mercredi, septembre 23, 2009
La langue de la cheuffe!?
Depuis que'que temps, articles de journaux, lettres ouvertes et discussions de salon s'attaquent à un problème d'envergure. Les méninges de tout un peuple s'activent pour résoudre la question cruciale qui brûle toutes les lèvres : y faut-tu parler anglais pour devenir cheuf-fe de Montréal?
Les nationalistes et autres xénophobes - évidemment, le cowboy Martineau « qui crache plus vite que son ombre » est comme d'habitude logé en première classe sur ce train médiatique réactionnaire - en profitent bien sûr pour s'énerver le poil des jambes, pointant d'un doigt accusateur l'immigrant qui ne s'intègre pas comme il se doit, l'immigrante qu'on ne réussit pas à assimiler complètement.
Et comme d'habitude, la réflexion (si on peut appeler ça ainsi) se fait à la surface, s'appuie sur des lieux-communs et passe donc inévitablement à côté du fond de la question.
Même en se prêtant temporairement au jeu de l'électoralisme - me pardonnerez-vous cette bassesse?* - j'ai du mal à comprendre qu'on s'en fasse autant pour la langue du maire ou de la mairesse. En politique, c'est pas la langue de bois pour tout le monde?
* Allez, si t'es déçuE par ce petit texte sur les élections qui ne parle même pas d'abstention, va don' te changer les idées avec le sympathique générateur de langue de bois.
Les nationalistes et autres xénophobes - évidemment, le cowboy Martineau « qui crache plus vite que son ombre » est comme d'habitude logé en première classe sur ce train médiatique réactionnaire - en profitent bien sûr pour s'énerver le poil des jambes, pointant d'un doigt accusateur l'immigrant qui ne s'intègre pas comme il se doit, l'immigrante qu'on ne réussit pas à assimiler complètement.
Et comme d'habitude, la réflexion (si on peut appeler ça ainsi) se fait à la surface, s'appuie sur des lieux-communs et passe donc inévitablement à côté du fond de la question.
Même en se prêtant temporairement au jeu de l'électoralisme - me pardonnerez-vous cette bassesse?* - j'ai du mal à comprendre qu'on s'en fasse autant pour la langue du maire ou de la mairesse. En politique, c'est pas la langue de bois pour tout le monde?
* Allez, si t'es déçuE par ce petit texte sur les élections qui ne parle même pas d'abstention, va don' te changer les idées avec le sympathique générateur de langue de bois.
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1 commentaire:
Bonne question, savoir parler anglais est-il nécessaire pour devenir leader en politique, en sport ou autre discipline au Québec. Sur le plan pratique, je pense que l'anglais est utile, maintenat si l'on y ajoute le débat politique, le sujet devient délicat.
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