lundi, novembre 09, 2009
Solidarité avec la Federação Anarquista Gaúcha.
La CGT lance un appel international à la solidarité et au soutien face à l’agression par la police du siège de la FAG.
Jeudi le 29 octobre 2009, la police civile de Rio Grande do Sul, commando au service de la Gouverneure Yeda Crusius, a fait irruption au local de la Fédération Anarchiste Gaucha. La police a saisi du matériel divers, comme des affiches, des procès-verbaux de réunions, la CPU d’un ordinateur, et même les poubelles du local. Elle a aussi tenté d’intimider ceux qui ne faisaient qu’apporter leur solidarité et qui se trouvaient enregistrés sur le site web de l’organisation. Il y a deux compañeros inculpés.
Cela fait des années que les compañeros et compañeras de la FAG luttent contre l’exclusion et la précarité, en défendant la justice et des conditions de vie dignes. Leur travail avec les chiffonniers et cartonniers, avec les sans toit, avec les sans terre, est bien connu. En définitive, un travail qu’ils mènent depuis des années avec ceux d’en bas.
C’est là le motif pour lequel la police de l’État du Rio Grande do Sul a exercé la répression contre les compañeros et compañeras de la FAG, un État plongé dans des scandales de corruption et qui adopte une attitude répressive face aux collectifs et organisations qui exercent simplement leur liberté d’expression pour critiquer les différentes politiques antipopulaires du gouvernement. C’est là la réponse gouvernementale face au refus social. Et la FAG n’est pas la première agressée, il faut rappeler l’assassinat du paysan sans terre Elton Brum ou la mort de Marcelo Cavalcante en février dernier.
La Confédération Générale du Travail (CGT) de l’État espagnol tient à faire part de sa plus énergique condamnation devant ces actes répressifs. Nous voulons dénoncer l’incongruité de la politique gouvernementale brésilienne, une politique de droite avec un discours de gauche. Une politique qui est régie par les mêmes paramètres économiques que dictent les multinationales, et qui applique par conséquent les mêmes tactiques militaristes et répressives.
Non seulement nous condamnons la répression gouvernementale, mais nous voulons aussi manifester notre solidarité et notre soutien aux compañeros et compañeras de la FAG pour le travail qu’ils réalisent avec les gens simples de leur peuple, un travail constant et tenace que les pouvoirs gouvernementaux ont prétendu faire cesser au moyen de la terreur, de l’intimidation et de la répression, mais nous sommes certains qu’ils ne vont pas y parvenir.
En ces moments, nous considérons que les marques de soutien et de solidarité sont importantes, c’est pourquoi la CGT lance un appel aux différentes organisations et collectifs à rendre visible leur condamnation de ces agressions.
Vivent ceux qui luttent
Secrétariat Permanent du Comité Confédéral de la CGT
Appel contre-signé par (dans l'ordre de signature):
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)
Alternative Libertaire (France)
Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
Workers Solidarity Movement (Irlande)
Federação Anarquista do Rio de Janeiro (Brésil)
Pró-Federação Anarquista de São Paulo (Brésil)
Red Libertaria Popular Mateo Kramer (Colombie)
Federación Anarquista Uruguaya (Uruguay)
Workers Solidarity Alliance (USA)
Organização Resistência Libertária (Brésil)
Unión Socialista Libertaria (Pérou)
Organización Revolucionaria Anarquista "Voz Negra" (Chili)
Pró-Coletivo Anarquista Organizado de Joinville (Brésil)
Coletivo Anarquista Zumbi dos Palmares (Brésil)
Estrategia Libertaria (Chili)
Vermelho e Negro (Brésil)
Rusga Libertária (Brésil)
Coletivo Anarquista Luta de Classes (Brésil)
Union communiste libertaire (Québec)
Jeudi le 29 octobre 2009, la police civile de Rio Grande do Sul, commando au service de la Gouverneure Yeda Crusius, a fait irruption au local de la Fédération Anarchiste Gaucha. La police a saisi du matériel divers, comme des affiches, des procès-verbaux de réunions, la CPU d’un ordinateur, et même les poubelles du local. Elle a aussi tenté d’intimider ceux qui ne faisaient qu’apporter leur solidarité et qui se trouvaient enregistrés sur le site web de l’organisation. Il y a deux compañeros inculpés.
Cela fait des années que les compañeros et compañeras de la FAG luttent contre l’exclusion et la précarité, en défendant la justice et des conditions de vie dignes. Leur travail avec les chiffonniers et cartonniers, avec les sans toit, avec les sans terre, est bien connu. En définitive, un travail qu’ils mènent depuis des années avec ceux d’en bas.
C’est là le motif pour lequel la police de l’État du Rio Grande do Sul a exercé la répression contre les compañeros et compañeras de la FAG, un État plongé dans des scandales de corruption et qui adopte une attitude répressive face aux collectifs et organisations qui exercent simplement leur liberté d’expression pour critiquer les différentes politiques antipopulaires du gouvernement. C’est là la réponse gouvernementale face au refus social. Et la FAG n’est pas la première agressée, il faut rappeler l’assassinat du paysan sans terre Elton Brum ou la mort de Marcelo Cavalcante en février dernier.
La Confédération Générale du Travail (CGT) de l’État espagnol tient à faire part de sa plus énergique condamnation devant ces actes répressifs. Nous voulons dénoncer l’incongruité de la politique gouvernementale brésilienne, une politique de droite avec un discours de gauche. Une politique qui est régie par les mêmes paramètres économiques que dictent les multinationales, et qui applique par conséquent les mêmes tactiques militaristes et répressives.
Non seulement nous condamnons la répression gouvernementale, mais nous voulons aussi manifester notre solidarité et notre soutien aux compañeros et compañeras de la FAG pour le travail qu’ils réalisent avec les gens simples de leur peuple, un travail constant et tenace que les pouvoirs gouvernementaux ont prétendu faire cesser au moyen de la terreur, de l’intimidation et de la répression, mais nous sommes certains qu’ils ne vont pas y parvenir.
En ces moments, nous considérons que les marques de soutien et de solidarité sont importantes, c’est pourquoi la CGT lance un appel aux différentes organisations et collectifs à rendre visible leur condamnation de ces agressions.
Vivent ceux qui luttent
Secrétariat Permanent du Comité Confédéral de la CGT
Appel contre-signé par (dans l'ordre de signature):
Federazione dei Comunisti Anarchici (Italie)
Zabalaza Anarchist Communist Front (Afrique du Sud)
Alternative Libertaire (France)
Melbourne Anarchist Communist Group (Australie)
Workers Solidarity Movement (Irlande)
Federação Anarquista do Rio de Janeiro (Brésil)
Pró-Federação Anarquista de São Paulo (Brésil)
Red Libertaria Popular Mateo Kramer (Colombie)
Federación Anarquista Uruguaya (Uruguay)
Workers Solidarity Alliance (USA)
Organização Resistência Libertária (Brésil)
Unión Socialista Libertaria (Pérou)
Organización Revolucionaria Anarquista "Voz Negra" (Chili)
Pró-Coletivo Anarquista Organizado de Joinville (Brésil)
Coletivo Anarquista Zumbi dos Palmares (Brésil)
Estrategia Libertaria (Chili)
Vermelho e Negro (Brésil)
Rusga Libertária (Brésil)
Coletivo Anarquista Luta de Classes (Brésil)
Union communiste libertaire (Québec)
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