samedi, décembre 06, 2008
Occupation d'usine à Chicago
En gros, la petite histoire commence mardi passé, quand les boss de Republic Windows & Doors (une compagnie dans le nord de Chicago) annoncent que l'usine devait fermer vendredi, pour des raisons de manque de cash (la Bank of America a racheté la banque avec laquelle la compagnie avait une entente pour 5M$ en aide et a décidé que ça faisait plus son affaire). Dans ces cas-là, y'a le Worker Adjustment and Retraining Notification (WARN) Act, loi datant de 89, qui protège une partie de la classe ouvrière américaine en prévoyant un délai de 60 jours avant qu'un patron puisse mettre la clef dans la porte (peut aussi choisir de payer 60 jours de salaire). Et la loi de l'État de l'Illinois prévoit un 15 jours supplémentaire.
Sauf que les 240 travailleurs et travailleuses de la place n'ont rien eu et ont donc organisé un sit-in, vendredi, qui a viré en occupation. Une rencontre devait avoir lieu avec la banque et RW&D, mais la compagnie ne s'est pas pointée. Les camarades ont affirmé leur volonté de rester jusqu'à ce qu'ils et elles obtiennent, au moins, l'indemnisation prévue par la loi, ou jusqu'à ce que la police les tasse par la force.
Comme si c'était pas assez, y'a un politichien démocrate qui s'en mêle, et, de ce que j'ai cru comprendre, une partie des ouvriers et ouvrières l'encourageait d'un glorieux : "Si se puede" (Yes we can, le slogan de campagne d'Obama).
C'est donc une histoire à suivre, qui servira, je l'espère, à montrer que la solidarité et la combativité sont nos armes face aux temps durs qui s'en viennent.
EDIT: Des photos de l'occupation de l'usine sont disponibles sur l'Indymedia Chicago.
Sauf que les 240 travailleurs et travailleuses de la place n'ont rien eu et ont donc organisé un sit-in, vendredi, qui a viré en occupation. Une rencontre devait avoir lieu avec la banque et RW&D, mais la compagnie ne s'est pas pointée. Les camarades ont affirmé leur volonté de rester jusqu'à ce qu'ils et elles obtiennent, au moins, l'indemnisation prévue par la loi, ou jusqu'à ce que la police les tasse par la force.
Comme si c'était pas assez, y'a un politichien démocrate qui s'en mêle, et, de ce que j'ai cru comprendre, une partie des ouvriers et ouvrières l'encourageait d'un glorieux : "Si se puede" (Yes we can, le slogan de campagne d'Obama).
C'est donc une histoire à suivre, qui servira, je l'espère, à montrer que la solidarité et la combativité sont nos armes face aux temps durs qui s'en viennent.
EDIT: Des photos de l'occupation de l'usine sont disponibles sur l'Indymedia Chicago.
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1 commentaire:
Sur le forum international ABC, les camarades américains disent que pour se tenir au courant des développements, le meilleur site est http://pilsenprole.blogspot.com/.
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