dimanche, novembre 29, 2009

Pendent ce temps à Fermont: ça sent l'éviction.


Tiré du blogue du Collectif Emma Goldman
À Fermont, ville minière du Nord de la Côte-Nord, la multinationale du Luxembourg, Arcelor Mittal, qui emploie 2000 travailleurs, ne trouve plus de logement pour les familles de 47 nouveaux employés. Pour éviter de payer pour la construction de nouveaux logements, la compagnie a eu un "éclair de crosseur". Pourquoi ne pas forcer les travailleurs retraités à vendre et quitter Fermont! Et bien, aussi stupéfiante que l'affaire puisse sembler, la compagnie a modifié en 2005 les contrats d'achat des maisons des travailleurs. Les modifications stipulaient notamment que les travailleurs devraient dorénavant vendre leurs maisons lorsqu'ils prendraient leurs retraites. Dans l'émission La Facture, à radio-canada, on notait qu'à la signature du contrat en question, le responsable des services communautaires de l'époque avait promis verbalement aux travailleurs qu'ils pourraient demeurer dans leur maison durant leur retraite.

Des retraités affirment vouloir rester dans leurs maisons malgré les mises en demeure qu'ils ont reçu et consultent leurs avocats. Le dossier est à suivre...


Source: Radio-canada, Forcés de vendre leur maison

4 commentaires:

Collectif Emma Goldman a dit…

J'aurais peut-être dû ajouter que la ville de Fermont était à l'origine une ville créée de toute pièce par une compagnie dans la 2ième moitié du XXième siècle. Je ne suis pas certain s'il s'agit du même type de ville que les "villes fermées" comme Clarke City, mais en tout cas, la nouvelle démontre que les villes fermées ne sont pas si lointaines que ça! Merci de l'avoir reprise.

Collectif Emma Goldman a dit…

Sur les "villes fermées" sur la Côte-Nord: http://grandquebec.com/histoire/villes-fermees/

Makhno a dit…

C'est l'histoire de la Côte Nord "la terre de Caen" (et des villes minières en bonne partie).
Schefferville et Gagnonville au nord et aussi du côté du Labrador, il y'a Labrador City. Moisie, qui était un petit village de pêcheurs du côté de Sept-Iles est devenu au 19ième siècle une quasi "colonie minière" par les frères Molson qui importait leur main d'oeuvre pour exploiter le fer sur la plage, pendant près de 8 ans...et on pourrait continuer comme ça sur des pages et des pages pour toutes les régions industrielles du Québec.

Anonyme a dit…

Révoltant!