dimanche, novembre 27, 2011

Que reste-il des indigné-e-s?


De partout à travers le monde, des gens se sont levés afin de dénoncer que les riches avaient le contrôle sur des décisions et que celles-ci sont de loin dans l’intérêt de celui des « 99% » autres. Un bien mince reflet que les classes sociales sont toujours présentes. Toutefois, il en demeure incertain que le mouvement Occupy a compris que le concept marxiste dépasse l’exception de personnes corrompues. À la recherche de « l’unité », le mouvement Occupy s’est propagé rapidement, sans jamais que des revendications autres que « nous ne sommes pas content-e-s »soient réellement mises de l’avant. En effet, malgré des manifestations organisées par d’autres groupes (anticapitalistes ou réformistes) se déroulant à proximité du campement, les indigné-e-s n’ont pas quitté celui-ci.

Aujourd’hui dans plusieurs villes, les camps ont été démantelés par des policiers et policières qui ont été considérés à tord comme des ami-e-s du mouvement. Encore une fois, il ne s’agit de pas de dire, « je connais un policier qui est gentil », mais de voir quel est le rôle de la police dans son ensemble; soit de défendre les intérêts du « 1% ».

L’expérience d’Occupy Montréal démontre une capacité à s’organiser physiquement et aussi quelques erreurs. Les gestes sont venus avant la réflexion et semblent vide de sens. En bref, il en reste que sans revendications et sans solidarité avec les autres mouvements sociaux qui étaient les indigné-e-s et surtout qu’en restera-il?

1 commentaire:

Oli a dit…

Je pense que l'absence de revendications précises étaient peut-être le plus grand atout d'Occupy. Le vrai problème, et c'est un gros, c'est: Comment on va faire pour changer les choses? Pas besoin de demandes précises pour faire un changement, mais ça se fait pas en s'assoyant dans un parc, et je sais toujours pas comment ils pensent (ou pensaient) causer de réels changements.

Mais quand même, les endroits occuppés étaient en pratique plus ou moins autogérés, libres (généralement) de l'influence de l'État et du privé. Ç'était une bonne chose, et je trouve ça con que les indignés s'en aille calmement sans se plaindre et décident de passer à autre chose. Mais l'occupation tout seul, ça fout quoi? Le monde, vous allez le changer COMMENT? Personne le savait, pis je le sais toujours pas. C'est ça, le problème.