Depuis que'que temps, articles de journaux, lettres ouvertes et discussions de salon s'attaquent à un problème d'envergure. Les méninges de tout un peuple s'activent pour résoudre la question cruciale qui brûle toutes les lèvres : y faut-tu parler anglais pour devenir cheuf-fe de Montréal?
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Les nationalistes et autres xénophobes -
évidemment, le cowboy Martineau « qui crache plus vite que son ombre » est comme d'habitude logé en première classe sur ce train médiatique réactionnaire - en profitent bien sûr pour s'énerver le poil des jambes, pointant d'un doigt accusateur l'immigrant
qui ne s'intègre pas comme il se doit, l'immigrante qu'on ne réussit pas à
assimiler complètement.
Et comme d'habitude, la réflexion (si on peut appeler ça ainsi) se fait à la surface, s'appuie sur des lieux-communs et passe donc inévitablement à côté du fond de la question.
Même en se prêtant temporairement au jeu de l'électoralisme - me pardonnerez-vous cette bassesse?
* - j'ai du mal à comprendre qu'on s'en fasse autant pour la langue du maire ou de la mairesse. En politique, c'est pas la langue de bois pour tout le monde?
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* Allez, si t'es déçuE par ce petit texte sur les élections qui ne parle même pas d'abstention, va don' te changer les idées avec le sympathique générateur de langue de bois.
1 commentaire:
Bonne question, savoir parler anglais est-il nécessaire pour devenir leader en politique, en sport ou autre discipline au Québec. Sur le plan pratique, je pense que l'anglais est utile, maintenat si l'on y ajoute le débat politique, le sujet devient délicat.
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