l'offensive de rectification orthographique.

« Non! Je suis contre! J'aime ces difficultés et ces anomalies qui donnent son charme à la langue française! »

« Vous êtes borné, cher Môssieur; acceptez donc le progrès! La vie sera meilleure avec l'accent grave dans l'évènement et avec des traits d'union partout dans les nom-bres! »

« Vous gâchez la jeunesse en lui ôtant le plaisir-à-retardement d'apprendre les complexités du français. »

Ainsi de suite. Ad nauseam.

Les libertaires n'ont pas - à ce que je sache - l'habitude de se prononcer sur de tels sujets, probablement en raison de leur futilité profonde. Débattre de l'orthographe, c'est un peu comme les paris sportifs ou la prière : ce n'est ni intéressant, ni important, ni utile. Certains et certaines camarades auront peut-être une vision différente, mais est-ce que l'important n'est pas surtout de se comprendre? Est-ce que d'embarquer dans ce débat-là ne revient pas à jouer le jeu de l'intelligentsia, qui voudrait nous faire gober que la crédibilité - et, par extension, la justesse - d'une personne ou de ses idées est directement proportionnelle à sa capacité d'intégration des codes et des règles du langage officiel.

Quand bien même j'écrivais « que cé pas si important que sa décrire sans fer trop de faute », au final, vous comprenez l'essentiel. Non?

Et tant qu'à parler d'évolution de la langue, on pourrait pas aborder des trucs un peu plus concrets que des accents, des virgules et des traits d'union? Aux dernières nouvelles, nos chers Académiciens du progrès linguistique soutenaient encore que le masculin l'emporte sur le féminin...

jeudi, novembre 26, 2009

Banni à vie de l'assemblée nationale.

Un militant écologiste et porte-parole des Citoyens mauriciens pour le déclassement nucléaire a été banni à vie de l'assemblée nationale, pour avoir lancé des confettis sur la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, avant de crier que c’était aux Québécois de décider du sort de la centrale Gentilly 2. Son bannissement n'est pas, à mon avis, quelque chose de dramatique (au contraire c'est tout de même plutôt rigolo) mais démontre tout de même très bien l'absurdité de la démocratie bourgeoise. Sébastien Boies, qui est connu en Mauricie, en autre, pour son militantisme et son implication dans divers groupes écologistes, a exprimé le ras-le bol des citoyen-nes de la Mauricie, sur le refus du PLQ d'écouter la population quant à l'avenir de la centrale, en allant déposer une pétition à l'assemblée pour demander le déclassement de Gentilly-2. Voici donc la pétition:

Jeudi le 26 novembre 2009, les citoyenNEs MauricienNEs pour le déclassement nucléaire déposeront leur pétition et celle du regroupement citoyens de Champlain Zéro Nucléaire. Nous demandons au gouvernement libéral et au premier ministre du Québec Jean Charest l’arrêt immédiat du processus de reconstruction de la vieille centrale nucléaire Gentilly-2 et un investissement, créateur d’emplois, dans le déclassement nucléaire et dans le développement d’énergies vertes.

Considérant l’absence totale de processus démocratique dans ce dossier : transparence, commission parlementaire et débat public;

Considérant les coûts exponentiels de la reconstruction et les doutes que celle-ci respecte les normes internationales en matière de sécurité nucléaire;

Considérant les récentes études allemandes et canadiennes sur les centrales nucléaires et leurs impacts réels sur notre santé et celles travailleurs;

Considérant que la Commission Canadienne de Sureté Nucléaire (CCSN) n’est pas neutre dans ce dossier et tolère une technologie périmée et des normes bien en deçà de plusieurs pays à l’égard des émissions radioactives de tritium rejetées dans l’environnement;

Considérant que la technologie Candu est la plus prisée par les pays ayant refusés d’endosser le traité de non-prolifération d’armements nucléaires (Inde, Pakistan, Chine,…);

Considérant les défaillances technologiques des réacteurs Candus et de leur rejet par les principaux producteurs d’énergie nucléaire (France, États-Unis, Angleterre);

Les citoyenNEs MauricienNEs pour le déclassement nucléaire demandent le déclassement immédiat de la centrale nucléaire Gentilly-2 et la création d’une expertise internationale en démantèlement de centrales.

Au Québec, nous n’avons aucunement besoin de la filière nucléaire pour subvenir à nos besoins énergétiques et encore moins de celle de la centrale de Pointe-Lepreau au Nouveau-Brunswick; il n’y a aucune solution sécuritaire pour la gestion des déchets radioactifs à ce jour; l’extraction d’uranium est hautement cancérigène et ne dépasse pas les 50 ans en approvisionnement; le Fraser Institute, Warren Buffet (financier), les agences de cotations boursière (Wall Street, Moody’s,…), la revue Forbes, plusieurs agences importantes de financement et grandes entreprises disqualifient cette forme d’énergie; et finalement, n’oublions pas le legs empoisonné que nous réservons aux générations futures.

Alors pourquoi s’acharner à menacer la santé physique et financière des citoyens et des travailleurs? Pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il dans la voie nucléaire de manière anti-démocratique?

Le théâtre nucléaire a assez duré. Sortons le Québec du nucléaire.

Les citoyenNEs MauricienNEs pour le déclassement nucléaire

Sébastien Bois, porte-parole

(819) 377-9006

declassementnucleaire@gmail.com

Si le simple fait de lancer des petits papiers sur la ministre vaut un bannissement à vie du l'Assemblée Nationale, le fait d'empoisonner notre environnement au nucléaire ne devrait-il pas être juger encore plus sévèrement par la population? La prochaine fois messieurs et mesdames les ministres ce sera peut être des pavés que vous recevrez...


Vidéo 1
Vidéo 2
Vidéo 3
Vidéo 4

Dix ans après Seattle : Réflexions sur la mouvance anticapitaliste

Quand?Le lundi 30 novembre, 18 h 30
Où? Université McGill, Leacock Building, salle 232
855 Sherbrooke O. (Métro McGill)

Avec :
**Indu Vashist, coordonnatrice du GRIP McGill. Indu a participé aux manifestations contre l’OMC à Seattle.
**Jaggi Singh, membre fondateur de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) et membre de Personne n’est Illégal – Montréal.
**Ben Atkinson, organisateur basé à Seattle.

Il y a dix ans, 100 000 manifestantEs, organiséEs en contingents environnementalistes, syndicalistes, anarchistes, féministes, etc., se sont réuniEs à Seattle pour protester contre les négociations du « Cycle du millénaire » de l’Organisation mondiale du commerce. Ces manifestations n’ont pas seulement réussi à faire dérailler les négociations de l’OMC, elles ont aussi permis d’insuffler une nouvelle vie à la mouvance anticapitaliste mondiale. Cette victoire monumentale a marqué le début d’une série de mégamanifestations un peu partout sur la planète contre la salade de sigles des grands organismes néolibéraux et impérialistes comme le Fonds monétaire internationale et la Banque mondiale (FMI/BM), la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), le G8, le G20, l’École des Amériques, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et plusieurs autres. Le déraillement des négociations de l’OMC aura symbolisé la rage populaire contre le nouvel ordre mondial de l’après-guerre froide et illustré un mécontentement de masse envers le capitalisme et ses partisans.

Les participantEs à cette table-ronde présenteront quelques réflexions sur l’organisation de base avant et après Seattle. Ils/elle parleront des effets qu’ont entraînés pour les activistes anticapitalistes nord-américains cette importante mobilisation contre l’OMC.

Cet événement sera accessible aux fauteuils roulants. Si vous souhaitez un service de garde pour vos enfants, ou si vous avez besoin de traduction chuchotée vers le français, veuillez communiquer avec nous au moins 48 heures à l’avance.

Cet événement est une présentation de :
GRIP McGill et GRIP Concordia

Groupe de recherche d’intérêt public à l’Université McGill
3647 University, 3è étage
Montréal, Québec, H3A 2P3
Tel. 514-398-7432
Fax. 514-398-8976
www.qpirgmcgill.org

Hostie d’vieux monde ! L’anarchisme au Québec

Un texte provenant de la Sociale, le périodique du Groupe D’Anarchistes de Lille et Environs, membre de la Coordination des Groupes Anarchistes. Un texte écrit par un camarade français qui résume bien "l'état des lieux" du mouvement anarchiste au Québec.

Depuis le début des années 2000 le mou­ve­ment liber­taire au Québec reprend force et vigueur. Soit qu’elles le reven­di­quent expli­ci­te­ment dans leurs prin­ci­pes, soit qu’elles le reconnais­sent en pra­ti­que, les orga­ni­sa­tions d’affi­lia­tion anar­chis­tes par­sè­ment la société civile et ten­dent à gagner en visi­bi­lité, mal­gré leur mor­cel­le­ment rela­tif.

Première remar­que, les par­tis d’extrême gau­che sont à peu près inexis­tants. Sur la scène poli­ti­que, le seul parti véri­ta­ble­ment à gau­che, Québec Solidaire (QS), s’avère être une struc­ture oppor­tu­niste, créée en 2006, qui tente de pros­pé­rer sur l’insa­tis­fac­tion géné­rée par les poli­ti­ques néo-libé­ra­les et l’ampleur gran­dis­sante des mou­ve­ments sociaux. Débarrassé des para­dig­mes de la gau­che marxiste, QS incarne le pro­jet de renou­veau de la gau­che électorale au Québec, enchâs­sée dans la logi­que du bipar­tisme nord-amé­ri­cain. Son objec­tif est de “fé­dé­rer les for­ces pro­gres­sis­tes de gau­che” [1]. dans la pers­pec­tive de jouer, à terme, le jeu de la démo­cra­tie repré­sen­ta­tive. Ses pre­miers résul­tats électoraux étaient pro­ches de 4% à l’échelle pro­vin­ciale.

mercredi, novembre 25, 2009

Jeudi discussion au DIRA


Le DIRA, bibliothèque anarchiste, vous invite à venir discuter dans une ambiance amicale aux jeudis discussions

Prochaine date :
Jeudi le 3 décembre 2009, à partir de 18h30

2035 rue Saint-Laurent, 3e étage

Thème abordé ce mois-ci:

LES PRATIQUES FÉMINISTES DANS LE MILIEU ANARCHISTE

Les anarchistes sont féministes en théorie, mais le sont-ils en pratique?


info: dira@riseup.net

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DIRA (Documentations, Informations, Références et Alternatives)

DIRA a été créé dans le but de favoriser l’esprit critique afin de contrer la désinformation dont est victime la pensée libertaire. Il s’agit d’une bibliothèque libre et gratuite diffusant ces idées et contenant de nombreuses variétés de documents portant sur différents thèmes. C’est aussi un lieu fournissant un espace où les gens peuvent se rencontrer et discuter gratuitement.

maintenant sur le web
http://bibliothequedira.wordpress.com/

vendredi, novembre 20, 2009

Quand on veut...

Vous avez très certainement déjà entendu l'un des leitmotiv favoris des défenseurs du libre-marché capitaliste. « Quand on veut, on peut ». Comme s'il suffisait d'un brin de volonté pour tout avoir. Comme si, dans un monde dominé par le pouvoir de l'argent, le fait de naître de parents ouvriers garantissait la même étendue de possibilités que d'avoir été conçuE par un couple de patrons... Sans trancher en quelques lignes la question du déterminisme de classe, on n'en trouve pas beaucoup en dehors des rangs des idéologues de droite et des riches pour nier qu'il y a inégalité des chances.

Et pourtant, on nous martèle quotidiennement le contraire à coup d'histoires sensationnelles faisant l'apologie de la pseudo-liberté individuelle. Ce matin, le journal Métro publiait un de ces charmants potins propagandistes, trop beau pour que je ne le partage pas avec vous.

L'histoire n'est pas intéressante, mais j'ai trouvé un peu triste que son protagoniste soit un kid de huit ans. Il possède quatre compagnies et vaut 900 000$. Sa mère citée dans le texte résume, sans doute inconsciemment mais pourtant de façon très éloquente, l'essence même de notre société de classes :

«Il empochait 5 $ l’heure en ne faisant rien, raconte sa mère, Savannah. Ç’a été la même chose avec sa business suivante, une entreprise de nettoyage à pression. On fournissait la machine, il chargeait 200 $ aux clients et il payait l’employé 100 $.»

Pour pousser l'arrogance un peu plus loin, la journaliste ajoute : «Aujour­d’hui, il est propriétaire de six immeubles en Ontario et en Colombie-Britannique.»

mercredi, novembre 18, 2009

Karaoke du front commun

C'est pas nouveau d'hier, et vous avez probablement déjà entendu la superbe chanson (ahem..) du Front commun 2009. Sinon, vous pourrez à l'instant découvrir cet authentique morceau de colère ouvrière.

Des beaux partys de Nowel en perspective avec la version karaoke que voici!



Alors que la crise a permis de ramener des débuts de questionnements importants sur la table, le syndicalisme d'affaires empêtré dans sa bureaucratie continue de nous servir la même soupe froide corporatiste. Reste à espérer que, dans la lutte, une partie des salariéEs de la base arrive à dépasser l'encadrement de leurs directions syndicales. Si vous vous sentez inspiréEs, on pourrait réécrire une partie des paroles et donner à la chanson une twist intéressante..?
Non j'suis pas tout seul de ma gang
On est des centaines de millions
On en a marre de vos campagnes
Nous on veut la révolutiooon!...

dimanche, novembre 15, 2009

Quand Adbusters appelle à la grève sauvage?

Vous connaissez le Buy Nothing Day? Lancée en 1992 par un canadien et rapidement reprise par Adbusters dans quelques pays, l'idée se voulait de créer une journée annuelle - fin novembre - de « manifestation non-violente de boycott des achats, pour protester contre l'excès de consommation. »

J'ai toujours été un peu déçu face à cette décroissance passive, partageant un peu une critique adressée en 1999 à Adbusters par « l'Ombre noire », des anars de Montréal, et trouvant hautement plus intéressante leur proposition pro-active d'un Steal Something Day. Parce qu'au fond, la journée sans achats s'inscrit dans la même lignée que toute la game de la consommation responsable, de la simplicité volontaire bio-équitable et de la mode éco-citoyenne en général. Non seulement l'impact réellement positif de tout ça demeure incertain, sinon carrément inexistant, encore faut-il avoir les moyens d'accéder à ces symboles d'égalité factice pour gens aisés en mal d'un monde moins pire. On se sent comment, vous pensez, de voir ce beau monde jouer au pauvre pendant une journée, quand le pouvoir d'achat, c'est à l'année longue qu'on l'a pas?

"Unlike the misplaced Buy Nothing Day notion of consumer empowerment, Steal Something Day promotes empowerment by urging us to collectively identify the greedy bastards who are actually responsible for promoting misery and boredom in this world. Instead of ignoring them, Steal Something Day encourages us to make their lives as uncomfortable as possible.


As we like to say in Montreal: déranger les riches dans leurs niches!"


Adbusters, c'est d'abord un magazine. Le projet se présente comme activiste, anti-consummériste, mais c'est à peu près tout. On se demande parfois où mène leur engagement, qui ne s'affirme ni de gauche, ni de droite, et si leurs détournements sont quelquefois intéressants, ils sont généralement plus divertissants que subversifs..

Bref, pour l'édition du Buy Nothing Day 2009, Adbusters a lancé un appel dont le titre m'apparaissait intéressant... jusqu'à ce que je le lise au complet.


Une grève sauvage, c'est quand des prolos décident collectivement, spontanément, de bloquer le travail sans l'approbation des petits chefs syndicaux et bien évidemment au grand dam des patrons. J'étais donc sceptique qu'un tel appel soit lancé par un groupe réformiste, idéologiquement plutôt flou, et externe à la classe ouvrière... Comme de raison, après un paragraphe à se péter les bretelles pour l'ingéniosité du Buy Nothing Day, l'appel se résume encore à réduire momentanément notre consommation, mais en débordant cette fois-ci du cadre stricte de la transaction commerciale.
"This year we’re calling for a wildcat general strike. On November 27/28 we’re asking tens of millions of people around the world to bring the capitalist consumption machine to a grinding – if only momentary – halt. We want you to shut off your lights, your televisions and other nonessential appliances. We want you to park your car, turn off your phones and log off your computer for the day. We’re calling for a Ramadan-like fast. From sunrise to sunset, we abstain en masse."
C'est peut-être moi qui a manqué quelque chose, mais je ne vois vraiment pas comment tout ça mène - et ce sont les derniers mots de leur texte! - à la « première révolution globale ». Qu'on joue aux primitivistes pendant 24 heures ne changera concrètement rien au capitalisme, qui poursuivra sa surproduction destructrice.

D'ailleurs, détourner nos propres moyens de lutte, c'est-tu comme de l'anti-subversion?!

vendredi, novembre 13, 2009

Women deserve better!

Je viens de tomber sur un excellent slam pro-choix, sur le blogue Les Furies. À écouter maintenant, là là, peu importe ce que t'étais en train de faire!

La première strophe fait référence à la publicité ci-dessous qui, sous le couvert d'un slogan féministe - « les femmes méritent mieux » - s'oppose en fait au droit à l'avortement. Ça remonte à 2006 mais c'est toujours aussi puissant (le slam) et malheureusement d'actualité (le droit des femmes de choisir).


Voici donc l'excellent slam "rentre-dedans" contre cette publicité réactionnaire. What women deserve.



Culturally-diversified bi-racial girl,
with a small diamond nose-ring
and a pretty smile
poses beside the words: "Women deserve better".

And I almost let her non-threatening grin begin to
infiltrate my psyche-
till I read the unlikely small-print at the bottom of the ad.
'Sponsored by the US Secretariate for Pro Life Activities
and the Knights of Columbus'
on a bus, in a city with a population of 563,000.

Four teenage mothers on the bus with me.
One latino woman with three children under three,
and no signs of a daddy.
One sixteen year old black girl,
standing in twenty two degree weather
with only a sweater,
and a bookbag,
and a bassinet, with an infant that ain't even four weeks yet-

Tell me that yes: Women do deserve better.

Women deserve better
than public transportation rhetoric
from the same people who won't give that teenage mother
a ride to the next tranist.
Won't let you talk to their kids about safer sex,
and never had to listen as the door slams
behind the man
who adamantly says "that SHIT ain't his"-
leaving her to wonder how she'll raise this kid.

Women deserve better than the three hundred dollars
TANF and AFDC will provide that family of three.
Or the six dollar an hour job at KFC
with no benefits for her new baby-
or the college degree she'll never see,
because you can't have infants at the university.

Women deserve better
than lip-service paid for by politicians
who have no alternatives to abortion.
Though I'm sure right now
one of their seventeen year old daughters
is sitting in a clinic lobby, sobbing quietly
and anonymously,
praying parents don't find out-
Or is waiting for mom to pick her up because
research shows that out-of-wedlock childbirth
don't look good on political polls.
And Bush ain't having that.

Women deserve better
than backward governmental policies
that don't want to pay for welfare for kids,
or healthcare for kids,
or childcare for kids.
Don't want to pay living wages to working mothers.
Don't want to make men who only want to be
last night's lovers
responsible for the semen they lay.
Just like [they] don't want to pay for shit,
but want to control the woman who's having it.

Acting outraged at abortion,
when I'm outraged that they want us to believe
that they believe
"Women deserve better".

The Vatican won't prosecute pedophile priests,
but I decide I'm not ready for motherhood
and it's condemnation for me.
These are the same people
who won't support national condom distribution
to prevent teenage pregnancy--

But women deserve better.

Women deserve better than back-alley surgeries
that leave our wombs barren and empty.
Deserve better than organizations bearing the name
of land-stealing, racist, rapists
funding million dollar campaigns on subway trains
with no money to give these women--
While balding, middle-aged white men
tell us what to do with our bodies,
while they wage wars and kill other people's babies.

So maybe,
Women deserve better than propaganda and lies
to get into office.
Propaganda and lies
to get into panties,
to get out of court,
to get out of paying child-support.

Get the fuck out of our decisions
and give us back our VOICE.

Women do deserve better.

Women deserve choice.

-Sonya "The Drama" Boom Renee
Individual World Poetry Slam Finals 2006

jeudi, novembre 12, 2009

ANNULÉ : « La domination masculine » à Montréal


Communiqué de presse

Pour des raisons de menaces prises au sérieux

annulant son passage à Montréal dans le cadre de la promotion de son film

La Domination Masculine

Patric Jean communique ce qui suit

Depuis quelques semaines, des sites masculinistes québécois inquiètent par leur incitation à la violence physique. Il semble qui je puisse être une cible privilégiée.

Ils évoquent l’élaboration de milices masculinistes, avec instructeurs principalement venus d'Australie et de Nouvelle Zélande pour enseigner des méthodes d’armement et de combat.

Leur référence principale est leur héros, massacreur de l’école polytechnique de Montréal, qui fit 14 victimes femmes en 1989, au nom de sa haine des femmes et des féministes, avant de se suicider.

Il semble bien qu’ils pourraient avoir envie de passer à l’acte en l’imitant dans la violence totale.

La situation est telle, que certains masculinistes pourtant radicaux, ont décidé de dénoncer aux forces de sécurité de Montréal, le risque de passage à l’action armée de leurs amis.

Il va sans dire que mon film et moi-même sommes souvent la cible des annonces potentiellement violentes de ces activistes. Je risque bien d’être considéré comme un ennemi ou un traître à abattre. Ils évoquent le film en annonçant que, lors de mon passage au Québec, je pourrais passer à côté de ma propre vie et que ce pourrait être mon Waterloo .

C’est pourquoi j’ai préféré reporter mon voyage à Montréal à une date ultérieure manquant ainsi les Rencontres Internationales du film Documentaire de Montréal (RIDM). J’y participerai grâce à un débat en vidéo-conférence.

Frédérique Pollet Rouyer, qui devait aussi présenter un film (« 18 ans ») aux RIDM, reporte également son déplacement et pour les mêmes raisons, vu qu’elle a travaillé activement sur le film et est nommée également au titre de son travail sur différents sites masculinistes.

« La Domination Masculine » sortira en salles en France le 25 novembre et Belgique le 2 décembre.

(source)

mercredi, novembre 11, 2009

Le cirque électoral perd un de ses clowns!


On apprenait hier la démission de Gilles Taillon, espèce d'incarnation symbolique du patronat québécois, récemment porté à la tête de l'ADQ grâce à l'appui du charmant (et défunt) Omar Bongo.

Bien sûr, c'est un parti comme les autres, avec un chef comme les autres; rien d'intéressant de ce côté-là. La lettre « dénonciatrice » qu'il a publié aujourd'hui est elle aussi sans intérêt. Mais ce qui mérite d'être partagé, c'est la citation ci-dessous, conclusion de la conférence de presse donnée hier par l'ex-chef des patrons :

Une voix:
Pensez-vous que l'ADQ va survivre?

M. Taillon (Gilles):
Non, il n'y a pas de questions. Merci beaucoup, messieurs!

Selon vous, quel moribond nous quittera le premier : le parti populiste ou le bourgeois cancéreux?

lundi, novembre 09, 2009

Solidarité avec la Federação Anarquista Gaúcha.

La CGT lance un appel international à la solidarité et au soutien face à l’agression par la police du siège de la FAG.

Jeudi le 29 octobre 2009, la police civile de Rio Grande do Sul, commando au service de la Gouverneure Yeda Crusius, a fait irruption au local de la Fédération Anarchiste Gaucha. La police a saisi du matériel divers, comme des affiches, des procès-verbaux de réunions, la CPU d’un ordinateur, et même les poubelles du local. Elle a aussi tenté d’intimider ceux qui ne faisaient qu’apporter leur solidarité et qui se trouvaient enregistrés sur le site web de l’organisation. Il y a deux compañeros inculpés.

Cela fait des années que les compañeros et compañeras de la FAG luttent contre l’exclusion et la précarité, en défendant la justice et des conditions de vie dignes. Leur travail avec les chiffonniers et cartonniers, avec les sans toit, avec les sans terre, est bien connu. En définitive, un travail qu’ils mènent depuis des années avec ceux d’en bas.

C’est là le motif pour lequel la police de l’État du Rio Grande do Sul a exercé la répression contre les compañeros et compañeras de la FAG, un État plongé dans des scandales de corruption et qui adopte une attitude répressive face aux collectifs et organisations qui exercent simplement leur liberté d’expression pour critiquer les différentes politiques antipopulaires du gouvernement. C’est là la réponse gouvernementale face au refus social. Et la FAG n’est pas la première agressée, il faut rappeler l’assassinat du paysan sans terre Elton Brum ou la mort de Marcelo Cavalcante en février dernier.

La Confédération Générale du Travail (CGT) de l’État espagnol tient à faire part de sa plus énergique condamnation devant ces actes répressifs. Nous voulons dénoncer l’incongruité de la politique gouvernementale brésilienne, une politique de droite avec un discours de gauche. Une politique qui est régie par les mêmes paramètres économiques que dictent les multinationales, et qui applique par conséquent les mêmes tactiques militaristes et répressives.

Non seulement nous condamnons la répression gouvernementale, mais nous voulons aussi manifester notre solidarité et notre soutien aux compañeros et compañeras de la FAG pour le travail qu’ils réalisent avec les gens simples de leur peuple, un travail constant et tenace que les pouvoirs gouvernementaux ont prétendu faire cesser au moyen de la terreur, de l’intimidation et de la répression, mais nous sommes certains qu’ils ne vont pas y parvenir.

En ces moments, nous considérons que les marques de soutien et de solidarité sont importantes, c’est pourquoi la CGT lance un appel aux différentes organisations et collectifs à rendre visible leur condamnation de ces agressions.
Vivent ceux qui luttent

Secrétariat Permanent du Comité Confédéral de la CGT

Appel contre-signé par (dans l'ordre de signature):
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)
Alternative Libertaire (France)
Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
Workers Solidarity Movement (Irlande)
Federação Anarquista do Rio de Janeiro (Brésil)
Pró-Federação Anarquista de São Paulo (Brésil)
Red Libertaria Popular Mateo Kramer (Colombie)
Federación Anarquista Uruguaya (Uruguay)
Workers Solidarity Alliance (USA)
Organização Resistência Libertária (Brésil)
Unión Socialista Libertaria (Pérou)
Organización Revolucionaria Anarquista "Voz Negra" (Chili)
Pró-Coletivo Anarquista Organizado de Joinville (Brésil)
Coletivo Anarquista Zumbi dos Palmares (Brésil)
Estrategia Libertaria (Chili)
Vermelho e Negro (Brésil)
Rusga Libertária (Brésil)
Coletivo Anarquista Luta de Classes (Brésil)
Union communiste libertaire (Québec)

samedi, novembre 07, 2009

Turcot: Vie ou mort de nos quartiers.


Demain, nous vous invitons à venir manifester pour forcer le gouvernement du Québec à refuser le projet actuel de l'échangeur Turcot. L'avenir de nos quartiers en dépend !!

DIMANCHE 8 NOVEMBRE
13H30
Métro Lionel Groulx


Rejoignez-nous sous les drapeaux rouges et noirs.

Pour de l'infos sur la lutte qui se mène dans le sud-ouest contre la réfection de l'échangeur Turcot, vous pouvez consulter nos textes ici.

vendredi, novembre 06, 2009

Nouveauté de l'UCL disponible à la Librairie L'Insoumise

L'Union Locale de Montréal assure la permanence tous les vendredi à la Librairie l'Insoumise.
2033 St-Laurent de 16 hrs à 20 hrs.
Venez nous visiter!


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En fait il y a aussi quelques vieilleries qui valent la peine d'être inclusent ici:

l'Abrégé du Capital de Karl Marx:

Cet Abrégé, rédigé en 1878 nous livre l’essentiel de l’analyse contenue dans le Livre I du Capital de Karl Marx.
Ce compendium de la critique du système capitaliste – « où ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production » – a été rédigé à destination d’un public populaire. Écrit dans un style simple et sans l’appareil scientifique qui rend parfois ardue l’approche de l’œuvre originale, ce résumé a d’ailleurs été approuvé par Marx en personne.
L’auteur, Carlo Cafiero (1846-1892), communiste libertaire italien, n’était pourtant pas un disciple du théoricien allemand auquel il s’était opposé lors de la scission de la Première Internationale en 1872.
L’avant-propos de James Guillaume nous rappelle le parcours de Cafiero et les tendances qui s’affrontèrent à l’époque au sein du mouvement ouvrier.
En Annexe, la correspondance entre Carlo Cafiero et Karl Marx.

Northeastern Anarchist #13:

Au sommaire de la treizième édition du magazine de nos camarades de la NEFAC

1. Change We Need, an Anarchist Perspective on the 2008 Election by NEFAC
2. Journal of a Long Struggle, the 2007-2008 student strike in Quebec by Julie Des
3. Sex Workers are Doing it for Themselves, Why the Radical Left Should Care about Sex Workers Rights by Susan Rohwer
4. Another Approach for Radicals, the Anti-Capitalist Bloc @ the RNC, an I.W.W. Report by Kieran
5. Class Struggle Anarchist Conference, New York City, May 31-June1, 2008 by Mitch
6. Must the Molecules Fear as the Engine Dies? Notes on the Wall Street "Meltdown" by Silvia Federici and George Caffentzis
7. Solidarity With the Bolivian People by FAG, FAO and FAU
8. Strengthening Anarchism's Gender Analysis, lessons from the trans-feminist movement by Rogue
9. Towards an Anarchist History of the Chinese Revolution by Andrew Flood
10. Students and Revolutionary Organization, an Interview with Alternative Libertaire
BOOK REVIEWS:
1. Dancing in the Streets, A History of Collective Joy, written by Barbara Ehrenreich
2. Free Comrades, Anarchism and Homosexuality in the United States, 1895-1917, written by Terrance Kissack

Ainsi que les deux nouveau t-shirt de l'UCL
(prendre en note qu'ils sont recto-verso):














Vous y trouverez aussi la revue du l'UCL Ruptures, notre journal Cause Commune, ainsi qu'une bonne trentaine de brochures

lundi, novembre 02, 2009

Qui est le Terroriste ? Criminalisation des mouvements sociaux à l'heure de la croisade anti-terroriste

JEUDI LE 5 NOVEMBRE
18h30
au Pavillon J-A-DeSève (DS) de l'UQAM

Salle DS-1580

320, rue Sainte-Catherine Est

À l’heure où les crimes d’État sont de plus en plus banalisés sur la scène internationale et que le sécurité nationale prime sur les droits individuels et collectifs, le discours médiatique tend à façonner l’opinion publique en faisant un dangereux amalgame entre résistance populaire et terrorisme. Militer pour les droits sociaux, environnementaux ou humains est alors assimilé à des actes criminels, voir potentiellement terroristes.

Dans le cadre de la tournée au Canada d’une membre du Comité de Solidarité avec les Prisonniers Politiques de Colombie, le PASC, Tadamon!, le Comité de Solidarité autochtone de Montréal, et la Commission populaire souhaitent contribuer à l’analyse des conséquences qu’ont les politiques et pratiques de sécurité sur les mouvements sociaux, dans un contexte mondial dominé par le discours sur la « guerre au terrorisme ».

Quel impact a le discours anti-terroriste sur nos organisations ou sur les communautés avec lesquelles nous travaillons ?

Quel espace reste-il aux organisations sociales et politiques qui tentent de résister aux politiques de régimes répressifs et injustes en Colombie ou en Palestine ?

Pourquoi les organisations autochtones qui entreprennent des actions pour revendiquer leur autodétermination, sont-elles identifiées comme de potentielles organisations terroristes par les services de renseignements canadiens?

Comment le discours de « guerre au terrorisme » sert-il à justifier la mise sur pied de lois qui briment les droits fondamentaux et permettent le profilage racial et politique ?

Comment la chasse aux sorcières dirigée par l’Occident au nom de la lutte au terrorisme justifie et banalise des pratiques de terrorisme d’État telle que la torture ?

Ce discours des États visant à associer mouvements de résistance et terrorisme, afin de délégitimer l’action politique et la criminaliser, pose de nouveaux défis aux mouvements sociaux. Nous espérons que cette réflexion puisse nous mener à proposer ensemble des pistes de réflexion quant aux stratégies que nous devons mettre de l’avant ensemble pour réaffirmer la légitimité de nos actions et identités face à la potentielle criminalisation de nos organisations ou des luttes que nous appuyons.

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Cet événement est organisé par :

Le Projet Accompagnement Solidarité Colombie - PASC – est un collectif basé à Montréal qui travaille à créer un réseau de solidarité directe avec des organisations sociales et communautés paysannes colombiennes en résistance pour la défense de leurs droits à la terre, à la vie, à l'autodétermination, à la justice et à la dignité. INFO : www.pasc.ca

Tadamon! (« solidarité » en arabe) est un collectif montréalais qui travaille en solidarité avec les luttes pour l’autodétermination, l’égalité et la justice, au « Moyen-Orient » et dans les communautés de la diaspora à Montréal et ailleurs. INFO : http://www.tadamon.ca

The Indigenous Solidarity Committee (Comité de Solidarité Autochtone), travaille dans une perspective anti-coloniale et anti-capitaliste, en solidarité directe avec des organisateurs autochtones et des communautés qui se battent pour la terre, la liberté et l’autodétermination. Nous sommes actuellement composé du Tyendinaga Support Committee-Mtl, Friends of Grassy Narrows-Mtl, Friends of Elizabeth Penashue-Mtl, Support for Six Nations-Mtl et avons contribué aux efforts de résistance autochtone contre les Olympique de 2010. INFO: indigenoussolidaritymontreal@gmail.com

Le Réseau de la Commission populaire est un réseau Montréalais de surveillance et d’opposition aux pratiques et politiques de l’État au nom de la «sécurité nationale». Le réseau est un espace pour les individus et les groupes qui font face à l'oppression au nom de la «sécurité nationale» - comme les populations autochtones, les immigrantEs, les communautés racisées, les organisations politiques radicales, les syndicats - et leurs alliéEs, de former des alliances, d’échanger des informations, et coordonner les stratégies pour défendre leurs droits et leur dignité.

Certain Days : Calendrier pour la Liberté des Prisonniers-ères Politiques. Ce calendrier est un projet éducatif et de levée de fonds dans lequel participent des organisateurs-trices externes à Montréal et Toronto ainsi que 3 prisonniers politiques détenus dans des prisons de sécurité maximale dans les états New York et de Californie aux Etats-Unis : David Gilbert, Robert Seth Hayes and Herman Bell. Nous travaillons selon une perspective anti-impérialiste, anti-raciste, anti-capitaliste, féministe, et dans une position respectueuse des queers et trans-genres. www..certaindays.org

dimanche, novembre 01, 2009

Si la tendance se maintient...

De façon générale, ce n'est pas par cynisme que les anarchistes ne vont pas voter. En fait, dans le cas de la démocratie bourgeoise, le terme a tout simplement été récupéré par ces grosses têtes placardées pour accuser celles et ceux qui ne bêlent pas comme-il-faut-quand-il-faut. On nous répète inlassablement qu'il est de notre devoir citoyen d'aller donner sa voix (et donc, de se taire?), de signer un chèque en blanc à celui ou celle qu'on pense qui pourra faire la job la moins pire.

En gros, on nous demande d'aller consciencieusement faire un petit crochet tout simple dont la portée symbolique revient à un consentement à dire : « C'est vrai, je ne suis pas libre et ne désire pas l'être. Gère ma vie. »



Pis pour en revenir au cynisme, quand bien même je voudrais croire bêtement que les élections pouvaient avoir un impact positif sur nos vies, comment voulez-vous résister à l'envie d'ajouter, sur vos bulletins de vote, une petite case et de voter pour le joli Tony Accurso, vainqueur par défaut.