Plusieurs compagnies Canadiennes font des ravages partout en Amérique Latine, elles délogent des centaines de personnes de leurs terres natives. La majorité des terres sont achetés sans leur consentement, et l’argent qui est donné est évidemment pour le bénéfice de ceux qui ont trahis leur communauté pour leur propre intérêt. Tout les processus de résistances qui sont entrepris sont accompagné de répression, d’intimidation fait par la police ou les militaires et paramilitaire pour cela il est important d être attentifs car la pression et l’action internationale à un rôle important dans notre lutte, d’ autant plus que les racines de ses entreprises sont au Canada.
Alors devant ses actes criminelles qui ne viennent pas de ceux et celles d’en bas mais bien de ceux et celles d’en haut, nous disons YA BASTA, les terres appartiennent au peuple, à ceux et celles qui l’a travail, la protège et la partage. Nous allons résister car nous savons très bien que ces entreprises prennent ce qu’ils veulent, détruisent tout ce qui a une valeur et ensuite s’en vont. Mais nous, nous ne voyons pas la terre comme un signe de dollars. Nos ancêtres ont vécus sur ces terres, nous vivons sur ces terres et les générations futures vont vivre sur ces terres.
Nous exigeons la fermeture de la mine de San José del Progreso, et de toutes les mines du monde.
Nous appelons à la solidarité, à la diffusion de ces informations, à l’action directe et a votre esprit créateur en contestation aux projets néolibéral qui se développe partout dans le monde.
TERRE ET LIBERTÉ
À Oaxaca, en se moment, il existe plus de 29 projets d’exploitations minières, 16 dans Valle Central, région où se trouve la ville de Oaxaca, dont un sur les ruines de Monte Alban (lieu archéologique). Il existe aussi l’antécédent de la mine de San Jerónimo Taviche, Ocotlán de Morelos, où 38 travailleurs sur 40 sont morts suite à l`utilisation de divers produits chimiques comme du cyanure, mercure, A31, sulfate de cuivre, arsenic. Jusqu`à se jour, les résidus lâchés par l`exploitation continue de provoquer la mort du bétail, des plantes et à contaminer l`eau.
Le 21 mars, pendant que les habitantEs faisaient une réunion sur le terrain de San José del Progreso, le président municipal Priiste (du PRI), Venancio Oscar Martinez Rivera, agresse et menace les compagonNEs Maria Del Carmen López Almazán, Agustin Rios et Ernesto López, membres de l´organisation CODEP (Comité de défense des droits des peuples) et la Coordination. Ils ont aussi menacés les compagnonNEs Apolinar Garcia Vásquez, et Hilario Vásquez Gómez.
Le 24 mars, ils ont tentés séquestrer le compagnon Agustin Rios Cruz ; à 8hoo du matin, des hommes en civil sont arrivés au campement de la mine, avec des pistolets et des armes longues. Quand ils leurs ont demandé le mandat d`arrêt, ils ont dit: “On n’a pas besoin d`un foutu papier, se sont les ordres du gouverneur”
Le 25 mars, ils ont tenté de séquestrer le compagnon José David Hermández Álvarez, quand, à 8h30 du matin, il allait porter ses enfants à l`école primaire “ General Vicente González”. Les agresseurs n`ont pas réussi grâce à l`intervention des profs et des parents qui l`ont défendue.
Plusieurs mandats d`arrêts ont été émis contre les habitantEs dont Agustín Ríos Cruz, José David Hernández Álvarez, Apolinar García Vásquez, Hilario Vásquez Gómez, qui sont rendus à 5 mandats d`arrêts.
Le gouvernement Priiste et assassin Ulises Ruiz Ortiz, a essayé par tout les moyens de diviser le mouvement de résistance de San José del Progreso, en utilisant des programmes fédéraux comme Opportunité, Piso Firme, 70 et plus, et autre, à travers la député local Eva Diego Cruz, mais ils se sont retrouvés avec un peuple qui jour après jour est de plus en plus conscient que l`établissement de la mine, représente la destruction de la vie et de l`environnement dans la région.
Ils violent les droits humains, communautaires et environnementales établis dans la constitution Mexicaine et les normes et traités signés par le Mexique.
Ils violent notre droit à l`information, à prendre des décisions éclairés et suffisantes sur le travail réalisé et l´impact social et environnemental que cela représente.
Nous savons que la lutte que nous avons entrepris n´est pas seulement contre les criminels du gouvernement mais aussi contre les grandes compagnies multinationale qui maintiennent à genoux le gouvernement de Calderón.
Nous savons que le projet de San José del progreso n`est pas le seul cas de résistance contre les entreprises prédatrices de l`environnement de Oaxaca et du pays mais chacun luttent de son côté.
Nous avons compris que nous ne pourrons retenir les intérêts des grandes entreprises étrangères si nous ne faisons pas une union régionale, nationale et internationale, de tout ceux et celles qui défendent la mère terre et notre environnement, échanger nos expériences de résistances et arriver à coordonner nos luttes, non seulement dans chaque état, sinon dans le pays et dans le monde, pour cela nous exigeons:
1. Le Secrétaria de l`environnement et des ressources naturelles, ainsi que le Secrétaria de l`économie fédérale de dialoguer avec nous, pour accorder la fermeture et le retrait immédiat de la compagnie minière Cuzcatlan, S.A, de C.V.
2 Le gouvernement fédéral et de l’état retirent les mandats d`arrestation contre les compagnons jugés comme responsables de la fermeture de la mine en se moment.
1 commentaire:
l'occupation est terminé... les flics ont investi la mine et procédé a des arrestation
http://chiapas.indymedia.org/article_164026
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