lundi, octobre 20, 2008

Hôtellerie: Les scabs font encore leur sale boulot.



Un article du Devoir de ce matin rapporte que les employé-es du Sheraton Four Point, ont manifesté hier afin de dénoncer la lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective. Les 80 travailleurs-euses, syndiqué-es à la CSN sont en lock-out depuis le 25 août 2008.

Les manifestants ont été appuyés-ées dans leur action par d'autres membres de la CSN, soit ceux de l'Hôtel Reine Elizabeth de Montréal et du Holiday Inn de Longueuil, touchés par des conflits de travail.

"Les tensions se sont accrues à ces trois endroits où les syndiqués dénoncent le recours à des briseurs de grève. Selon le président de la Fédération du commerce de la CSN Jean Lortie, les employeurs de ces trois hôtels ont recours à des mineurs, qu'ils déclarent faussement être des bénévoles. M. Lortie soutient que cette pratique a été condamnée par la Commission des relations du travail."

Les principaux points en litige touchent notamment les augmentations de salaire, la diminution de la charge de travail pour les préposés aux chambres et la limitation au recours des agences de personnel.

La Fédération du commerce de la CSN a conclu des ententes avec 28 hôtels de la province depuis le début de ces négociations entamées l'été dernier et les travailleurs-euses de 10 hôtels sont toujours en négociation.

Tiens ça me rappelle un petit texte que l'écrivain Jack London écrivit au début du siècle..

(...)Après que Dieu a achevé de créer le crotale, le crapaud et le vampire, il lui restait encore un peu de substance immonde avec laquelle il créa le briseur de grève.
Le briseur de grève est un animal à deux pattes avec un esprit tordu, un cerveau dilué et une moelle épinière visqueuse et gluante.
À la place du coeur, il a une tumeur de principes pervertis. Quand le briseur de grèves marche dans la rue, les hommes lui tournent le dos, les anges pleurent dans le ciel et les démons eux-mêmes ferment les portes de l'enfer pour l'empêcher d'entrer.
Aucun homme n'a le droit d'être un scab, aussi longtemps qu'il existe une mare pour qu'il s'y noie ou une corde assez longue pour qu'il se pende.
Comparé au scab, Judas était un gentlemen: il eut au moins le courage de se pendre après avoir trahi son Maître(...).

Aucun commentaire: