mardi, septembre 15, 2009
Beaudet : pas fort..!
Ça m'avait échappé, mais je me permets de revenir sur une caricature de Rue Frontenac à propos de la grève de vingt-quatre heures des cols bleus de Montréal, il y a deux semaines. J'pense pas avoir besoin d'en dire très long pour mettre le doigt sur le bobo. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le caricaturiste lock-outé Beaudet est bien dressé. Même en conflit de travail, il réussit à garder sa tête dans son cul et tape sur les cols bleus, qui vivent pourtant eux et elles aussi du mauvais côté du capitalisme.
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5 commentaires:
eurk
Je vous invite à relire le texte que nous avions écrit au début de ce conflit:
http://nefacmtl.blogspot.com/2009/02/encore-des-syndique-es-qui-exagerent.html
en particulier le passage qui cite le syndicat.
"« Mais Pierre K. Péladeau et la direction de Quebecor Media, qui, par le geste insensé qu’ils ont posé la nuit dernière, menacent la pérennité d’une institution de l’information au Québec, trouveront devant lui 253 personnes déterminées à sauvegarder les conditions qui assurent à la population une information de qualité . En agissant de la sorte, le PDG de Quebecor a enterré plus de 45 ans de paix industrielle qui a permis à un empire de se constituer.»
Information de qualité?Bravo pour la cohérence! Le traitement pour la manif de Villanueva n'était guère mieux d'ailleurs...
Ce que je trouve ahurrissant c'est a quel point il faut être déconnecté pour croire aux 'cols bleus qui travaillent pas'. Travailler sur la route est un des travaux les plus dangereux, pleins de gens meurts chaque année dans des accidents lorsque des automobilistes les percuttent.
Alors bien évidemment ca veut dire que la majorité des cols bleus se mettent exprès 5 autour d'un trou à rien faire pour faire quelques sous de plus pour le même travail en augmentant de fait même le péril sur leurs vies (?!?). C'est un total non-sens.
Ou peut être que kkun de logique pourrait penser qu'il y a des procédures à suivre et que parfois ca veut dire que ya des gars et des filles qui attendent après un ou une autre qu'ils finissent leur partie du boulot pour pouvoir continuer, et qu'ils ont hâte en maudit de pouvoir travailler pour débarasser de la et pouvoir voir leur famille au moins une autre journée.
Imaginez une photo du journal de montréal avant le lock-out et une autre pendant le lock-out, une à côté de l'autre. Est-ce que vous voyez une différence?
Anonyme : Malheureusement, il est fort possible que non. Et je dis malheureusement, parce que le conflit ne touche pas uniquement des journalistes réactionnaires..
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