mardi, septembre 13, 2011

Nouvelle brochure disponible à l'Insoumise

Dans un esprit de lutte anti-fasciste, l'UCL rend disponible une brochure sur l'extrême-droite au Québec (1930-1998)

Nouvelle brochure disponible à l'Insoumise "Notre Maitre le Passé !? 1930-1998 " dans la section Anti-fascisme/ Extrême droite.
insoumise.wordpress.com
Prix spécial de lancement 2,50$


Les attentats d'Oslo perpétrés par un fanatique d'extrême-droite ont récemment ouvert les yeux du monde sur la dangerosité des idées d'extrême-droite d'aujourd'hui.

Loin d'être restreinte à quelques nostalgiques isolés du 3e Reich allemand, la pensée d'extrême-droite inclue en fait l'ensemble des idéologies et des groupes marqués par différentes idées anti-sociales et régressives telles que le nationalisme identitaire, le racisme et la suprématie raciale, la violence xénophobe et homophobe, le populisme de droite, l'anti-féminisme, le militarisme et l'anti-communisme.

Ces idées se sont manifestées et se manifestent toujours aujourd'hui au Québec et au Canada par différentes tendances politiques dont cette brochure retrace l'histoire et les particularités. Bien que minoritaire, S'informer sur les antécédents réactionnaires et racistes au Québec est essentiel pour identifier les traces qu'ils peuvent laisser dans les mouvements politiques d'aujourd'hui, combattre ses nouveaux avatars et empêcher ces idées et ces groupes de se fondre dans des organisations plus grandes, comme c'est le cas avec le Parti Indépendantiste et le MNLQ.

Pour ceux et celles qui resteront sur leur faim après la lecture de cette brochure publiée initialement en 1999 par l'Anti-Fascit Forum de Toronto, nous vous suggérons un texte plus actuel qui peut être consulté en ligne sur le site de l'UCL "Retour vers le passé: Portrait de l'Extrême droite au Québec" ainsi que ces sites web.

http://anti-racistcanada.blogspot.com/
http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/

Solidarité anti-fascite
Bonne Lecture

lundi, septembre 12, 2011

Les squats Overdale et Préfontaine ... 10 ans déjà !



LES PAUVRES PRENNENT LA BASTILLE !
Manif-action pour le droit au logement et contre la gentrification!
Dimanche 2 octobre 2011
Rassemblement à 12h
Au Carré St-Louis
Départ de la manifestation à 13h


Dix ans après l’expulsion des squats Overdale et Préfontaine, la gentrification ravage Montréal… et des immeubles sont toujours vides !

Invitation de la part du Comité des sans-emploi

Le 27 juillet 2001, en pleine crise du logement, une manifestation de 700 personnes – militantEs anticapitalistes, itinérantEs, intervenantEs communautaires et révoltéEs en tout genre – se dirigeait d’un pas décidé vers le centre-ville de Montréal afin d’appuyer l’ouverture d’un squat politique. L’occupation de l’édifice Overdale dura 6 jours. Les médias prirent d’assaut l’événement et des centaines de personnes étaient en permanence sur place. Après d’âpres négociations, le maire alors en poste, Pierre Bourque, accorda aux squatteurs l’autorisation «d’occuper» un autre édifice abandonné appartenant à la Ville, le Centre Préfontaine. L’aventure dura jusqu’au 3 octobre.

Dix ans après les squats Overdale et Préfontaine …

La prise d’une bâtisse vide sur la rue Overdale pour en faire un squat politique et son futur déménagement sur la rue Préfontaine allaient devenir, dans l’imaginaire collectif, des symboles forts de la lutte des mal logéEs contre l’implacable crise du logement à Montréal.

En août 2001, le maire actuel de Montréal, Gérald Tremblay, n’était encore qu’un candidat aux élections municipales en cours. Il sommait Pierre Bourque « de prendre tous les moyens nécessaires pour que cesse cette désobéissance civile ». Dix ans plus tard… pourrait-on sommer ce même Tremblay de démissionner parce que la désobéissance civile, mais celle des riches, des mafieux, des promoteurs et des spéculateurs cette fois, a atteint des niveaux qu’on n’avait pas vus depuis l’ère Drapeau? Parce que le copinage, la corruption, la magouille et l’immobilier sont devenus des bars open pour les amis du pouvoir. Et surtout parce que tout ce qui ne tournait pas rond avec l’habitation et le logement pour les moins nantis tourne maintenant carré!

La question du logement est fondamentale dans la qualité de vie des personnes et des familles. Dans les faits, les conditions de vie d’une majorité de la population montréalaise se sont dégradées depuis 10 ans. Après le droit de s’alimenter, le droit d’avoir un toit sur la tête est celui qui conditionne tous les autres. Et on voudrait le marchander, le « mafiasiser » ou en tirer profit. Vivre empiler les uns sur les autres, les riches ne connaissent pas ça! Et encore, on ne parle pas des 30 000 itinérantEs… qui ne font même pas lever les yeux à ce bon Tremblay quand la police en abat de sang froid !

La société actuelle est régie par le capitalisme qui profite à une petite minorité et condamne un trop grand nombre à la misère et la pauvreté. Pour le Comité des sans-emploi, l’organisation et la lutte sont plus nécessaires que jamais pour améliorer les conditions de vie de la majorité de la population. La répression qui augmente contre celles et ceux qui osent se lever renforce notre indignation. Réquisition de nourriture, réquisition des lieux privés comme publics, le Droit à la vie et le Droit de cité pour tout le monde passent avant les privilèges et intérêts des riches! La vie peut et doit être meilleure… Ici et maintenant !


dimanche, septembre 11, 2011

Les campus se mettent en branle


Depuis le début de la rentrée scolaire, les cégeps et universités font parler d’elles. Du côté des étudiants et des étudiantes, l’ASSÉ lançait son début de campagne contre la hausse des frais de scolarité par la mise en vente symbolique de 4 cégeps et 2 universités afin d’illustrer la privatisation de l’éducation. Du côté des employéEs de soutien de l’Université de Sherbrooke et de Mcgill, une grève a été menée afin de revendiquer des améliorations aux conditions de travail. Deux luttes différentes qui ont plusieurs points en communs. Tout d’abord, les médias tentent de discréditer les membres de ces mouvements en les montrant comme des « enfants gâtés » qui ne veulent pas faire leur part dans un contexte difficile; alors qu’il s’agit en réalité d’un choix idéologique. En effet, l’argent existe, mais la distribution est inégale et on n’ose pas aller la chercher chez ceux qui en ont le plus. Face à cette situation, les employéEs et la population étudiante doivent lutter contre la montée de la droite qui entraîne une privatisation des services publics ainsi qu’une précarisation du marché de l’emploi. Espérons que les deux mouvements sauront s’appuyer mutuellement afin de lutter contre le même ennemi…